La 5168G est la toute première Aquanaut pour hommes en or gris, un métal se distinguant (légèrement) de l’acier par son éclat un peu plus chaud. Comme les autres Aquanaut -de même que les Nautilus d’ailleurs-, son design avec lunette octogonale aux angles adoucis rehaussé de finitions satinées verticales sur le dessus et polies sur les flancs en biseau, reste inchangé.
Avec ses 42,2 mm, ce modèle s’impose comme la plus (la trop ?) grande des Aquanaut ; le fait est que sa taille risque de ne pas convenir à tous les poignets, notamment à cause de la présence du bracelet caoutchouc intégré. C’est un peu dommage.
Ce diamètre, indique la manufacture genevoise dans son communiqué, « rend hommage à la Nautilus d’origine (1976), surnommée Jumbo, de taille identique, qui est encore désignée aujourd’hui par les collectionneurs sous cette appellation ». Petite précision, les amateurs d’Aquanaut surnommaient déjà la réf 5167A, la « Jumbo ». Attention aux confusions donc.
Le cadran kaki est mat. Ce qui correspond parfaitement au style militaro-sportif de ce modèle. Sur le fin relief en damier (qui n’est pas sans rappeler une grenade ou une mappemonde) se détachent des chiffres arabes appliques en or gris posés à la main, soulignés de revêtement luminescent Superluminova pour une lisibilité optimale même dans l’obscurité.
Parmi les autres innovations distinguant la 5168G, figurent aussi les index appliques en or gris luminescents marquant les cinq minutes, au-dessus desquels tournent des aiguilles des heures et des minutes de type « bâton » pointues, avec revêtement luminescent, ainsi qu’une fine aiguille des secondes de type « parfil », avec contrepoids, en bronze laqué blanc.
Le rotor central en or 21 carats stocke efficacement l’énergie à chaque geste du poignet avec un écart de marche maximum de –3 à +2 secondes par jour, conforme aux prescriptions du Poinçon Patek Philippe.
Les ponts s’ornent de Côtes de Genève parallèles, de trous moulurés et polis pour les rubis et les vis (ces dernières avec pourtours et fentes anglés), de gravures dorées et d’arêtes anglées en arrondi soulignant la forme de chaque pièce.
Une croix de Calatrava gravée que l’on retrouve également sur la boucle déployante à poussoirs et à double sécurité en or gris fermant le bracelet en composite kaki qui s’accorde au cadran et au relief en damier typique de l’Aquanaut. Compter dans les 35.000 euros.
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