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Seiko Spring Drive Spacewalk : une Seiko dans l’espace au poignet de Richard Garriott


La marque horlogère japonaise Seiko est fière de confirmer l’arrimage du Soyouz à l’ISS, avec à son bord, le touriste américain Richard Garriott. En effet, ce dernier porte à son poignet gauche la fameuse Seiko Spring Drive Spacewalk, spécialement conçue pour cette expédition spatiale… Détails.


Seiko Spring Drive Spacewalk
« Le vaisseau spatial russe Soyouz avec à son bord le touriste de l’espace américain Richard Garriott s’est arrimé mardi 13 octobre à la Station spatiale internationale (ISS) », a annoncé le service de presse du centre russe de contrôle des vols spatiaux (Tsoup).

« L’arrimage, effectué en régime automatique, a eu lieu à 12H26 heure de Moscou (08H26 GMT). L’équipage du Soyouz TMA-13 était constitué du cosmonaute russe Iouri Lontchakov, de l’astronaute américain Michael Fincke et de Richard Garriott, fils de l’astronaute Owen Garriott qui passa deux mois dans l’espace en 1973 à bord de Skylab » a précisé l’agence Ria Novosti.

Richard Garriott, sixième touriste de l’espace a déboursé la modique somme de 30 millions de dollars pour réaliser son rêve. Il passera deux semaines à bord de l’ISS pendant lesquelles il participera à plusieurs expérimentations préparées avec la NASA : mesurer les effets d’un vol spatial sur le système immunitaire, étudier les caractéristiques du sommeil des astronautes et les effets de la micro-gravité sur l’environnement.

Richard Garriott un chef d’entreprise et aventurier reconnu. C’est également le fils d’un astronaute de la NASA. Le Docteur Owen Garriott, père de Richard, a en effet réalisé deux voyages dans l’espace à bord de la navette Skylab en 1973 et de STS-9/Spacelab-1 en 1983. Au total, Owen a passé 70 jours dans l’espace. Au cours de ces deux épopées, il portait une montre Seiko qu’il n’a pas quittée durant toute sa mission à bord de la navette Spacelab. Richard a hérité de son père sa confiance dans la marque japonaise. C’est donc tout naturellement qu’il a contacté Seiko dès qu’il a eu connaissance de sa mission. Richard et Seiko constituent ainsi le premier partenariat spatial de « deuxième génération ».

Richard Garriott

« Concevoir une montre qui fonctionne non seulement lors d’un voyage spatial mais aussi lors d’une sortie dans l’espace est un défi exceptionnel » remarque le communiqué de la marque. La première décision à prendre portait sur le type de mouvement à utiliser. En l’absence de traitement spécifique, les instruments fonctionnant avec une pile ne conviennent pas à une sortie dans l’espace et ce, pour des raisons de sécurité. C’est pourquoi les mouvements à quartz ont été écartés.

Il a donc fallu choisir entre un mouvement mécanique et la technologie Spring Drive. La décision a été dictée par deux impératifs : sécurité et précision. La montre devant être exposée à une plage de températures allant de – 20°C à + 70°C, la précision à des températures extrêmes s’est avérée être un facteur essentiel.

« Aucune montre mécanique n’est en mesure d’offrir ce degré de précision dans ces conditions, en raison de l’instabilité inhérente à ces conditions de l’échappement traditionnel, qui régule le temps de toute montre mécanique » souligne encore le communiqué qui précise : « moins sensible aux variations de température, Spring Drive est dotée d’un régulateur tri-synchro et non d’un régulateur traditionnel. Il s’agit d’un tout nouveau régulateur qui exploite et génère une puissance mécanique, électrique et électromagnétique. Le mécanisme de Spring Drive était donc parfaitement adapté ».

Plus pratiquement, la Spring Drive Spacewalk a été conçue et réalisée sur mesure pour la mission de Richard. Les ingénieurs ont fabriqué une montre légère, étanche à l’air, robuste, facile à lire, facile à utiliser, sûre et précise.

Seiko Spring Drive Spacewalk : une Seiko dans l’espace au poignet de Richard Garriott
• Boîtier étanche à l’air
Le boîtier de la montre doit être parfaitement étanche à l’air. Pour ce faire, la Spacewalk a été dotée de caractéristiques particulières qui lui confèrent une parfaite étanchéité à l’air. Sa conception s’appuie sur l’expérience de la marque en matière de montres de plongée, qui supportent les pressions exercées jusqu’à 1.000 mètres de profondeur.

En outre, afin de conserver l’étanchéité à l’air en présence des importantes variations thermiques du vide de l’espace libre, et en particulier à très basses températures, il a fallu développer un nouveau type de joint en matériau caoutchouté.

• Légèreté du titane haute intensité
Tout ce qui est emporté dans l’espace doit être le plus léger et le plus robuste possible. Pour le boîtier, la marque a opté pour le titane haute intensité, car ce matériau est 40% plus léger que l’acier inoxydable mais tout aussi résistant.

• Equilibre optimal entre légèreté et large ouverture de cadran
Le défi suivant a consisté à fabriquer une montre qui soit la plus légère et la plus grande possible. Le boîtier a été conçu pour offrir un volume minimal, mais une dimension d’ouverture de cadran maximale, pour une lecture rapide. Seiko a donc fabriqué un boîtier présentant des encoches latérales grâce à une solution technique employant une machine CNC développée par la marque elle-même. Ce procédé a permis de réduire de 30% le volume du matériau du boîtier et de créer un boîtier qui offre un équilibre optimal entre robustesse, légèreté et grande ouverture de cadran.

• Lisibilité du cadran
Richard doit pouvoir consulter l’heure et le temps écoulé d’un seul coup d’œil. Après avoir essayé de nombreux modèles de cadran, l’horloger japonais a opté pour des cadrans chronographiques placés en haut. Les aiguilles et les index ont été spécifiquement conçus pour cette montre. Des couches supplémentaires de Lumibrite (matière luminescente créée par Seiko ont été ajoutées). Le cadran est désormais au moins trois fois plus lumineux qu’une montre lumibrite classique.

• Facilité d’utilisation
Bien entendu, Richard portera d’épais gants qui protégeront ses bras. C’est pourquoi il lui faudra une montre dotée de boutons en relief, faciles à manipuler, et placés en haut du boîtier pour un accès plus aisé.

La création de cette montre a été une mission difficile qui a fait appel à toutes les facettes des compétences horlogères de la marque. Une équipe de spécialistes s’est mobilisée pendant plus de trois ans pour concevoir et tester la Spring Drive Spacewalk, donnant ainsi naissance à des compétences, des matériaux et des idées inédits.

Spécificités techniques de la Seiko Spring Drive Spacewalk

Seiko Spring Drive Spacewalk : une Seiko dans l’espace au poignet de Richard Garriott
• Calibre : Chronographe Spring Drive 5R86
50 rubis
Diamètre du mouvement : 30,0 mm
Epaisseur du mouvement : 7,6 mm
416 pièces

• Boîtier : Titane haute intensité
Diamètre 53,0 mm (12-6h), 48,7 mm (3-9h)
Epaisseur 15,2 mm
Poids 92,5 g

• Verre : Verre en saphir avec revêtement antireflets

• Etanchéité : 10 bars

• Bracelet : Le choix définitif du matériau n’a pas encore été arrêté. Seiko travaille actuellement avec l’Agence Spatiale Fédérale Russe à une optimisation du design.

• Fonctions
Aiguilles des heures, des minutes et des secondes avec calendrier
Aiguille GMT
Indicateur de réserve de marche

Chronographe jusqu’à 12 heures

Réserve de marche : 72 heures avec ou sans activation de la fonction chronographe

Informations consommateurs : 03 81 54 24 20

Montres-de-luxe.com | Publié le 16 Octobre 2008 | Lu 11085 fois






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