Par sa décision du 15 mars 2012, le Conseil national aide la FH à conserver durablement ses 50.000 emplois en Suisse, dont 1.000 places d’apprentissage. S’agissant des produits industriels, dont les montres en particulier, le Conseil national admet dans le projet Swissness que 60% au moins du prix de revient doivent être réalisés en Suisse. Les frais de recherche et de développement peuvent dorénavant aussi être pris en compte.
Aujourd’hui, souligne encore le communiqué de la FH, « des montres presque entièrement produites en Chine sont vendues légalement sous le label Swiss made. C’est un abus contre lequel s’élève la présente décision. Dans le contexte des délibérations parlementaires, la règle des 60% est donc aussi combattue par des entreprises qui ont 90% (!) de leurs emplois en Asie. Cela doit changer ».
Et d’ajouter : « les nombreuses petites, moyennes et grandes entreprises de la FH ont à cœur de maintenir l’existence d’un tissu industriel de fabricants et de sous-traitants en Suisse. Une marque Suisse forte et crédible crée des emplois dans toute la chaîne de création de valeur, tant chez les horlogers que chez les sous-traitants, ce qui permettra également de développer et de renforcer durablement la production en Suisse ».
Une marque Suisse bien protégée empêche aussi que des sociétés étrangères achètent des entreprises horlogères suisses, délocalisent la production dans des pays étrangers à bas salaires et puissent malgré tout offrir légalement leurs produits avec le label Swiss made.
La mise en œuvre du projet Swissness n’empêchera pas le déroulement de processus de travail dans des pays où les salaires sont moins élevés et l’importation de pièces détachées en provenance de ces pays. Mais le label Swiss made ne doit plus être utilisé de façon abusive.
Le projet passe maintenant au Conseil des Etats. La FH est convaincue que le Conseil national a pris la bonne décision et continuera à s’investir dans la suite du processus législatif en faveur de la protection durable des emplois en Suisse.
Source : FH
Aujourd’hui, souligne encore le communiqué de la FH, « des montres presque entièrement produites en Chine sont vendues légalement sous le label Swiss made. C’est un abus contre lequel s’élève la présente décision. Dans le contexte des délibérations parlementaires, la règle des 60% est donc aussi combattue par des entreprises qui ont 90% (!) de leurs emplois en Asie. Cela doit changer ».
Et d’ajouter : « les nombreuses petites, moyennes et grandes entreprises de la FH ont à cœur de maintenir l’existence d’un tissu industriel de fabricants et de sous-traitants en Suisse. Une marque Suisse forte et crédible crée des emplois dans toute la chaîne de création de valeur, tant chez les horlogers que chez les sous-traitants, ce qui permettra également de développer et de renforcer durablement la production en Suisse ».
Une marque Suisse bien protégée empêche aussi que des sociétés étrangères achètent des entreprises horlogères suisses, délocalisent la production dans des pays étrangers à bas salaires et puissent malgré tout offrir légalement leurs produits avec le label Swiss made.
La mise en œuvre du projet Swissness n’empêchera pas le déroulement de processus de travail dans des pays où les salaires sont moins élevés et l’importation de pièces détachées en provenance de ces pays. Mais le label Swiss made ne doit plus être utilisé de façon abusive.
Le projet passe maintenant au Conseil des Etats. La FH est convaincue que le Conseil national a pris la bonne décision et continuera à s’investir dans la suite du processus législatif en faveur de la protection durable des emplois en Suisse.
Source : FH