Lors du SIHH de l’année passée, il y a eu un grand moment de tristesse. Le fondateur de la Maison, Walter Lange, est décédé. Qu’avez-vous ressenti ?
Je m’en souviens parfaitement. Nous étions au traditionnel cocktail de Lange lors de la première soirée du SIHH, et à la fin de mon discours de bienvenue, j’ai demandé aux invités d’adresser leurs meilleures pensées à Walter Lange, car il était hospitalisé, j’étais très optimiste et il semblait qu’il allait de mieux en mieux.
Mais le lendemain, lorsque je suis arrivé au salon, j’ai dû annoncer la mauvaise nouvelle. Cela m’a réconforté de voir le grand nombre de personnes venues vers nous afin d’exprimer leurs condoléances. Cela a montré ô combien il était respecté dans le monde de l’horlogerie. Un an après, vous avez décidé qu’il est temps de commémorer les accomplissements de sa vie.
Comment avez-vous pris cette décision ?
Après les funérailles, nous étions tous à s’interroger : « Comment créer une montre qui reflète les intentions et la personnalité de notre fondateur ? ». Nous nous sommes dits que le plus grand souhait de Walter Lange était de créer une montre avec une seconde sautante basée sur l’historique brevet de 1877. Nous avions toujours tardé sur cette édition, et, pour être honnête, nous ne voulions pas vraiment le faire. Nous avions déjà lancé la Richard Lange Jumping Seconds, qui était plus avancée techniquement grâce à l’échappement de la force constante. Mais une édition limitée pour rendre hommage à Walter Lange, c’était la parfaite chose à faire.
Il y en existe un nombre très précis. Comment avez-vous déterminé le nombre de modèles à réaliser ?
L’idée était de définir un nombre lié à Walter Lange. Il avait créé 145 montres en or blanc, 90 en or rose et 27 en or jaune, qui était d’ailleurs son matériau favori. Ces nombres inhabituels venaient de différents évènements qui avaient marqué l’histoire de la famille Lange. Ferdinand Adolph Lange, avait à l’origine établit la Maison Lange le 7 Décembre 1845. Puis 145 années plus tard, le 7 Décembre 1990, Walter Lange déposait Lange Uhren GmbH. Il y a précisément 27 ans entre cette date et le 7 Décembre 2017, le jour où l’hommage à Walter Lange a eu lieu. C’est unique dans le monde de l’horlogerie. Et nous avons développé une pièce unique en acier inoxydable avec un cadran noir en émail.
Ce modèle en acier est la pièce iconique de cette série. Pourquoi avez-vous choisi l’acier ?
Parce que chez A. Lange & Sôhne, l’acier est le matériau le plus exotique. Cette montre est unique et caractéristique du mélange de matériaux rares. Le nombre de montres Lange avec un boitier en acier se compte sur les doigts d’une main. Et avec un cadran noir en émail, le niveau de complication est au plus haut. Pour parfaire le tout, la montre sera équipée d’un nouveau mouvement, qui l’a rend encore plus unique.
Je m’en souviens parfaitement. Nous étions au traditionnel cocktail de Lange lors de la première soirée du SIHH, et à la fin de mon discours de bienvenue, j’ai demandé aux invités d’adresser leurs meilleures pensées à Walter Lange, car il était hospitalisé, j’étais très optimiste et il semblait qu’il allait de mieux en mieux.
Mais le lendemain, lorsque je suis arrivé au salon, j’ai dû annoncer la mauvaise nouvelle. Cela m’a réconforté de voir le grand nombre de personnes venues vers nous afin d’exprimer leurs condoléances. Cela a montré ô combien il était respecté dans le monde de l’horlogerie. Un an après, vous avez décidé qu’il est temps de commémorer les accomplissements de sa vie.
Comment avez-vous pris cette décision ?
Après les funérailles, nous étions tous à s’interroger : « Comment créer une montre qui reflète les intentions et la personnalité de notre fondateur ? ». Nous nous sommes dits que le plus grand souhait de Walter Lange était de créer une montre avec une seconde sautante basée sur l’historique brevet de 1877. Nous avions toujours tardé sur cette édition, et, pour être honnête, nous ne voulions pas vraiment le faire. Nous avions déjà lancé la Richard Lange Jumping Seconds, qui était plus avancée techniquement grâce à l’échappement de la force constante. Mais une édition limitée pour rendre hommage à Walter Lange, c’était la parfaite chose à faire.
Il y en existe un nombre très précis. Comment avez-vous déterminé le nombre de modèles à réaliser ?
L’idée était de définir un nombre lié à Walter Lange. Il avait créé 145 montres en or blanc, 90 en or rose et 27 en or jaune, qui était d’ailleurs son matériau favori. Ces nombres inhabituels venaient de différents évènements qui avaient marqué l’histoire de la famille Lange. Ferdinand Adolph Lange, avait à l’origine établit la Maison Lange le 7 Décembre 1845. Puis 145 années plus tard, le 7 Décembre 1990, Walter Lange déposait Lange Uhren GmbH. Il y a précisément 27 ans entre cette date et le 7 Décembre 2017, le jour où l’hommage à Walter Lange a eu lieu. C’est unique dans le monde de l’horlogerie. Et nous avons développé une pièce unique en acier inoxydable avec un cadran noir en émail.
Ce modèle en acier est la pièce iconique de cette série. Pourquoi avez-vous choisi l’acier ?
Parce que chez A. Lange & Sôhne, l’acier est le matériau le plus exotique. Cette montre est unique et caractéristique du mélange de matériaux rares. Le nombre de montres Lange avec un boitier en acier se compte sur les doigts d’une main. Et avec un cadran noir en émail, le niveau de complication est au plus haut. Pour parfaire le tout, la montre sera équipée d’un nouveau mouvement, qui l’a rend encore plus unique.
Combien de temps cela a pris de développer la 1815 « Hommage à Walter Lange » ?
Cela a pris 9 mois, ce qui est habituel avec la fine horlogerie car c’est un challenge de développer un mouvement dans une période de temps aussi courte. Au début, j’avais des doutes sur la faisabilité de ce projet dans les délais. Mais l’équipe développement a rendu l’impossible possible.
Quelle est l’histoire de la trotteuse sautante ?
Il y a une grande histoire de famille derrière cette innovation. Elle a été inspirée par une invention de Ferdinand Adolph Lange, qui a été légèrement améliorée par ses fils Richard et Emil, et brevetée en 1877. Elle combine continuellement une petite aiguille des secondes coureuses à 6 heures avec une trotteuse sautante qui indique chaque seconde précisément. Elle peut être démarrée et arrêtée pour mesurer une courte période de temps. C’est presque comme son prédécesseur le chronographe.
Quelle est l’idée derrière cette vente aux enchères à but caritatif ?
Cette montre incarne Walter Lange. Il soutenait également des causes humanitaires. Il pensait toujours aux autres au-delà de sa propre entreprise.
A qui sera reversé l’argent de cette vente aux enchères ?
Le nom de l’association que nous avons choisie est Children Action. Ils utiliseront cet argent pour venir en aide aux enfants qui en ont besoin. Ils ont le projet de prodiguer des soins médicaux et un support psychologique aux enfants grâce à des experts. Et il y a également une dernière chose : le fondateur de Children Action, Bernard Sabrier supportera les frais généraux et administratifs. De fait, la totalité de la somme servira à venir en aide aux enfants.
Selon vous, qui pourrait acquérir cette montre ?
Je pense qu’il y aura beaucoup de personnes intéressées par cette édition. Je suis sûr que le fait que ce soit une pièce unique et que l’argent soit reversé à une association caritative, va attirer beaucoup d’amateurs à travers le monde. Je suis ravi d’avoir Aurel Bacs comme partenaire pour ce projet. Il est derrière cette idée et fera tout son possible pour assurer le succès de cette vente.
Pourquoi avez-vous décidé de vendre cette montre aux enchères et non dans le circuit normal de distribution ?
La vente aux enchères est le meilleur moyen de définir efficacement et équitablement la véritable valeur de cette pièce unique.
Cela a pris 9 mois, ce qui est habituel avec la fine horlogerie car c’est un challenge de développer un mouvement dans une période de temps aussi courte. Au début, j’avais des doutes sur la faisabilité de ce projet dans les délais. Mais l’équipe développement a rendu l’impossible possible.
Quelle est l’histoire de la trotteuse sautante ?
Il y a une grande histoire de famille derrière cette innovation. Elle a été inspirée par une invention de Ferdinand Adolph Lange, qui a été légèrement améliorée par ses fils Richard et Emil, et brevetée en 1877. Elle combine continuellement une petite aiguille des secondes coureuses à 6 heures avec une trotteuse sautante qui indique chaque seconde précisément. Elle peut être démarrée et arrêtée pour mesurer une courte période de temps. C’est presque comme son prédécesseur le chronographe.
Quelle est l’idée derrière cette vente aux enchères à but caritatif ?
Cette montre incarne Walter Lange. Il soutenait également des causes humanitaires. Il pensait toujours aux autres au-delà de sa propre entreprise.
A qui sera reversé l’argent de cette vente aux enchères ?
Le nom de l’association que nous avons choisie est Children Action. Ils utiliseront cet argent pour venir en aide aux enfants qui en ont besoin. Ils ont le projet de prodiguer des soins médicaux et un support psychologique aux enfants grâce à des experts. Et il y a également une dernière chose : le fondateur de Children Action, Bernard Sabrier supportera les frais généraux et administratifs. De fait, la totalité de la somme servira à venir en aide aux enfants.
Selon vous, qui pourrait acquérir cette montre ?
Je pense qu’il y aura beaucoup de personnes intéressées par cette édition. Je suis sûr que le fait que ce soit une pièce unique et que l’argent soit reversé à une association caritative, va attirer beaucoup d’amateurs à travers le monde. Je suis ravi d’avoir Aurel Bacs comme partenaire pour ce projet. Il est derrière cette idée et fera tout son possible pour assurer le succès de cette vente.
Pourquoi avez-vous décidé de vendre cette montre aux enchères et non dans le circuit normal de distribution ?
La vente aux enchères est le meilleur moyen de définir efficacement et équitablement la véritable valeur de cette pièce unique.
