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La Laureato Squelette Girard-Perregaux par Tiago Mesquita da Cunha de chez Bucherer


Pour cette nouvelle chronique, Tiago Mesquita da Cunha, conseiller de vente chez Bucherer à Paris, a choisi de mettre en avant la Laureato Squelette en acier de chez Girard-Perregaux. Une montre sportive de 42mm qui met en exergue de très belle manière, son côté très horloger.


Lorsque l’on pense à une montre, on a immédiatement en tête une « simple » trois aiguilles nous donnant la mesure du temps. Les connaisseurs penseront plutôt à cette vieille automatique au charme désuet léguée par leur grand-père tandis que les autres, imagineront un modèle à quartz de base.  
 
S’il s’avère qu’elle fut disruptive lors de son lancement dans les années 70, la montre à quartz est aujourd’hui légèrement dépassée. Dépassée par la technologie, par notre téléphone et plus simplement, par notre mode de vie. Un mode de vie qui de plus en plus, nous enjoint de ne plus rien posséder sur le long-terme. Ni maison, ni voiture, ni téléphone.
 
A l’ère du leasing et du consommable, posséder un garde-temps mécanique apparait donc comme une gageure, un acte décalé. Pourtant, cet objet de désir, connait une demande sans précédent sur le marché, ce, depuis des années et des années. Cet accessoire du quotidien à la grâce intemporelle et à la longévité programmée, sera assurément le témoin d’une vie (à condition d’être entretenu…).
 
Ce mouvement mécanique qui donne l’heure, fruit d’une évolution riche et complexe et d’un savoir-faire ancestral, fascine encore et toujours. Quel premier propriétaire n’a pas regardé amoureusement le fond transparent de sa tocante pour observer la course gracieuse de son échappement ? Quel collectionneur n’a pas écouté le tic-tac régulier de sa trotteuse ?

Aujourd’hui, cette possibilité d’observer le calibre de sa montre à travers le fond de boite, est catalogué comme « plaisir égoïste de collectionneur ». Egoïste, car c’est uniquement en l’ôtant de son poignet qu’on peut admirer ses rouages, ses pignons, ses vis, son ressort… Une fois la belle remise à sa place, le mouvement se dérobe à la face du monde. Sauf… Sauf si vous possédez un modèle dit « squeletté ». Squeletté, car le cadran « disparait » pour laisser place à sa mécanique de précision.  
 
La maison Girard-Perregaux, créée en 1791 est de celles-ci. Elle dévoile sa toute première Laureato en 1975. Fruit du travail d’un architecte milanais, elle a ceci de particulier qu’elle propose une lunette octogonale sur un bracelet intégré. Mais le boitier reste rond, globalement. La beauté de cette pièce se dégage des courbes de sa boite contrastant avec la rigueur de sa forme octogonale.
 
En 2017, GP, fait évoluer cette collection et propose une version sans cadran. Squelettée donc. Naturellement, réaliser une montre squelettée ne consiste pas uniquement à retirer le cadran. Ce serait bien trop simple. L’architecture du mouvement doit être repensée. Il faut aussi que l’ensemble reste harmonieux et que la transparence soit naturelle. Un travail complexe et des savoir-faire ancestraux sont mis en œuvre pour un résultat simple ; et non pas simpliste.

Avec la Laureato squelettée (référence 81015-11-001-11A) en acier, Girard-Perregaux propose une pièce d’exception. L’ajourage complet des composants, réalisé à la main, offre un niveau de finition exceptionnel. La masse oscillante n’est pas oubliée ; son ajourage permet même d’apercevoir la peau du porteur.
 
L’absence de cadran entraine la pose d’index suspendus qui, couplés à l’échappement positionné sur la partie supérieure du mouvement, attirent l’œil et donnent de la profondeur au tout. Le barillet, lui aussi est révélé au grand jour, avec un positionnement à 5h, il équilibre la « rondeur » de l’échappement.
 
Si la part belle est faite à l’esthétique de la pièce, la technique n’est pas en reste… Cette montre est animée par le calibre maison GP01800-0006 qui, fort de ses 173 composants, bat à une alternance de 4Hz et offre une belle autonomie de 54 heures. Son balancier à inertie variable assure quant à lui, une grande précision dans la marche du mouvement.

En proposant un gabarit de 42mm de diamètre en acier (mais existe également en or), GP présente un bon compromis entre portabilité du modèle au poignet -du moins pour le plus grand nombre- et visibilité des composants. De plus, ses 100 mètres d’étanchéité assurent au porteur une quiétude quant à son utilisation au quotidien.
 
Ce type de montre, manufacturé par Girard-Perregaux, assure aux amoureux de l’horlogerie, mais aussi aux plus néophytes, la chance et le bonheur d’admirer un mécanisme complet en plein fonctionnement. Un garde-temps aux dimensions modernes mais respectueux d’un savoir-faire et d’une tradition helvète d’excellence.  

Bucherer

12, boulevard des Capucines,
75009 Paris

Ouvert du lundi au samedi, de 9h30 à 19h

Montres-de-luxe.com | Publié le 11 Octobre 2018 | Lu 3316 fois






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