Bugatti Mythe
Autre clin d’œil aux sources, la Bugatti Mythe fonde son esthétique sur l’élément emblématique qu’est la calandre type 57. Ornant les premières voitures Bugatti, cette calandre iconique présente une structure faite de lignes et non pas d’alvéoles contrairement aux calandres classiques qui lui ont fait suite. Ces lignes sont reprises sur le cadran de la montre qu’elles prolongent vers le bas en débordant du périmètre ovale propre aux montres Bugatti. Ce cadran affirme la touche art déco des premières créations de Bugatti et fait de la montre un hommage aux voitures mythiques de l’écurie de Molsheim.
Bugatti Révélation
Le cadran de la montre incarne une calandre de voiture de manière assez littérale. D’autres cadrans de montres Bugatti comportaient jusqu’ici l’évocation d’une calandre mais jamais la structure de grille alvéolée n’avait-elle été aussi claire. Les dimensions infimes de cette calandre miniature ont requis une découpe au laser ultra-précise. Le motif à losanges se retrouve au-dessus du mouvement tubulaire où il s’articule de manière amovible en voilant ou dévoilant l’impressionnant bloc moteur de la montre. Ce cache incarne un capot de voiture et reproduit exactement sur la montre, le lien entre la carrosserie d’une voiture et son moteur. Il est façonné entièrement à la main, par une technique de bijouterie d’artisanat qui contraste avec la découpe laser de la calandre en miniature.
Enfin, ce motif en losanges est reproduit en longueur et dans des dimensions beaucoup plus généreuses sur le bracelet. Par une technique de maroquinerie dite « débossage » qui imprime une dépression formant le motif, le bracelet unique de la Bugatti Révélation évoque le capitonnage des sièges de voitures.
Bugatti Victoire
C’est un imposant travail de gravure sur le boîtier qui a abouti à ces formes géométriques si pures. Celui qui a gravé patiemment au burin chaque segment du motif est le même artisan qui avait gravé la Bugatti Centenaire en 2004, une des premières pièces de la collection.
Les parties latérales sont également serties et opposent un contraste saisissant avec la gravure qui n’est ni polie ni rhodiée et ressemblent presque à de l’or noir. Le satinage faisant ressortir la matière brute éclaire d’autant plus par contraste le travail décoratif du motif. Le bracelet en cuir a été ajouré pour reprendre et perpétuer le motif en V le long du poignet. C’est une pièce unique qui est obtenue par un procédé de découpe par jet d’eau – vu que la découpe au laser brûlerait le cuir irrémédiablement.