Outre les très nombreuses évolutions techniques et technologiques, cette « migration » de la montre sur nos avant-bras a marqué une véritable révolution : celle de pouvoir enfin admirer -et exhiber- son garde-temps favori.
Cette profonde évolution des mœurs aurait cependant, très certainement déplu au Roi Louis XVI et choqué toute sa cour. En effet, les us et coutumes du 18ème siècle imposaient le port des montres précieuses de manière fort discrète, voire totalement cachée…
La montre moderne, en venant habiller sportivement ou élégamment nos poignets est-elle devenue un simple objet ostentatoire, signe de pouvoir et de richesse ? Non ! Il n’en est rien, bien heureusement...
La montre est bien plus qu’un simple accessoire. C’est un objet « vivant » qui fait corps avec son propriétaire et qui demeure le prolongement physique, esthétique et émotionnel de celui ou de celle qui la porte.
Cette profonde évolution des mœurs aurait cependant, très certainement déplu au Roi Louis XVI et choqué toute sa cour. En effet, les us et coutumes du 18ème siècle imposaient le port des montres précieuses de manière fort discrète, voire totalement cachée…
La montre moderne, en venant habiller sportivement ou élégamment nos poignets est-elle devenue un simple objet ostentatoire, signe de pouvoir et de richesse ? Non ! Il n’en est rien, bien heureusement...
La montre est bien plus qu’un simple accessoire. C’est un objet « vivant » qui fait corps avec son propriétaire et qui demeure le prolongement physique, esthétique et émotionnel de celui ou de celle qui la porte.
Au-delà de l’outil élaboré capable de lire le temps, de mesurer et de calculer de nombreuses équations temporelles, la montre est un objet mécanique qui se rattache directement à tout un ensemble de facteurs tels que l’histoire, le pouvoir, la technique, la technologie, l’héritage ou encore, le design.
Notre sensibilité et nos affinités –face à ces paramètres hétéroclites– détermineront ensuite, bien souvent, nos préférences et notre choix final quant à l’acquisition d’une montre, qu’elle soit vintage ou moderne.
L’histoire et la technique
Rappelons que la majorité des grandes complications contemporaines qui se trouvent de nos jours intégrées dans les boîtiers de nos montres modernes ont été inventées entre 1777 -avec la première montre à remontage automatique- et 1936, avec l’apparition de la fonction « retour en vol ».
De nombreux passionnés se tourneront donc naturellement vers des montres équipées de fonctions historiques comme le chronographe, le quantième perpétuel, la fonction GMT ou réveil, l’équation du temps, la capacité à nager en eau profonde, la fonction de retour en vol ou encore, une petite ou grande sonnerie, pour assouvir leur rattachement à la technique horlogère et à son évolution à travers le temps.
Ainsi, en portant sur l’avant-bras un petit morceau d’« histoire », ces derniers bénéficieront par la même occasion, des performances et des spécificités d’une ou plusieurs complications horlogères qui se sont accumulées.
Notre sensibilité et nos affinités –face à ces paramètres hétéroclites– détermineront ensuite, bien souvent, nos préférences et notre choix final quant à l’acquisition d’une montre, qu’elle soit vintage ou moderne.
L’histoire et la technique
Rappelons que la majorité des grandes complications contemporaines qui se trouvent de nos jours intégrées dans les boîtiers de nos montres modernes ont été inventées entre 1777 -avec la première montre à remontage automatique- et 1936, avec l’apparition de la fonction « retour en vol ».
De nombreux passionnés se tourneront donc naturellement vers des montres équipées de fonctions historiques comme le chronographe, le quantième perpétuel, la fonction GMT ou réveil, l’équation du temps, la capacité à nager en eau profonde, la fonction de retour en vol ou encore, une petite ou grande sonnerie, pour assouvir leur rattachement à la technique horlogère et à son évolution à travers le temps.
Ainsi, en portant sur l’avant-bras un petit morceau d’« histoire », ces derniers bénéficieront par la même occasion, des performances et des spécificités d’une ou plusieurs complications horlogères qui se sont accumulées.
L’héritage
Il n’y a rien de plus beau et de plus émouvant que d’hériter de la montre portée par son père ou son grand-père. Et de la porter, assurant ainsi, une sorte de continuité… Patek Philippe fut, par ses campagnes de communication (On ne possède jamais vraiment une Patek…), la première grande maison à comprendre ce sentiment très fort qu’offre la transmission patrimoniale et transgénérationnelle d’un garde-temps familial.
Le corps n’est qu’éphémère. En revanche, l’Horlogerie, tout comme l’art, traverse le temps et ravit des générations de passionnés de père en fils. Acquérir une montre permet non seulement d’enrichir son patrimoine matériel (pour la plupart) et immatériel, mais aussi de transmettre aux générations à venir la passion et l’amour pour les belles montres.
Le design et la beauté
La beauté d’une montre, critère très subjectif et tout à fait personnel certes, demeure tout de même l’un des points les plus importants lorsqu’on décide d’acquérir un nouveau garde-temps.
L’esthétique, le design et la fluidité des lignes d’un boitier par exemple, vont jouer directement sur nos sentiments pour faire jaillir instinctivement un « j’aime » ou « je n‘aime pas » sans que nous ayons eu le temps de prendre en considération les spécificités purement techniques de la montre.
C’est tout simplement un « coup de cœur ». C’est là qu’on s’aperçoit qu’une montre, bien plus que la plupart des objets, a la capacité de générer un très fort pouvoir de séduction !
Il n’y a rien de plus beau et de plus émouvant que d’hériter de la montre portée par son père ou son grand-père. Et de la porter, assurant ainsi, une sorte de continuité… Patek Philippe fut, par ses campagnes de communication (On ne possède jamais vraiment une Patek…), la première grande maison à comprendre ce sentiment très fort qu’offre la transmission patrimoniale et transgénérationnelle d’un garde-temps familial.
Le corps n’est qu’éphémère. En revanche, l’Horlogerie, tout comme l’art, traverse le temps et ravit des générations de passionnés de père en fils. Acquérir une montre permet non seulement d’enrichir son patrimoine matériel (pour la plupart) et immatériel, mais aussi de transmettre aux générations à venir la passion et l’amour pour les belles montres.
Le design et la beauté
La beauté d’une montre, critère très subjectif et tout à fait personnel certes, demeure tout de même l’un des points les plus importants lorsqu’on décide d’acquérir un nouveau garde-temps.
L’esthétique, le design et la fluidité des lignes d’un boitier par exemple, vont jouer directement sur nos sentiments pour faire jaillir instinctivement un « j’aime » ou « je n‘aime pas » sans que nous ayons eu le temps de prendre en considération les spécificités purement techniques de la montre.
C’est tout simplement un « coup de cœur ». C’est là qu’on s’aperçoit qu’une montre, bien plus que la plupart des objets, a la capacité de générer un très fort pouvoir de séduction !
La richesse et le pouvoir
Selon les pays, l’éducation, la culture et le milieu socio-professionnel dans lequel nous évoluons, la montre peut devenir un signe extérieur de richesse et de pouvoir. Le grand maître de la publicité Jacques Séguéla l’a bien compris en ironisant sur le fait que de ne pas posséder sa « Rolex » à 50 ans était un signe d’échec dans sa vie.
Le raccourci était certes facile. Cependant, il s’agit là d’une réalité. On retrouve cette tendance tout particulièrement dans le milieu du business, du showbiz et du sport où il n’est pas rare d’assister à une course effrénée dans laquelle celui qui exhibera la plus chère, la plus grosse, la plus technique ou la plus rare pensera avoir atteint le summum de l’échelon social.
Triste réalité puisque la plupart du temps, cette course à ces soi-disant « graals horlogers » ne permet d’accéder, in fine, qu’aux premières marches du podium du mauvais goût et de la vantardise…
La vraie valeur d’une montre
Au final, la vraie valeur d’une montre ne se compte donc ni en dollars, ni en once d’or. Elle dépend tout simplement de sa capacité à transmettre des émotions à son propriétaire et à lui seul. Aimer une montre, c’est donc tout simplement avoir réussi à créer un lien sentimental, parfois charnel, avec cet objet tout à fait à part.
C’est ainsi que nos garde-temps représentent un véritable prolongement de nous-même, une sorte d’objet précieux et magique capable de faire vibrer et osciller le cœur de l’homme et de la femme moderne que nous sommes.
Cédric Gordon
Selon les pays, l’éducation, la culture et le milieu socio-professionnel dans lequel nous évoluons, la montre peut devenir un signe extérieur de richesse et de pouvoir. Le grand maître de la publicité Jacques Séguéla l’a bien compris en ironisant sur le fait que de ne pas posséder sa « Rolex » à 50 ans était un signe d’échec dans sa vie.
Le raccourci était certes facile. Cependant, il s’agit là d’une réalité. On retrouve cette tendance tout particulièrement dans le milieu du business, du showbiz et du sport où il n’est pas rare d’assister à une course effrénée dans laquelle celui qui exhibera la plus chère, la plus grosse, la plus technique ou la plus rare pensera avoir atteint le summum de l’échelon social.
Triste réalité puisque la plupart du temps, cette course à ces soi-disant « graals horlogers » ne permet d’accéder, in fine, qu’aux premières marches du podium du mauvais goût et de la vantardise…
La vraie valeur d’une montre
Au final, la vraie valeur d’une montre ne se compte donc ni en dollars, ni en once d’or. Elle dépend tout simplement de sa capacité à transmettre des émotions à son propriétaire et à lui seul. Aimer une montre, c’est donc tout simplement avoir réussi à créer un lien sentimental, parfois charnel, avec cet objet tout à fait à part.
C’est ainsi que nos garde-temps représentent un véritable prolongement de nous-même, une sorte d’objet précieux et magique capable de faire vibrer et osciller le cœur de l’homme et de la femme moderne que nous sommes.
Cédric Gordon