Tout comme notre satellite, la montre possède deux faces uniques : côté cadran, on peut observer la surface éclairée de la Lune vue depuis la Terre, tandis que côté fond, on peut admirer le côté obscur, le « dark side », que seuls les astronautes ont eu le privilège de contempler. La version noircie et décorée du calibre 1861, baptisée calibre 1869 en hommage à l’année du premier alunissage, rappelle le mouvement Moonwatch original.
Rappelons qu’en 1968, Omega utilisait pour la première fois un code couleur dans la collection Speedmaster sur le modèle Speedmaster Racing. Aujourd’hui, le jaune, souvent associé à la vitesse, « semble tout particulièrement adapté à cette montre » estime la marque dans son communiqué.
De fait, les aiguilles du chronographe sont vernies de jaune tandis que l’échelle tachymétrique et la couronne sont revêtues de Superluminova. La thématique jaune et noir s’étend aussi au bracelet en cuir, qui intègre un insert en caoutchouc jaune révélé par des microperforations réalisées à l’aide d’un outil de fraisage.
Le texte gravé sur le fond du boîtier, « We’ll see you on the other side » (« On se retrouve de l’autre côté »), est une phrase prononcée par le pilote du module de commande, Jim Lovell, lors de la mission Apollo 8 alors que l’équipage se préparait à entrer en orbite autour de la Lune et à passer du côté obscur du satellite, un hémisphère mystérieux que personne n’avait pu observer jusqu’alors. Quelques secondes avant la disparition du vaisseau et la rupture du contact radio, Lovell a prononcé ces mots rassurants à destination du centre de commandement sur Terre.