Stéphane Linder : Quel est le processus de production chez TAG Heuer ?
Chez TAG Heuer, notre processus de production est mixte, à la fois interne et externe.
Sont produits en interne les cadrans, les boîtiers et les mouvements des chronographes. L'assemblage final et le contrôle qualité de nos montres y sont également effectués.
Il en est de même pour l’'intégralité du processus de R&D, de laboratoire qualité et de métrologie. Au total, ce sont plus de 900 collaborateurs qui travaillent à la fabrication de nos montres. Ils sont répartis sur quatre sites de production : La Chaux-de-Fonds, Cornol, Tramelan et Chevenez, notre nouvelle usine qui a ouvert en 2013 dans le Jura suisse.
Stéphane Linder : Pourriez-vous nous en dire plus sur l'importance d’une production et d’un assemblage maîtrisés en interne ?
Il est important de disposer d'une capacité de production en interne afin de limiter une dépendance trop forte vis-à-vis de nos fournisseurs. Pouvoir maîtriser sa filière de production est d’autant plus crucial dans un contexte de forte concurrence entre les marques horlogères suisses. Nous fabriquons entièrement nos chronographes pour nos collections haut de gamme qui bénéficient et intègrent nos dernières innovations. Ce qui ne serait pas possible avec des approvisionnements de mouvements provenant de fournisseurs externes n'offrant que des standards du marché. Cela nous permet aussi de nous positionner comme une manufacture, ce qui est particulièrement apprécié par nos consommateurs, notamment japonais et chinois.
Stéphane Linder : Comment définiriez-vous la stratégie de production de TAG Heuer ?
Pour faire face à une demande accrue, nous avons dû augmenter nos capacités de production. Nous sommes en pleine montée en puissance, plus particulièrement pour les mouvements, activité que nous avons lancée dès 2008. Nous sommes très sensibles à l'optimisation des processus industriels avec pour objectif de constamment améliorer l'efficacité de notre production, ainsi que nos coûts. Toute activité industrielle est optimisée grâce à la croissance de ses volumes. C'est pourquoi nous produisons des composants pour d'autres maisons du groupe LVMH, notamment des cadrans et des boîtiers. Nous n'excluons également pas de leur fournir, dans un avenir proche, des mouvements ou des composants de mouvement.
Chez TAG Heuer, notre processus de production est mixte, à la fois interne et externe.
Sont produits en interne les cadrans, les boîtiers et les mouvements des chronographes. L'assemblage final et le contrôle qualité de nos montres y sont également effectués.
Il en est de même pour l’'intégralité du processus de R&D, de laboratoire qualité et de métrologie. Au total, ce sont plus de 900 collaborateurs qui travaillent à la fabrication de nos montres. Ils sont répartis sur quatre sites de production : La Chaux-de-Fonds, Cornol, Tramelan et Chevenez, notre nouvelle usine qui a ouvert en 2013 dans le Jura suisse.
Stéphane Linder : Pourriez-vous nous en dire plus sur l'importance d’une production et d’un assemblage maîtrisés en interne ?
Il est important de disposer d'une capacité de production en interne afin de limiter une dépendance trop forte vis-à-vis de nos fournisseurs. Pouvoir maîtriser sa filière de production est d’autant plus crucial dans un contexte de forte concurrence entre les marques horlogères suisses. Nous fabriquons entièrement nos chronographes pour nos collections haut de gamme qui bénéficient et intègrent nos dernières innovations. Ce qui ne serait pas possible avec des approvisionnements de mouvements provenant de fournisseurs externes n'offrant que des standards du marché. Cela nous permet aussi de nous positionner comme une manufacture, ce qui est particulièrement apprécié par nos consommateurs, notamment japonais et chinois.
Stéphane Linder : Comment définiriez-vous la stratégie de production de TAG Heuer ?
Pour faire face à une demande accrue, nous avons dû augmenter nos capacités de production. Nous sommes en pleine montée en puissance, plus particulièrement pour les mouvements, activité que nous avons lancée dès 2008. Nous sommes très sensibles à l'optimisation des processus industriels avec pour objectif de constamment améliorer l'efficacité de notre production, ainsi que nos coûts. Toute activité industrielle est optimisée grâce à la croissance de ses volumes. C'est pourquoi nous produisons des composants pour d'autres maisons du groupe LVMH, notamment des cadrans et des boîtiers. Nous n'excluons également pas de leur fournir, dans un avenir proche, des mouvements ou des composants de mouvement.
Focus sur la manufacture de Chevenez
Pour faire face à une croissance soutenue, TAG Heuer continue de développer son outil de production. C’est ainsi que le nouveau site de production de la Maison a ouvert ses portes à Chevenez, dans le canton du Jura, fin 2013. Cette manufacture horlogère est actuellement consacrée à l'assemblage de 50 000 mouvements, dont les Calibre 1887 et 1969, entièrement produits en interne. Un chiffre qui pourrait augmenter en raison d’une demande croissante et grâce à ce nouvel outil industriel très souple.
Inspiré de la méthode du « lean manufacturing » (gestion de la production au plus juste), le site de production ultramoderne couvre 2 000 mètres carrés. La ligne de production se fait en continu, sous la supervision d’équipes qui se relaient toutes les 8 heures. Respectueux de l’environnement, le site utilise l'électricité produite par des panneaux photovoltaïques sur ses toits.
Inspiré de la méthode du « lean manufacturing » (gestion de la production au plus juste), le site de production ultramoderne couvre 2 000 mètres carrés. La ligne de production se fait en continu, sous la supervision d’équipes qui se relaient toutes les 8 heures. Respectueux de l’environnement, le site utilise l'électricité produite par des panneaux photovoltaïques sur ses toits.