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Corée du sud : Nicole Kidman, interview Omega à Séoul (partie 1)


Début octobre, Nicole Kidman (ambassadrice Omega depuis dix ans déjà) s’est rendue au Dongdaemun Design Plaza à Séoul en Corée du sud pour célébrer le modèle Omega De Ville Papillon. A cette occasion, elle a réalisé trois interviews exclusives à découvrir.



Nicole Kidman pour Omega à Séoul
Que diriez-vous de votre style personnel et quelles sont les valeurs que vous partagez avec Omega ?

Mon style a changé au fil des années. Quand j’ai commencé, c’était différent. Les tapis rouges n’étaient pas ce qu’ils sont aujourd’hui. Je me souviens de la première fois que je suis allée aux Oscars, je portais une minuscule robe Valentino qui était vraiment très courte. Tout cela était tellement nouveau pour moi. C’était... C’était une robe magnifique et je l’ai toujours mais c’est le genre de robe que l’on porte quand on a 22 ans et que l’on se dit, « Waouh, allons faire la fête ! ». Il se trouve que c’était les Oscars.
 
Puis je me suis mise à explorer en quelque sorte. La plupart du temps je tournais en Europe. J’ai alors commencé à établir des relations avec différents créateurs, l’un d’eux était Galliano. Et c’est comme ça qu’est véritablement née ma passion pour la mode. Au début, c’était fabuleux parce que j’allais dans plusieurs ateliers – Alexander McQueen et moi allions les voir travailler. J’ai pu voir des personnes comme Stephen Jones travailler sur ses chapeaux. C’était une vraie chance. J’ai eu la chance d’être éduquée et d’explorer la mode par les créateurs de costumes et par les créations elles-mêmes, c’est extraordinaire.
 
Aujourd’hui, avec deux petites filles qui sont vraiment passionnées de mode elles aussi, mais leur mode à elles, je dois à nouveau me surpasser. Car elles viennent et disent, « Hmmm, pas assez bien ». Donc, dans un sens, c’est ce qui m’a permis de m’y remettre parce que je pense que quand vous êtes enceinte et que vous avez votre enfant, vous avez tendance à dire « Oh, j’ai juste besoin de vêtements simples et confortables ». Je n’avais pas vraiment envie de quitter mon survêtement. Mes enfants m’ont donc forcée à me remettre à la mode et à la redécouvrir. Même lorsque j’ai tourné le film Grace, je disais déjà, « Ah, je me souviens du pouvoir des superbes costumes ».  J’ai eu la chance de travailler avec certains des plus grands stylistes au monde. Donc ça reste une de mes passions.
 
En ce qui concerne Omega, cela fait dix ans maintenant que je travaille avec eux, ce qui en dit long sur cette entreprise. Ils sont formidables comme vous le savez tous. Ils prennent très grand soin de vous et ça se voit dans leurs produits. À chaque fois que je porte l’une de leurs montres mes copines me disent « Ohhhh, tu peux m’en avoir une ? » Elles sont absolument exquises et je pense qu’elles sont très convoitées aujourd'hui, notamment la Ladymatic et je pense que celle-ci (montrant la Butterfly qu’elle porte) est la prochaine – même les filles qui travaillent avec moi disent toujours, oh les bijoux, mais elles adorent les montres alors …
 
Quel genre de montre aimez-vous sur un homme et jugez-vous un homme d’après ses chaussures ou d’après sa montre ? 

Je le juge principalement d’après son cœur et ses actes (…). Alors, chaussures ou montre ? En fin de compte... j’ai vu la montre –la « Dark Side of the Moon »– je pense que c’est la montre la plus sympa pour un homme. Je ne sais pas si vous le savez, mais elle est tellement cool que je me suis dit : « OK, voici le cadeau de Noël de Keith. » Ne lui dites pas (ndlr : son mari).
 
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans vos rôles de mère, d’actrice et d’ambassadrice Omega ?

Vous voulez dire avoir des enfants et puis être capable de faire quelque chose comme ça pour Omega ? Ce qui est formidable pour moi est de pouvoir travailler avec quelqu’un dont les produits m’inspirent confiance, avec des personnes, avec une entreprise en lesquelles je crois et qui ont un comportement auquel j’adhère. Tout cela signifie qu’ils représentent la qualité, et de pouvoir soutenir cela est incroyable. J’en suis très reconnaissante. En même temps je parviens toujours à passer du temps, beaucoup de temps avec mes enfants parce que je peux le faire. Et je peux choisir les films que je veux faire. Mon prochain film, Paddington -lorsque j’ai dit à mon agent : « Je crois que je vais faire Paddington Bear, » il m’a dit, « Tu plaisantes ? » et j’ai répondu, « Non, tu ne comprends pas. J’adore Paddington Bear ». Pour mes enfants, c’était soudain comme si je pouvais les avoir sur le plateau et qu’ils pouvaient faire partie du film, ce qui n’est pas souvent le cas avec les films que je tourne, parce qu’il y a de nombreux sujets très compliqués et sombres et je n’aime pas qu’ils soient exposés à cela. Mais un film comme Paddington - ils ont vu la bande annonce de ce film 25 fois et ils savent imiter l’ours à la perfection. Je ne sais pas si vous avez vu la bande annonce, mais vous devriez parce que c’est trop mignon.
 
Vous avez dit récemment que vous aimeriez écrire, Nicole. Avez-vous des projets en tête ? Envisagez-vous de faire un scénario et de le réaliser ou de l’écrire ?

Oui, j’ai deux scénarios actuellement en cours. L’un d’eux est presque terminé et je viens de commencer l’autre. Aujourd’hui, on me demande si je veux réaliser et on m’a proposé des choses car j’ai travaillé avec tant de réalisateurs. Je me rends compte de ma propre connaissance du cinéma. J’ai travaillé avec de jeunes réalisateurs, avec d’autres très expérimentés et avec les plus grands réalisateurs au monde. Mais je n’ai tout simplement pas le temps. Donc l’écriture est en réalité cathartique pour moi. C’est quelque chose qui me permet de travailler à partir de ce que je ressens et à ma manière –c’est un peu ma façon de me retrouver à certains moments. En fait j’ai eu des semaines très, très difficiles récemment et cela me permet d’exprimer beaucoup de choses, donc j’écris des histoires courtes ; j’écris dans mon journal. Je ne le fais pas uniquement dans le souci d’en faire un film. C’est vraiment une façon pour moi de m’exprimer et d'organiser ma vie. Je suis contente d’avoir la capacité de le faire. Je ne sais pas si je le fais bien, mais c’est un peu comme un endroit où je peux aller pour trouver du réconfort.
 
Pensez-vous qu’il soit important d’incarner tous ces rôles différents ? Votre style continue-t-il à évoluer ?

Oui, j’ai toujours été un peu schizophrène dans le choix de mes rôles. Mais c’est parce que j’explore aussi la psychologie et la manière dont nous fonctionnons dans le monde et dont nous gérons les choses que nous devons traverser. Donc jouer le même rôle deux fois ne m’intéresse pas. Je l’ai fait et je ne me trouve pas bonne dans cet exercice. Je suis sur le point de commencer un film qui se déroule en 1929 et je vais incarner un personnage appelé Aline Bernstein, qui est une vraie femme.  Elle est incroyable. Elle a été l’une des premières décoratrices et costumières de films. Elle a connu un véritable succès et a établi la Guilde en Amérique. J’ai donc la chance de jouer ces personnages merveilleux. Mais c’est ce que je recherche. C’est-à-dire que je recherche vraiment des choses très très différentes et je pense aussi que je m’habille de manière complètement différente de quand j’avais 14 ans –et nous dirions tous la même chose j’en suis certaine. (…) Je n’avais pas de montre à l’époque, je n’avais pas assez d’argent. Les choses ont changé. Mais j’adore pouvoir m’exprimer aussi dans ma façon de m’habiller, comme tout le monde. Est-ce que je me sens détendue ou à l’aise ou est-ce que j’ai envie de me faire remarquer ? Est-ce que j’ai envie d’oser et de prendre des risques ? Vous savez, il existe plusieurs façons de bousculer les choses et j’adore bousculer les choses. Je pense que c’est important et c’est important pour les femmes aujourd’hui de savoir qu’il n’y a pas de mal à ne pas être comme tout le monde.
 
Vous êtes Australienne et vous vivez en Amérique. Où vous sentez vous chez vous ? Avez-vous des conseils à donner pour surmonter le décalage horaire ?

Eh bien on vient de me donner ce conseil, mais je ne sais pas s’il fonctionne parce que je n’ai pas essayé. On m’a dit « Mange deux kiwis. » Quelqu’un d’autre a-t-il entendu parler de ce truc ? Non ? J’ai vraiment beaucoup de mal à dormir  – par exemple la nuit dernière je n’ai pas dormi. J’aurais dû sortir et puis je me suis dit « Non, non, je vais être professionnelle. Il faut que je reste à la maison, j’ai ça demain. » Et je suis restée éveillée toute la nuit dans ma chambre d’hôtel à regarder la TV, à manger ce qu’il y avait dans le mini-bar, vous voyez ? Je me suis même dit « j’aurais dû aller dans ce club. »
 
Et où vous sentez-vous chez vous ?

Avec ma famille. J’ai beaucoup de chance. J’ai un mari et quatre enfants, deux grands enfants et deux petits et puis j’ai une grande famille. Ma sœur a six enfants. C’est avec eux que je me sens chez moi. Partout dans le monde. Etrangement nous pouvons vivre n’importe où dans le monde. Nous emportons un certain nombre de couvertures, d’oreillers et de bougies, mais nous pouvons nous installer à peu près partout. C’est fabuleux. J’ai tourné un film en début d’année au Maroc et mes enfants étaient là, on vivait dans des tentes. En arrivant au début, j’étais quelque peu sous le choc et on a fini par se promener et marchander dans les souks. Et je suis si fière de ça parce que nous sommes cosmopolites. Pouvoir en faire profiter mes enfants est important pour moi.
 
Quel genre de montre choisiriez-vous pour vos  filles ?

Ce sont elles qui choisissent. J’aimerais pouvoir dire que je choisis, mais en fait, je leur donne énormément de liberté dans leur façon de s’habiller. Je ne laisse pas ma propre sensibilité les influencer. Donc elles descendent chaque matin et elles se sont habillées toutes seules. Elles ne portent pas encore de montre. Mais je sais que…
 
Une recommandation à leur faire si vous pouviez ?

Je ne sais pas. Une montre jouet pour commencer. Quelque chose que l’on peut perdre.
 
Les hommes de petite taille sont souvent intimidés par les femmes plus grandes. Quel conseil pouvez-vous donner à un homme de petite taille s’il veut impressionner une grande femme ?

Tenez-vous bien droit et ne vous inquiétez pas, parce que je suis toujours sortie avec des hommes plus petits que moi. Je ne suis jamais sortie avec un homme plus grand. Et je ne vais pas vous dire : « on fait tous la même taille une fois allongés ». C’est ce que beaucoup d’hommes m’ont dit. 

Montres-de-luxe.com | Publié le 23 Octobre 2014 | Lu 541 fois






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