L’info peut sembler anodine, mais elle stigmatise en réalité un véritable problème de fond… Celle de la distribution physique de l’horlogerie haut de gamme, versus celles des ventes online.
Depuis quelques années déjà, les marques horlogères lorgnent de plus en plus vers la commercialisation en ligne de leurs produits ; vente directe au consommateur, marges plus importantes et pas de ristournes. C’est tout bénéf’.
Ce qui n’est pas sans entrainer des frictions avec les détaillants multimarques qui doivent déjà lutter avec les boutiques exclusives des marques qui se réservent les meilleures pièces et les éditions limitées les plus sexy.
Dans un récent article du magazine allemand Blickpunkt Juwelier, spécialisé dans le HBJO, on apprend donc que Wempe, géant de la distribution allemande de montres de luxe (près de 500 millions d’euros en 2017 de chiffre d’affaires avec une quarantaine de boutiques), arrête sa collaboration avec la marque Nomos après vingt ans de relations commerciales.
Incontestablement, si Nomos en est là aujourd’hui, c’est en parti grâce au travail de Wempe qui estime avoir vendu près de 46.000 montres au cours de cette collaboration qui a duré deux décennies ; l’Allemagne restant historiquement, le plus gros marché pour la manufacture de Glashütte.
De fait, le détaillant multimarque n’a pas apprécié que Nomos commence à commercialiser ses montres sur le site Internet allemand Chronext tout en vendant parallèlement des montres d’occasion sur Chrono24, l’un des plus puissants sites (voire, le plus puissant) en matière de garde-temps de seconde main. Ce, sans avoir consulté Wempe auparavant.
Certes, Nomos, n’a pas la puissance d’un grand groupe horloger derrière pour faire pression sur Wempe, mais ce désaccord commercial illustre parfaitement, cette guerre sourde qui va probablement se développer dans les années à venir entre les marques et les détaillants multimarques.
D’un autre côté, ces derniers, souvent sous la pression des grands noms de l’horlogerie, n’ont pas toujours joué le jeu avec les petits indépendants qui ont du trouver d'autres solutions pour vendre leurs montres… Affaire à suivre.
Depuis quelques années déjà, les marques horlogères lorgnent de plus en plus vers la commercialisation en ligne de leurs produits ; vente directe au consommateur, marges plus importantes et pas de ristournes. C’est tout bénéf’.
Ce qui n’est pas sans entrainer des frictions avec les détaillants multimarques qui doivent déjà lutter avec les boutiques exclusives des marques qui se réservent les meilleures pièces et les éditions limitées les plus sexy.
Dans un récent article du magazine allemand Blickpunkt Juwelier, spécialisé dans le HBJO, on apprend donc que Wempe, géant de la distribution allemande de montres de luxe (près de 500 millions d’euros en 2017 de chiffre d’affaires avec une quarantaine de boutiques), arrête sa collaboration avec la marque Nomos après vingt ans de relations commerciales.
Incontestablement, si Nomos en est là aujourd’hui, c’est en parti grâce au travail de Wempe qui estime avoir vendu près de 46.000 montres au cours de cette collaboration qui a duré deux décennies ; l’Allemagne restant historiquement, le plus gros marché pour la manufacture de Glashütte.
De fait, le détaillant multimarque n’a pas apprécié que Nomos commence à commercialiser ses montres sur le site Internet allemand Chronext tout en vendant parallèlement des montres d’occasion sur Chrono24, l’un des plus puissants sites (voire, le plus puissant) en matière de garde-temps de seconde main. Ce, sans avoir consulté Wempe auparavant.
Certes, Nomos, n’a pas la puissance d’un grand groupe horloger derrière pour faire pression sur Wempe, mais ce désaccord commercial illustre parfaitement, cette guerre sourde qui va probablement se développer dans les années à venir entre les marques et les détaillants multimarques.
D’un autre côté, ces derniers, souvent sous la pression des grands noms de l’horlogerie, n’ont pas toujours joué le jeu avec les petits indépendants qui ont du trouver d'autres solutions pour vendre leurs montres… Affaire à suivre.