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Beaubleu : un peu de littérature dans un monde horloger !


Alors qu’une montre de la maison horlogère française Beaubleu est citée dans le roman Les ivresses du regard de Sam Jali, revenons avec l’auteur sur l’origine de cette citation au sein de son livre et avec Nicolas Ducoudert-Pham, fondateur de Beaubleu sur la présence de sa marque au sein de cet ouvrage.



Le monde horloger s’inspire majoritairement du sport, de l’aventure extrême ou encore, de l’automobile. Des univers très masculins, très « testostéronés ». Rare sont les marques à s’aventurer dans la littérature et la culture…
 
Parmi elles, citons tout de même Trilobe, probablement la plus « lettrée », mais aussi Buci ou Cuervo y Sobrinos avec un modèle dédié à Ernest Hemingway. N’oublions pas non plus, toute la série de montres IWC en hommage au Petit Prince de Saint-Exupéry.
 
Récemment, c’est un modèle de la marque Beaubleu qui fut cité dans un livre. Dans l’ouvrage de Sam Jali, Les ivresses du regard. L’auteur revient en deux questions sur la présence de ce garde-temps au sein de son roman.  
 
Sam, dans votre roman vous citez la montre Beaubleu du personnage. Est-ce la vôtre ? Est-ce un cadeau de vôtre maman ?
Alors non, je n’ai pas encore de Beaubleu… Mais j’y viens. Il y a un certain enchantement dans la transmission d’une montre d’un parent à un enfant. Parfois, elle s’accompagne d’un objectif, d’un cap à franchir.
 
Et puis, comme toute création, qu’il s’agisse d’un roman ou d’une montre, une fois entre les mains de quelqu’un, l’histoire se complète, se réinvente.
 
Lorsque Nicolas Ducoudert Pham dessine une Beaubleu, il ne se dit peut-être pas qu’un jour, quelqu’un y verrait les embruns de la rade de sa ville natale. Et pourtant, c’est ainsi que mon personnage l’interprète.
 
Ce sera aussi le mien, lorsque je l’aurai enfin au poignet. Alors, vais-je enfin en posséder une ? Comme je l’ai dit, une montre peut être un objectif, et Beaubleu en est devenu un. Mon roman vit sa propre histoire, et j’attends d’atteindre un certain palier pour m’offrir la mienne (et ça arrivera !).
 
Je me vois bien craquer pour une Seconde Française 19.24 en Bleu de Minuit… Ou peut-être une Ecce Smalt dans le même coloris. J’hésite encore !

Qu’est-ce qui vous séduit dans ce modèle ?
Personnellement, je suis passionné d’horlogerie, et j’ai découvert Beaubleu… Je ne saurais dire comment. Mais une chose est sûre : je n’ai pas pu rester indifférent devant l’originalité de ses aiguilles en cercles.
 
J’ai tout de suite été absorbé. Le premier modèle qui m’a marqué ? Une Vitruve aux chiffres romains et à la profondeur bleutée envoûtante. Couplée à la cinématique des cercles en mouvement, cette montre m’a fasciné.
 
Au même titre que j’aimerais que mon livre suscite chez le lecteur cette sensation d’aspiration vers l’objet, il m’a paru évident de citer Beaubleu.

Comme une mise en abyme, un clin d’œil à l’effet qu’elle m’a fait et que je cherche à provoquer avec mes mots. J’y vois aussi une manière de mettre en lumière une marque française, riche de talent et de surprises.

Beaubleu : un peu de littérature dans un monde horloger !
De son côté Nicolas Ducoudert-Pham revient sur la présence de l’une de ses montres dans ce roman « introspectif où les ivresses de la vie s’entrelacent aux désillusions, et où le regard que l’on porte sur le monde peut tout changer ».
 
Nicolas : « On se doute de peu de choses quand on créé une maison horlogère ; on voit nos créations voyager à travers le monde, on provoque des échanges passionnants avec des artisans ou des rencontres avec de grands collectionneurs, mais avoir Beaubleu dans un roman, c’était inimaginable !
 
On pense, en tant que maison horlogère, que l’on offre une montre Beaubleu mais en réalité ce sont, pour nos clients, la « montre de mes 30 ans », « ma première automatique », « la montre de mon mariage », etc. Et en plus « une Beaubleu » !
 
Chacun s’approprie donc l’objet à sa manière mais qu’un romancier désire voir la montre Beaubleu s’inscrire dans la vie de son personnage, c’est terriblement émouvant 
».
 
Si les montres sont souvent très présentes aux poignets des acteurs au cinéma, on oublie que les personnages de roman portent également, parfois, des garde-temps : James Bond et sa Rolex, Breguet cité par Honoré de Balzac ou Alexandre Dumas, Malko Linge et sa Breitling ou encore, Dirk Pitt, le héros de romans de Clive Cussler qui porte une Doxa avec son fameux cadran orange !

Petite information de dernière minute : Beaubleu s'apprête à lancer, le 1er juin prochain, une toute nouvelle collection... Affaire à suivre. 

Montres-de-luxe.com | Publié le 20 Mai 2025 | Lu 188 fois