Cette collection offre une occasion unique à tous les amateurs, collectionneurs et acteurs institutionnels de se plonger dans l’histoire et la destinée hors du commun d’une longue lignée d’inventeurs et de constructeurs : Abraham-Louis Breguet (1747-1823), Louis-Clément Breguet (1804-1883), Jacques Breguet (1881-1939) et Louis-Charles Breguet (1880-1955).
Si Abraham-Louis Breguet reste dans l’histoire de la mesure du temps, le père fondateur de l’horlogerie moderne, considéré encore comme l’horloger des rois et le roi des horlogers, la maison qu’il a fondée en 1775 ne cessera d’innover tout au long du 19ᵉ et du 20ᵉ siècle.
L’Hôtel des ventes Giraudeau souligne une découverte importante dans l’histoire de Breguet, qui permet de raviver le génie de son fondateur, à l’origine des plus beaux travaux et innovations horlogères des siècles derniers.
De belles endormies à découvrir…
Les chronographe-bracelets sont les pièces majeures de cette collection privée. Un exemplaire du mythique Type XX, produit en 1955 et doté d’une fonction « retour en vol », présente un cadran « tropical » sensationnel. Cette patine si spéciale en fait une pièce de collection particulièrement attractive.
Un autre chronographe, équipé d’un cadran « bi-compax » avec échelle tachymètre, est une version rare en raison de son boîtier en acier, qui est aujourd’hui le métal le plus recherché par les collectionneurs de montres vintage de cette époque.
La pièce la plus énigmatique de cette collection est un chronographe avec calendrier et phases de Lune produit en 1970, année qui marque un tournant dans l’histoire de la maison Breguet avec le rachat par le joaillier Chaumet. Cette belle endormie séduira les amateurs de montres NOS (New Old Stock), un anglicisme utilisé par les collectionneurs pour qualifier les montres en état « neuf de stock ».
« Avec Me Hugo Bensaïah, à l’origine de cette merveilleuse découverte, nous sommes heureux de rendre hommage à la famille Breguet et à ses descendants. Cette maison horlogère, qui porte le même nom depuis 250 ans, a façonné le prestige de la France auprès des clients les plus illustres, de Napoléon à Churchill » souligne Geoffroy Ader, expert horloger à propos de cette vente.
Et de préciser : « conservés durant presque un demi-siècle par les héritiers de Delphin-Jean Gastellier, horloger chez Breguet de 1922 à 1976, les documents présentés nous plongent tant dans l’histoire que dans l’intimité de la vie de la famille Breguet, inventeurs et créateurs depuis plusieurs générations ».
Une correspondance inédite
Plus d’une centaine de documents et de manuscrits historiques qui retracent l’histoire et l’aventure de la maison Breguet viennent donner à cette vente une dimension unique.
Des dizaines de lettres, adressées à Breguet et rédigées par des clients, des partenaires commerciaux ou des employés de la maison, comme Monsieur Tredos, comptable de Breguet après la Révolution de juillet 1830, nous livrent de précieux secrets sur le fonctionnement interne d’une manufacture alors à l’apogée de sa gloire.
De cette riche correspondance, les lettres les plus excitantes sont certainement celles entre Breguet et l’horloger Leroy, agent officiel de la maison à Constantinople. Partenaire commercial crucial pour Breguet, Leroy permit le développement d’une clientèle de sultans et de hauts dignitaires dans tout l’Empire Ottoman.
Aussi émouvante qu’instructive, cette littérature offre un panorama saisissant sur toutes les problématiques auxquelles -déjà au 19ᵉ siècle !- étaient confrontés les grands horlogers : l’imitation et l’apparition des premières montres de contrefaçon, le service après-vente et les réclamations des clients et enfin, l’incontournable sujet de la rentabilité de l’entreprise.
Permettant de saisir les grands enjeux auxquels la maison Breguet a dû faire face à chaque étape de son histoire, chaque document représente un fragment d’histoire de l’une des plus belles réussites horlogères contemporaines. Avec des mises à prix à partir de 100€, cette vente est orchestrée par le commissaire-priseur Hugo Bensaïah.
Si Abraham-Louis Breguet reste dans l’histoire de la mesure du temps, le père fondateur de l’horlogerie moderne, considéré encore comme l’horloger des rois et le roi des horlogers, la maison qu’il a fondée en 1775 ne cessera d’innover tout au long du 19ᵉ et du 20ᵉ siècle.
L’Hôtel des ventes Giraudeau souligne une découverte importante dans l’histoire de Breguet, qui permet de raviver le génie de son fondateur, à l’origine des plus beaux travaux et innovations horlogères des siècles derniers.
De belles endormies à découvrir…
Les chronographe-bracelets sont les pièces majeures de cette collection privée. Un exemplaire du mythique Type XX, produit en 1955 et doté d’une fonction « retour en vol », présente un cadran « tropical » sensationnel. Cette patine si spéciale en fait une pièce de collection particulièrement attractive.
Un autre chronographe, équipé d’un cadran « bi-compax » avec échelle tachymètre, est une version rare en raison de son boîtier en acier, qui est aujourd’hui le métal le plus recherché par les collectionneurs de montres vintage de cette époque.
La pièce la plus énigmatique de cette collection est un chronographe avec calendrier et phases de Lune produit en 1970, année qui marque un tournant dans l’histoire de la maison Breguet avec le rachat par le joaillier Chaumet. Cette belle endormie séduira les amateurs de montres NOS (New Old Stock), un anglicisme utilisé par les collectionneurs pour qualifier les montres en état « neuf de stock ».
« Avec Me Hugo Bensaïah, à l’origine de cette merveilleuse découverte, nous sommes heureux de rendre hommage à la famille Breguet et à ses descendants. Cette maison horlogère, qui porte le même nom depuis 250 ans, a façonné le prestige de la France auprès des clients les plus illustres, de Napoléon à Churchill » souligne Geoffroy Ader, expert horloger à propos de cette vente.
Et de préciser : « conservés durant presque un demi-siècle par les héritiers de Delphin-Jean Gastellier, horloger chez Breguet de 1922 à 1976, les documents présentés nous plongent tant dans l’histoire que dans l’intimité de la vie de la famille Breguet, inventeurs et créateurs depuis plusieurs générations ».
Une correspondance inédite
Plus d’une centaine de documents et de manuscrits historiques qui retracent l’histoire et l’aventure de la maison Breguet viennent donner à cette vente une dimension unique.
Des dizaines de lettres, adressées à Breguet et rédigées par des clients, des partenaires commerciaux ou des employés de la maison, comme Monsieur Tredos, comptable de Breguet après la Révolution de juillet 1830, nous livrent de précieux secrets sur le fonctionnement interne d’une manufacture alors à l’apogée de sa gloire.
De cette riche correspondance, les lettres les plus excitantes sont certainement celles entre Breguet et l’horloger Leroy, agent officiel de la maison à Constantinople. Partenaire commercial crucial pour Breguet, Leroy permit le développement d’une clientèle de sultans et de hauts dignitaires dans tout l’Empire Ottoman.
Aussi émouvante qu’instructive, cette littérature offre un panorama saisissant sur toutes les problématiques auxquelles -déjà au 19ᵉ siècle !- étaient confrontés les grands horlogers : l’imitation et l’apparition des premières montres de contrefaçon, le service après-vente et les réclamations des clients et enfin, l’incontournable sujet de la rentabilité de l’entreprise.
Permettant de saisir les grands enjeux auxquels la maison Breguet a dû faire face à chaque étape de son histoire, chaque document représente un fragment d’histoire de l’une des plus belles réussites horlogères contemporaines. Avec des mises à prix à partir de 100€, cette vente est orchestrée par le commissaire-priseur Hugo Bensaïah.
