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Dubai Watch Week : une autre dimension


La Dubai Watch Week vient d’ouvrir ses portes en plein cœur de Dubai, dans l’enceinte du DIFC. Pour cette troisième édition, cette belle rencontre horlogère change de lieu, s’agrandit, se diversifie et surtout, se fait de plus en plus incontournable dans l’univers de l’horlogerie haut de gamme. Un rendez-vous à ne pas manquer.


La Dubai Watch Week ou DWW pour les intimes, vient donc d’ouvrir les portes de sa troisième édition, trois ans déjà ans... Et pourtant, lorsque la toute première DWW fut lancée en 2015, la famille Seddiqi indiquait alors que ce serait très probablement un « one shot », que ce rendez-vous horloger radicalement différent de tous les autres n’était pas forcément destiné à s’installer dans la durée…
 
Puis, il y eut la deuxième édition l’année dernière, qui fut tout aussi réussie -voire même mieux- que la première. Et puis, le temps passant vite (« time flies » comme disent les Anglais), on en est déjà à la troisième…
 
Cette fois-ci, la DWW se déroule toujours dans l’enceinte du DIFC mais les installations ont changé de place… Croissance et succès oblige ! Désormais, cette rencontre horlogère se tient sur le parvis de ce haut lieu de la finance dubaïote avec une dizaine de tentes installées et un programme enrichit.
 
Naturellement, le concept de base reste le même. On ne change pas une équipe qui gagne. On retrouve bien évidemment, les fameuses conférences, les ateliers d’horlogerie animés par des horlogers de renom, les expertises horlogères de Christie’s, les montres du GPHG de l’année et toute une pléiade de nouveautés autant chez les indépendants que chez les grandes marques ! Au final, la grosse différence avec les éditions précédentes, c’est qu’il y a « un peu plus de tout » et que la DWW prend de l’ampleur.

Aperçu hier sur le parvis de la DWW : Maximilian Busser, François-Paul Journe, Michael Tay, Vianney Halter, Pierre Jacques, Georges Kern, Stephen Forsey, Jean-Marc Wiederrecht, et bien d’autres ! Pour faire simple, tous les grands noms de l’horlogerie, qu’il s’agisse des grandes marques ou des indépendants, se retrouvent désormais pendant ces quelques jours « hors du temps » dans la douceur des mois de novembre dubaïote.
 
Comme toujours, l’ambiance est détendue, sauf lorsque le scheik vient en personne faire « l’inspection » des stands. Le temps se fige alors. Interdiction de prendre une photo de l’homme le plus puissant de Dubaï. Les officiels, les invités et les VIP doivent attendre que ce grand amateur de montres ait terminé son petit tour horloger.
 
La DWW accueille cette année une soixantaine de marques et/ou d’horlogers, un chiffre nettement plus conséquent que les années précédentes. Pour 2017, le thème choisi est « Classic & Contemporary ». Un programme qui se propose d’explorer l’évolution de l’industrie horlogère en mettant en avant son passé et ses savoir-faire, mais également sa capacité à se tourner vers l’avenir et intégrer les dernières innovations au sein de ses garde-temps ; thématiques que l’on retrouve lors des nombreuses conférences.  

Avec cette troisième édition, la DWW et Dubaï par la même occasion, sont en passe de s’imposer comme une date et un lieu de référence incontournables dans l’univers de l’horlogerie de luxe. Une étape importante dans le développement de cette région souvent considérée comme un « gigantesque mall » en plein désert mais sans véritable fondement.
 
Grave erreur, les collectionneurs locaux ont énormément développé leurs connaissances et leurs expertises ces dernières années, devenant des « amateurs éclairés » et sachant parfaitement qu’elles sont les marques sur lesquelles misées -ou pas- et les modèles à s’offrir ou sur lesquels investir.
 
Rappelons que depuis 1950, la famille Seddiqi –on est à la troisième génération- est hautement respectée sur le marché. Autant par les clients que par les marques horlogères avec lesquelles elles travaillent souvent depuis plusieurs années, voire des décennies (c’est le cas de Rolex et Patek Philippe).

Elle possède de nombreux magasins multimarques (avec différentes enseignes en fonction des positionnements tarifaires) mais également des boutiques exclusives gérées avec les horlogers suisses. Elle a également ouvert la MB&F Galerie avec Maximilian Busser et son équipe locale. Le marché horloger local représente environ 750 millions de francs suisses par an. 

Jean-Philippe Tarot


Montres-de-luxe.com | Publié le 17 Novembre 2017 | Lu 1897 fois






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