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La Petite Seconde Metropolis Louis Erard x The Horophile


En cette rentrée 2023, la maison horlogère Louis Erard, dirigée par Manuel Emch, vient de dévoiler une nouvelle collaboration avec The Horophile, consultant horloger. Résultat ? Cette collection de trois montres La Petite Seconde Metropolis dotées de boitiers de 39mm, de calibres automatiques et de beaux cadrans « néo déco ». Trois éditions limitées de 59 pièces. Compter 2.300 francs suisses.



En 1927, Fritz Lang tournait le premier véritable film de science-fiction : Metropolis. Un chef d’œuvre du 7ème art dont l’histoire, très sombre, est censée se dérouler en 2026. « Demain » donc.
 
2023 : la maison horlogère Louis Erard propose en collaboration avec The Horophile (Amr Sindi) une collection de trois montres baptisée Le Petite Seconde Metropolis. Trois garde-temps que l’on aurait pu imaginer aux poignets des protagonistes de ce film d’anticipation...
 
Cette montre en acier de 39 mm (étanche à 50 mètres) avec sa couronne signature « LE » (seul endroit où la marque apparait) est disponible en trois variations (anthracite, saumon, brun) dans un style Art déco, d’inspiration new-yorkaise et revisité dans un esprit résolument contemporain, le néo déco, qui s’annonce comme un nouveau style, associant Art déco et esprit contemporain !

Ces montres sont pensées comme une collection dans la collection. « Une base sur laquelle d’autres séries spéciales pourraient être bâties », évoque Amr Sindi. Le point de départ de la création fut le travail sur la typographie.
 
Avec une ligne de recherche : « Réinterpréter des chiffres Art déco.» Un travail de fond est effectué, de la sélection de la police de caractère jusqu’à son dessin final. Les chiffres sont architecturés, ouverts, ajourés comme des éléments de façade. Un jeu de lignes qui provoque son petit effet visuel : les index sont-ils rapportés ou gravés ?
 
La petite seconde, quant à elle, n’est pas indexée, simplement marquée d’un point. « La conception du cadran et des aiguilles est venue ensuite » explique The Horophile. Comment afficher les chiffres ? Droit ? Circulaire ?

Ils seront circulaires, comme posés sur un disque. Le motif du disque devient à son tour central, travaillé graphiquement en deux dimensions pour souligner les deux espaces d’affichage du temps : le grand cadran heure minute et le sous-cadran de la seconde.
 
Le disque est aussi travaillé en trois dimensions, au centre de la montre, avec une série de sillons concentriques, en godrons, pour donner de la matérialité au cadran et accrocher la lumière.

Les aiguilles bâtons « Empire » reprennent un motif du patrimoine universel : l’Empire State Building, gratte-ciel Art déco emblème de la modernité.

« Là encore, un soin maniaque a été porté aux détails, aux proportions, étage par étage, des fondations jusqu’à la flèche, et au squelettage, au centre. Pour créer au final une petite skyline mobile sur ciel disque, pur, sans logo » souligne la marque dans son communiqué.
 
Cette création se décline en trois variations : anthracite, saumon, brun. Aiguilles et chiffres doré rouge 5N sur les cadrans anthracite et brun, anthracite et noirs sur le cadran saumon. L’accord des tons se poursuit sur le bracelet, en cuir de veau grainé : brun froid sur la version anthracite, noir sur la saumon, chocolat sur la brune.
 
Cette montre automatique (calibre Sellita SW261 visible à travers un fond transparent) est produite en 178 exemplaires, 3 fois 59 pièces plus un modèle unique pour The Horophile.

Montres-de-luxe.com | Publié le 30 Août 2023 | Lu 4175 fois





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