Jeanrichard, fort logiquement, a choisi l’une de ses montres les plus populaires, l’Aquascope, pour rendre hommage à quinze décennies de relations entre la Suisse et le Japon.
Pour célébrer cette occasion, comme il se doit, la marque a doté sa plongeuse (étanche 300 mètres) d’un beau cadran s’inspirant d’une estampe de Katsushika Hokusai (1760–1849), qui est sans doute l'un des meilleurs artistes ukiyo-e de l'histoire du Japon.
« Nous sommes fiers de dévoiler ce modèle unique en hommage à cet anniversaire commun à la Suisse et au Japon » a déclaré Bruno Grande, directeur général de la marque horlogère. Et d’ajouter : « En 1681, Daniel Jeanrichard est devenu le tout premier horloger suisse à construire un mouvement de montre. C'est pourquoi nous apprécions particulièrement l'esprit pionnier de la délégation qui s'est rendue au Japon il y a 150 ans ».
« On imagine aisément, poursuit Bruno Grande, que ses membres étaient poussés par leur passion pour le succès et l'accomplissement d'objectifs extraordinaires. Et quelle meilleure façon de célébrer le 150ème anniversaire des relations entre ces deux pays que de créer des mains d'un horloger suisse une montre unique qui rend hommage à l'un des plus grands artistes japonais de tous les temps, Katsushika Hokusai ? »
« Depuis l'âge de cinq ans, disait Hokusai, j'ai la manie de dessiner la forme des choses. Depuis l'âge de 50 ans, j'ai produit un certain nombre de dessins. Pourtant, je ne retiens rien de notable de tout ce que j'ai pu réaliser avant l'âge de 70 ans. C'est à 72 ans que j'ai commencé à comprendre la véritable forme des oiseaux, des animaux, des insectes, des poissons et la vraie nature des plantes et des arbres. Ainsi, à 80 ans, j'aurai progressé. À 90 ans, j'aurai pénétré encore plus loin dans la nature profonde des choses. À 100 ans, j'aurai atteint un état de connaissance supérieur et à 110 ans, chaque point, chaque ligne incarnera la vie en son sein. Je prie seulement que les hommes qui vivront assez longtemps confirment que mes propos sont justes. »
Pour célébrer cette occasion, comme il se doit, la marque a doté sa plongeuse (étanche 300 mètres) d’un beau cadran s’inspirant d’une estampe de Katsushika Hokusai (1760–1849), qui est sans doute l'un des meilleurs artistes ukiyo-e de l'histoire du Japon.
« Nous sommes fiers de dévoiler ce modèle unique en hommage à cet anniversaire commun à la Suisse et au Japon » a déclaré Bruno Grande, directeur général de la marque horlogère. Et d’ajouter : « En 1681, Daniel Jeanrichard est devenu le tout premier horloger suisse à construire un mouvement de montre. C'est pourquoi nous apprécions particulièrement l'esprit pionnier de la délégation qui s'est rendue au Japon il y a 150 ans ».
« On imagine aisément, poursuit Bruno Grande, que ses membres étaient poussés par leur passion pour le succès et l'accomplissement d'objectifs extraordinaires. Et quelle meilleure façon de célébrer le 150ème anniversaire des relations entre ces deux pays que de créer des mains d'un horloger suisse une montre unique qui rend hommage à l'un des plus grands artistes japonais de tous les temps, Katsushika Hokusai ? »
« Depuis l'âge de cinq ans, disait Hokusai, j'ai la manie de dessiner la forme des choses. Depuis l'âge de 50 ans, j'ai produit un certain nombre de dessins. Pourtant, je ne retiens rien de notable de tout ce que j'ai pu réaliser avant l'âge de 70 ans. C'est à 72 ans que j'ai commencé à comprendre la véritable forme des oiseaux, des animaux, des insectes, des poissons et la vraie nature des plantes et des arbres. Ainsi, à 80 ans, j'aurai progressé. À 90 ans, j'aurai pénétré encore plus loin dans la nature profonde des choses. À 100 ans, j'aurai atteint un état de connaissance supérieur et à 110 ans, chaque point, chaque ligne incarnera la vie en son sein. Je prie seulement que les hommes qui vivront assez longtemps confirment que mes propos sont justes. »
Cent-cinquante ans de relations diplomatiques entre le Japon et la Suisse
Il y a 150 ans, le 6 février 1864 plus exactement, un « Traité de commerce et d'amitié » était signé entre la Suisse et le Japon. C'était la fin de l'ère Edo (1602–1868), une période où le Japon (longtemps replié sur lui-même) commençait à ouvrir ses frontières au commerce international.
Aimé Humbert-Droz, originaire de Neuchâtel, fut missionné en avril 1861 par le Conseil fédéral suisse pour mener une délégation officielle au Japon. Son but était de profiter de cette occasion pour créer de nouveaux marchés pour l'industrie horlogère suisse et les manufactures textiles de l'est du pays.
Partisan du libéralisme, Humbert était le président de l'Association des horlogers et membre du Conseil des États suisse. Il joua un rôle essentiel dans la signature de ce traité entre la Suisse et le Japon. Humbert arriva dans le port de Yokohama (près de Tokyo) le 27 avril 1863 sur le Medusa, un vaisseau de guerre néerlandais. Dès qu'il mit le pied à terre, il entama d'âpres négociations avec le gouvernement japonais.
Enfin, le 6 février 1864, les représentants du shogunat Tokugawa et la délégation d'Humbert signèrent un Traité de commerce et d'amitié, le huitième du genre ratifié par le Japon avec un pays étranger. Par la suite, les maisons de commerce suisses de Yokohama furent parmi les principales exportatrices de soie du Japon au XIXème siècle et, en échange, la Suisse exporta tissus et montres en grandes quantités. Le commerce des montres suisses au Japon n'a jamais faibli depuis...
Katsushika Hokusai (1760–1849)
Katsushika Hokusai était un artiste japonais, peintre ukiyo-e et estampeur de l'ère Edo. Il fut influencé par des peintres comme Sesshu et d'autres styles de peinture chinoise. Né à Edo (Tokyo), Hokusai est principalement connu pour sa série d'estampes à partir d’impressions sur bois, les Trente-six vues du mont Fuji, parmi lesquelles on retrouve une œuvre mondialement célèbre, La Grande vague de Kanagawa, créée dans les années 1820.
Il y a 150 ans, le 6 février 1864 plus exactement, un « Traité de commerce et d'amitié » était signé entre la Suisse et le Japon. C'était la fin de l'ère Edo (1602–1868), une période où le Japon (longtemps replié sur lui-même) commençait à ouvrir ses frontières au commerce international.
Aimé Humbert-Droz, originaire de Neuchâtel, fut missionné en avril 1861 par le Conseil fédéral suisse pour mener une délégation officielle au Japon. Son but était de profiter de cette occasion pour créer de nouveaux marchés pour l'industrie horlogère suisse et les manufactures textiles de l'est du pays.
Partisan du libéralisme, Humbert était le président de l'Association des horlogers et membre du Conseil des États suisse. Il joua un rôle essentiel dans la signature de ce traité entre la Suisse et le Japon. Humbert arriva dans le port de Yokohama (près de Tokyo) le 27 avril 1863 sur le Medusa, un vaisseau de guerre néerlandais. Dès qu'il mit le pied à terre, il entama d'âpres négociations avec le gouvernement japonais.
Enfin, le 6 février 1864, les représentants du shogunat Tokugawa et la délégation d'Humbert signèrent un Traité de commerce et d'amitié, le huitième du genre ratifié par le Japon avec un pays étranger. Par la suite, les maisons de commerce suisses de Yokohama furent parmi les principales exportatrices de soie du Japon au XIXème siècle et, en échange, la Suisse exporta tissus et montres en grandes quantités. Le commerce des montres suisses au Japon n'a jamais faibli depuis...
Katsushika Hokusai (1760–1849)
Katsushika Hokusai était un artiste japonais, peintre ukiyo-e et estampeur de l'ère Edo. Il fut influencé par des peintres comme Sesshu et d'autres styles de peinture chinoise. Né à Edo (Tokyo), Hokusai est principalement connu pour sa série d'estampes à partir d’impressions sur bois, les Trente-six vues du mont Fuji, parmi lesquelles on retrouve une œuvre mondialement célèbre, La Grande vague de Kanagawa, créée dans les années 1820.