Et bien lui en a pris ! En effet, c’est dans ce film que Steve McQueen -qui ne jurait que par sa Rolex Submariner sans date- porta une Monaco pour les besoins de ce long-métrage… Comme le souligne Jack Heuer, « la place privilégiée de la Monaco sur le poignet de l’acteur contribua à créer sa légende, mais c’est le design si particulier du chronographe et le côté résolument novateur du boîtier – aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur – qui la fit sortir du lot ».
Depuis, cette montre a été déclinée dans de très nombreuses versions, mais la plus mythique est celle équipée du Calibre 11 (automatique / 40 h de réserve de marche) avec ses poussoirs situés à 2 et 4 heures, sa couronne à 9 heures, ses compteurs argentés à 9 et 3 heures et son guichet date à 6 heures.
Cette série limitée à 169 exemplaires vient d’être dévoilée en avant-première du Grand Prix de Monaco. Elle embarque un boitier en acier de 39 mm (étanche à 100 mètres) poli satiné et arborant sur son beau cadran vert kaki (la version japonaise était déjà très réussie) est ici rehaussé de touches marron et jaune, ainsi que d’une finition côtes de Genève. A noter la présence d’index rectangulaires placés horizontalement et recouvert de Superluminova tout comme les aiguilles d’ailleurs. Le tout étant protégé par la présence d’un verre saphir bombé.
Au cœur du boîtier, le célèbre calibre 11 s’anime, une version moderne du mouvement de chronographe à remontage automatique lancé avec la Monaco originale de 1969. L’ensemble est présenté sur un bracelet en cuir marron à trous complété par une doublure marron clair.