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Cartier Crash squelette : le Swinging London au poignet


Cartier vient de présenter, en avant-première du SIHH 2015, une création étonnante et fascinante dont elle a le secret : la Crash squelette. Un modèle en platine de toute beauté, qui accueille au sein de son boitier déstructuré, un calibre mécanique manuel de forme, visible à travers de son cadran squelette. Série limitée à 67 exemplaires.



Cartier Crash squelette
L’année dernière, Cartier avait présenté quatre séries limitées très joaillières, pour femmes, de son iconique modèle Crash. Cette année, la marque revient avec une pièce de toute beauté et totalement mixte : la Crash squelette. Un garde-temps en platine qui alterne entre design et haute horlogerie. Mais avant d’évoquer plus en détail cette nouvelle montre, revenons en quelques mots sur la légende de ce modèle. A l’origine, il semblerait qu’un client ait rapporté sa montre Cartier accidentée afin de la faire réparer…
 
Jean-Jacques Cartier (l’un des trois frères), alors à la tête de Cartier Londres, aurait été séduit par la forme du boîtier (quasi détruit) au point de vouloir la reproduire en l’état ! La montre Crash serait donc née de cette Cartier plus qu’amochée ! Son nom figurant « l’impact, l’anticonformisme et la liberté créative ! » de la marque dans les années 70. Un garde-temps qui n’est pas, également, sans rappeler les fameuses montres molles de Salvador Dali.
 
Dès lors, l’horloger-joaillier s’amuse à bousculer et à détourner les conventions, à introduire de l’humour et l’élégance dans le domaine de la précision et de l’exactitude horlogère… Avec son cadran asymétrique, qui peut aussi évoquer la distorsion et l’accident, la montre Crash devient au fil du temps un « pur collector » produit en séries très limitées.
 
En 2014, avec cette nouvelle Crash squelette, Cartier crée l’un de ses premiers mouvements de forme : le calibre 9618 MC, qui inaugure les « Mechanical Legends ». Aujourd’hui donc, ce n’est pas uniquement le boîtier que Cartier soumet à des transformations radicales, c’est aussi le mouvement tout entier qui se retrouve « crashé » afin de s’intégrer à la « difformité » du boîtier. Les amateurs de belle horlogerie, ceux qui poussent des cris d’orfraie lorsqu’ils voient un calibre rond dans un boitier carré, apprécieront. Pour ce faire, l’ensemble du mouvement a dû être repensé.
 
Le cadran est intégralement squeletté (exercice de style où Cartier est toujours très fort), envahi par les chiffres romains démesurés et quasi-déstructurés qui laissent entrevoir, comme au travers d’un moucharabieh, le mouvement. D’ailleurs, ce sont eux qui soutiennent le calibre. Signe identitaire de Cartier, cette montre indique les heures et les minutes, bien évidemment, par le biais de deux aiguilles glaives en acier bleui.
 
Comme le précise la marque dans son communiqué, « le calibre 9618 MC n’est pas un mouvement traditionnel qui aurait été simplement modifié pour s’ajuster au boîtier. Il a été conçu, dès le début, comme un mouvement ajouré, pensé par les horlogers pour obtenir le plus bel effet en termes de disposition et d’esthétique. Les platines sont sculptées et le mouvement tout entier devient le cadran de la montre ». A noter le satinage sur les surfaces en acier du calibre de même que l’anglage et le polissage des flancs des chiffres romains. Le fond de boîte en verre saphir permet d’admirer les rouages du calibre 9618 MC à remontage manuel. Cette Crash squelette est proposé sur un bracelet en alligator noir avec boucle déployante. 

Cartier Crash squelette : le Swinging London au poignet

Cartier Crash squelette : le Swinging London au poignet

Cartier Crash squelette : le Swinging London au poignet

Montres-de-luxe.com | Publié le 26 Novembre 2014 | Lu 3407 fois