En tout, dans les 70 lots seront proposés à la vente, chacun étant décrit, analysé et authentifié par les meilleurs experts, associés à Emmanuel Breguet, vice-président de Breguet en charge du Patrimoine et descendant du fondateur (côté « messieurs »).
Les lots de cette vente historique proviennent de collectionneurs privés, dont une branche de la famille Breguet elle-même, descendante du maître par les femmes. Constituée au fil des derniers mois, cet ensemble de près de soixante-dix pièces couvre toutes les périodes de l’histoire de la maison, depuis la fin du 18e siècle jusqu’à la fin du 20e.
Chaque garde-temps se distingue par son intérêt patrimonial et illustre la richesse de la production Breguet. Si toutes les pièces présentent un caractère exceptionnel, certaines sont considérées comme majeures.
Les lots de cette vente historique proviennent de collectionneurs privés, dont une branche de la famille Breguet elle-même, descendante du maître par les femmes. Constituée au fil des derniers mois, cet ensemble de près de soixante-dix pièces couvre toutes les périodes de l’histoire de la maison, depuis la fin du 18e siècle jusqu’à la fin du 20e.
Chaque garde-temps se distingue par son intérêt patrimonial et illustre la richesse de la production Breguet. Si toutes les pièces présentent un caractère exceptionnel, certaines sont considérées comme majeures.
Coup de projecteur sur quelques-unes des montres phares de la vente
En annonçant la vente au printemps dernier, Sotheby’s avait déjà révélé la toute première pièce de la collection et non des moindres : une montre perpétuelle à tact réalisée pour le roi George IV en 1827. Portant le N°4548, elle affiche la date ainsi que la réserve de marche.
Parmi les pièces remarquables de cette collection figure également la montre N°1675, au boîtier rectangulaire à pattes en or Osmior brossé et or rose, dotée d’un cadran brossé et d’index cubistes appliqués. Cette création atypique date de 1926.
La vente comprendra également un rarissime tourbillon datant de l’époque du fondateur, le N°1890, équipé d’un échappement naturel et acquis à l’origine par un comte russe par l’intermédiaire de l’agent Breguet en Russie.
En annonçant la vente au printemps dernier, Sotheby’s avait déjà révélé la toute première pièce de la collection et non des moindres : une montre perpétuelle à tact réalisée pour le roi George IV en 1827. Portant le N°4548, elle affiche la date ainsi que la réserve de marche.
Parmi les pièces remarquables de cette collection figure également la montre N°1675, au boîtier rectangulaire à pattes en or Osmior brossé et or rose, dotée d’un cadran brossé et d’index cubistes appliqués. Cette création atypique date de 1926.
La vente comprendra également un rarissime tourbillon datant de l’époque du fondateur, le N°1890, équipé d’un échappement naturel et acquis à l’origine par un comte russe par l’intermédiaire de l’agent Breguet en Russie.
On notera aussi une montre à tact en or jaune et émail gris, le N°1052, dont la flèche externe est également en or. Décoré d’émail, son boîtier est rehaussé de perles. Elle a été vendue pour la première fois en 1803 et possède un échappement spectaculaire.
Des pièces Art déco viennent également enrichir la collection, notamment une montre à heures sautantes en or blanc datant de 1930, le N°1810. Deux chronomètres de marine, achevés respectivement en 1806 et 1818, seront également proposés, commencés pendant la Révolution française, ils sont les plus anciens que l’on connaisse.
Relevons également deux montres-bracelets particulièrement rares : la montre en acier N°921, intégrant une loupe avec règle à calcul, ainsi qu’un Type XX de 1954 doté d’une lunette en or, produit à seulement deux exemplaires.
Des pièces Art déco viennent également enrichir la collection, notamment une montre à heures sautantes en or blanc datant de 1930, le N°1810. Deux chronomètres de marine, achevés respectivement en 1806 et 1818, seront également proposés, commencés pendant la Révolution française, ils sont les plus anciens que l’on connaisse.
Relevons également deux montres-bracelets particulièrement rares : la montre en acier N°921, intégrant une loupe avec règle à calcul, ainsi qu’un Type XX de 1954 doté d’une lunette en or, produit à seulement deux exemplaires.
Cette vente s’étend jusqu’au XXIe siècle avec une pièce hautement symbolique de cette année anniversaire : la Classique Souscription 2025, portant le numéro individuel 250. Fidèle à sa tradition, chaque montre Breguet arbore un numéro unique compris entre 250 et 5250. Cette montre Classique Souscription est donc la toute première de la série…
C’est avec ce modèle que la maison Breguet a lancé ses festivités du 250e anniversaire en avril dernier, dans la ville de Paris où Abraham-Louis Breguet fonde son atelier en 1775. Elle rend hommage à la célèbre montre de poche dite de Souscription, lancée au sortir de la Révolution française et proposée selon un principe novateur : l’acquéreur versait un quart du prix à la commande.
Plus de deux siècles plus tard, Breguet a choisi de conserver ce principe d’acquisition pour son modèle anniversaire. Le produit de la vente de cette pièce contribuera aux actions de mécénat menées par Montres Breguet depuis 2006 à Versailles, notamment pour la restauration du Petit-Trianon et de ses abords, si chers à la reine Marie-Antoinette.
Derrière son allure épurée de montre mono-aiguille, la Classique Souscription 2025 recèle une multitude de détails. Son aiguille justement, une Breguet, est bleuie individuellement à la flamme, selon un procédé entièrement manuel qui exige une maîtrise parfaite : un temps de chauffe trop court ou trop long rend la pièce inutilisable.
Son cadran ensuite en émail incarne l’esthétique sobre et intemporelle chère à Breguet. Il présente les célèbres chiffres arabes Breguet et un chemin de fer minuté, indiquant les heures ainsi que les repères des 5, 10, 15 et 30 minutes.
« Cette montre est le trait d’union entre ce que nous souhaitons partager de l’histoire de Breguet et notre volonté de perpétuer cette histoire en mouvement » souligne pour l’occasion Gregory Kissling, CEO de la marque.
C’est avec ce modèle que la maison Breguet a lancé ses festivités du 250e anniversaire en avril dernier, dans la ville de Paris où Abraham-Louis Breguet fonde son atelier en 1775. Elle rend hommage à la célèbre montre de poche dite de Souscription, lancée au sortir de la Révolution française et proposée selon un principe novateur : l’acquéreur versait un quart du prix à la commande.
Plus de deux siècles plus tard, Breguet a choisi de conserver ce principe d’acquisition pour son modèle anniversaire. Le produit de la vente de cette pièce contribuera aux actions de mécénat menées par Montres Breguet depuis 2006 à Versailles, notamment pour la restauration du Petit-Trianon et de ses abords, si chers à la reine Marie-Antoinette.
Derrière son allure épurée de montre mono-aiguille, la Classique Souscription 2025 recèle une multitude de détails. Son aiguille justement, une Breguet, est bleuie individuellement à la flamme, selon un procédé entièrement manuel qui exige une maîtrise parfaite : un temps de chauffe trop court ou trop long rend la pièce inutilisable.
Son cadran ensuite en émail incarne l’esthétique sobre et intemporelle chère à Breguet. Il présente les célèbres chiffres arabes Breguet et un chemin de fer minuté, indiquant les heures ainsi que les repères des 5, 10, 15 et 30 minutes.
« Cette montre est le trait d’union entre ce que nous souhaitons partager de l’histoire de Breguet et notre volonté de perpétuer cette histoire en mouvement » souligne pour l’occasion Gregory Kissling, CEO de la marque.