La Kalpa a été lancée à l’origine en 2001 -sachant que PF a été créée en 1996. Cette une montre de forme tonneau qui n’a jamais fait l’unanimité. Soit on aime, soit on déteste, mais ce qui est sûr, c’est que ce garde-temps ne laisse pas indifférent… Et le fait est qu’elle ne ressemble à aucune autre pièce sur le marché…
Ce qui la caractérise, c’est bien évidemment son boitier de forme tonneau avec ses cornes « gouttes » et ses aiguilles delta. Soit on adhère à ces signes identitaires, soit on a du mal à s’y faire… A l’intérieur, cette montre accueillait à l’origine le premier mouvement tonneau créé par son fondateur Michel Parmigiani en 1998, il y a vingt ans.
L’histoire de la Kalpa remonte donc aux débuts de la manufacture, lorsque Michel Parmigiani, maître-horloger et restaurateur, conçoit le premier mouvement pour montre-bracelet « maison », le calibre PF110. Outre sa forme tonneau distinctive et un indicateur de réserve de marche, ce calibre à remontage manuel bénéficiait d’une autonomie de huit jours et d’une grande régularité de marche grâce à son double barillet. Une rareté pour l’époque.
« L’inspiration provient de la nature, de ses proportionnalités et des courbes naturelles qui créent l’ingrédient de créativité » aime préciser Michel Parmigiani. En ce sens, la Kalpa porte bien son nom, puisque le mot désigne à la fois l'ordre cosmique, le rite et l'art, par lesquels l’homme atteint l'harmonie avec l'énergie universelle. Tout un programme.
Avec les années, les versions se sont bien évidemment multipliées, la Kalpa accueillant diverses complications au fil du temps. Le modèle revient donc cette année en trois nouvelles références, dont cette Kalpagraphe Chronomètre.
Intégralement conçu et manufacturé en interne, au terme de six ans de développement, ce calibre rythmé à 36’000 alternances/heure (5 Hz), pour une précision au dixième de seconde, est doté d’une roue à colonnes et d’un embrayage vertical. Par ailleurs, son balancier à inertie variable est maintenu par un pont lui assurant robustesse et stabilité en cas de chocs. Intégré au boîtier tonneau de 48.2 x 40.4 mm poli main et étanche à 30 mètres, ce mécanisme dévoile par le fond en saphir ses finitions et sa masse oscillante en or 22 ct au décor guilloché « grain d’orge ».
Côté affichage, son cadran se décline sur plusieurs niveaux, avec un centre bleu abysse traité PVD à finition opaline, un réhaut guilloché radial ponctué d’index facettés appliqués à la main, deux compteurs azurés ceints d’un filet doré, une échelle tachymétrique inclinée, une date semi-instantanée à guichet et une petite seconde sectorielle à aiguille.
A noter également les aiguilles delta luminescentes, les compteurs décentrés et le quantième arrondi ouvert sur trois chiffres. L’ensemble se porte sur un bracelet en alligator bleu abysse Hermès à boucle déployante en or rose.