Blancpain et Rolex sortent leur Fifty Fathoms et leur Submariner quasiment en même temps en 1953. Puis ensuite, les autres marques s’engouffrent sur ce marché totalement nouveau et ultra-porteur de la montre sportive. Une aubaine pour les horlogers suisses à l’époque. Et pour Oris, qui fut l’un des principaux fabricants de montres de plongée dans les sixties.
Dans cette nouvelle version, les designers de la marque indépendante ont souhaité reprendre le design du bracelet d’origine de cette « plongeuse ». Il est proposé en acier inoxydable brossé. Plus concrètement, il est constitué de rangées de quatre maillons assemblés et maintenus entre eux par des broches à tête ronde évoquant le design de l’ancien modèle ; en l’occurrence de type « rivet » (façon) comme disent les amateurs de montres vintage.
La lunette tournante unidirectionnelle est en aluminium noir. En revanche, un verre saphir bombé traité antireflets des deux côtés ainsi que des aiguilles et des index revêtus de Superluminova remplacent le plexi et le tritium utilisés dans les années 60. Il faut vivre avec son temps !
Le boitier de 40 mm est étanche 100 mètres et embarque un calibre mécanique automatique « Swiss Made » (la marque ne propose que des montres mécaniques !). Au dos du boîtier est gravé le blason historique Oris, logo de la marque à l’époque.
Avec ce nouveau bracelet en acier, Oris enrichit de belle manière cette collection mise sur le marché en 2015. Disponible au prix public de 1.900 euros, la version acier sera proposée à seulement 200 euros plus chère qu’avec bracelet textile ou caoutchouc.