
Son boîtier rond en acier aux cornes fines et cintrées permet un placement optimal sur le poignet.
Certes quelque peu formel, voire ultra-classique, mais, à une époque où l’éphémère interdit trop souvent de pouvoir s’attacher aux choses de notre quotidien, jouer la carte de la pérennité est un atout à même de faire d’un achat un véritable investissement dans le temps (prix de vente public conseillé : 2.450 euros).
Proposé sur un bracelet en alligator noir doté d’un fermoir triple déployant avec poussoir de sécurité, le modèle se pare d’un cadran argenté à chiffres arabes et index, rappelant les références des « golden fifties ».
L’aspect traditionnel de ce garde-temps étanche à 50 mètres est souligné par la présence d’aiguilles Dauphine en acier bleui mises en mouvement par un calibre mécanique à remontage automatique vibrant à la fréquence de 4 Hz.

Les professionnels disent des cadrans noirs qu’ils donnent un caractère toujours un peu plus martial aux modèles. Cela vient du fait que la plupart des montres destinées à être employées dans l’action, exploitent cette teinte pour faire se détacher les aiguilles sur le cadran afin de les rendre plus lisibles.
« Dans le cas présent, le traitement noir du cadran de la montre Clifton lui imprime une présence un peu plus affirmée, souligne son caractère « plus trempé » et, par incidence, maximise la virilité des urbains les plus actifs souhaitant souligner leur dynamisme de subtile façon » ajoute encore la marque.
Proposée sur un bracelet en alligator brun, la belle au boîtier de 41 mm en acier poli-satiné offrant l’affichage de l’heure au centre, des secondes par une trotteuse placée à six heures et la date par guichet de quantième ouvert à trois heures, est animée par un calibre mécanique à remontage automatique de facture suisse dont certains des composants, comme la masse oscillante sobrement terminée, sont visibles au travers du fond saphir à vis.
