Cette dernière reste confidentielle sur le marché français, pourtant l’homme est connu pour ses collaborations avec plusieurs grandes marques ayant débouché sur des créations déjà cultes, ainsi que pour la réussite de ses récentes initiatives comme les concept stores POOL Aoyama et THE CONVENI.
Dans la pièce d’origine, pour la première fois, l’anneau de fixation du cadran au boîtier était pourvu d’une échelle au cinquième de seconde. Le cadran s’en trouvait agrandi et sa lisibilité optimisée. Ses spécifications reposaient sur des règles d’ergonomie et de visibilité éprouvées : la couronne cannelée permettait un remontage manuel quotidien et les poussoirs étaient faciles à manipuler. Le large cadran épuré arborait des index lisibles, des sous-divisions claires et précises, et des aiguilles finement creusées.
Le modèle original de 1963 est celui que Hiroshi Fujiwara a choisi d’adapter et de transformer en collab’ « Fragment ». « Notre création risque de surprendre au sein de la collection TAG Heuer actuelle », indique Hiroshi Fujiwara. « Peu de modèles dans les montres actuelles me tentent, mais celle-ci me plaît sans aucun doute ! ».
Les index et les aiguilles des heures et des minutes rhodiées à revêtement en Superluminova beige renforcent l’aspect vintage de cette pièce dotée par ailleurs d’un boitier de 39 mm embarquant le calibre chrono automatique manuf’ Heuer O2 de TAG Heuer, visible à travers le dond saphir où est gravé le numéro d’édition limitée. Compter tout de même dans les 8.000 dollars...