Montres-de-luxe.com
montres-de-luxe
L'actualité des montres de luxe et des marques horlogères de prestige
BMW XM

Ultramarine : lancement d'un premier modèle double fuseau via souscription


Pratiquement chaque nouvelle semaine voit l’arrivée d’une nouvelle marque horlogère qui se lance sur le marché par l’entremise du financement participatif… Parmi elles, Ultramarine, marque française swiss made qui propose son premier modèle de 40 mm en acier « Morse UTC » équipé d’un calibre Eterna. A partir de 1.560 euros pour le lancement.


Pourquoi Ultramarine ? Rien à voir avec Isabelle Adjani et son fameux pull… Comme le souligne Lionel Bruneau, fondateur de la marque : « c'est d'abord un nom agréable et une combinaison de deux mots plaisants quant à leur son et leur signification. Mais aussi, Ultramarine est relatif à deux choses : les territoires ultramarins, et la couleur bleu outre-mer, qui se traduit par ultramarine en Anglais ». Soit. Même si le terme n’a rien à voir avec l’horlogerie, le fait est qu’il est beau.
 
A noter que le logo d’Ultramarine (situé à 12h sur le cadran) reprend la silhouette du grand albatros, un oiseau marin par excellence, dont l’envergure peut atteindre 3.50 mètres : un fantastique voyageur qui peut parcourir jusqu’à 800 kilomètres par jour. L’idée est plutôt bien trouvée et cohérente avec une montre à double fuseau horaire.
 
Passionné par l’horlogerie mécanique (forcément) et fasciné par l’océan, le fondateur et designer Lionel Bruneau a décidé -comme bien d’autres dans l’horlogerie- de créer sa première montre en s’inspirant des fameux chronomètres de pont utilisés autrefois dans la marine. L’inspiration s’arrête là puisque rien dans ce garde-temps n’évoque précisément ces instruments d’antan…
 
Comme tout bon français, Lionel Bruneau se veut « attaché aux produits du terroir et Appellations d’Origine ». De fait, il a décidé de fabriquer ses montres dans le pays qui a su amener l’art horloger à son sommet depuis la fin du XIXème siècle : la Suisse, bien évidemment.
 
Ainsi, ces montres de 40 mm en acier 316L (étanche à 100 mètres) seront intégralement fabriquées en Suisse (Neuchâtel, La Chaux-de-Fonds, Le Locle et Grenchen) : boitiers, cadrans, aiguilles, mouvements, mais aussi verres saphir, bracelets (cousus à la main), boucles, et jusqu’à la visserie. Ce qui est rare, soulignons-le, pour une montre de ce prix.
 
Pour souligner cette caractéristique, l’Ultramarine Morse aborde un fier « Intégralement ouvré en Suisse » gravé au dos de la montre, résumé par l’acronyme « I.O.E.S. » sur le cadran. Pourquoi « ouvré » ? Pour le goût des mots, le plaisir de trouver un terme plus noble et plus rare aussi que « fabriqué ». Le Larousse nous dit : « Ouvrer (du bas latin operare, du latin classique operari, de opus, -eris, œuvre) : travailler, orner des métaux, etc. ». Bien.
 
L’Ultramarine Morse UTC ne sera produite (assemblée) qu’à seulement 300 pièces numérotées. Et les 100 premières sont immédiatement disponibles à la commande par souscription, uniquement sur le site internet de la marque, au prix préférentiel de 1.300 euros HT (1.560 TTC euros en UE), la réservation se faisant par un acompte de 10% ; puis 1.600 euros HT (1.920 euros TTC) pour les 200 pièces restantes.
 
A noter une belle garantie de trois ans pour cette montre qui embarque un mouvement automatique Eterna Cal. 3914A avec date, compteur UTC sur 24h à 6h et la petite seconde à 9h. La réserve de marche, confortable, s’élève quant à elle à 65h.
 
Enfin Ultramarine se veut être une entreprise concernée par les enjeux de son temps, à savoir équitable par la marge appliquée (inspirée du commerce du même nom) avec un coefficient inférieur au coût x 2, loin des standards de l’industrie...
 
Dans le même esprit, l’entreprise apportera sa contribution, même si modeste, à la préservation des océans en reversant 10% de ses profits à des organisations non-gouvernementales engagées dans la protection et la conservation marine. Les livraisons sont prévues au premier trimestre 2019.

Montres-de-luxe.com | Publié le 20 Août 2018 | Lu 5414 fois