La montre-bracelet –par opposition à la montre de poche– est qualifiée de montre fantaisie dès sa
timide et discrète apparition au début du XIXe (la première montre-bracelet est la Reine de Naples qui fut livrée pour la première fois en 1812).
Il lui faudra se trouver une identité, une personnalité et s’affranchir de contraintes séculaires héritées des montres portées au pendant ou dans une poche. Le porter de la montre sur le poignet devient alors une source de créativité infinie et les boîtiers, initialement ronds, évoluent vers une variété de formes souvent audacieuses.
La maison Vacheron Constantin va alors se distinguer par son audace et son immense créativité. Durant les années 1940, cette créativité va s’exprimer dans un nouveau langage esthétique, avec des modèles à la fois spectaculaires et de caractère –ce modèle de 1942 en est un parfait exemple.
La fin de la Seconde guerre mondiale marque aussi l’avènement de l’or comme métal de prédilection
dans la fabrication des montres. Bracelets et boîtiers sont faits de cette même matière si précieuse, alors que les années de guerre n’avaient été que privations et restrictions.
Faisant écho à la mode du « New Look » dans la Haute Couture, les montres féminines vont se décliner en modèles larges, opulents, voire massifs, de types manchettes, souvent avec un capot couvrant le cadran.
Les bijoutiers et joailliers vont nourrir l’univers horloger de leur approche créative et vont influencer l’avènement de la montre-bijou avec des bracelets en or rose, ou deux tons, intégrés aux boitiers.
Montre dame à manchette deux ors, lunette bombée, cadran carré et argenté avec 4 chiffres arabes et 8 index bâtons en or appliqués, sur bracelet en or jaune – 1945
timide et discrète apparition au début du XIXe (la première montre-bracelet est la Reine de Naples qui fut livrée pour la première fois en 1812).
Il lui faudra se trouver une identité, une personnalité et s’affranchir de contraintes séculaires héritées des montres portées au pendant ou dans une poche. Le porter de la montre sur le poignet devient alors une source de créativité infinie et les boîtiers, initialement ronds, évoluent vers une variété de formes souvent audacieuses.
La maison Vacheron Constantin va alors se distinguer par son audace et son immense créativité. Durant les années 1940, cette créativité va s’exprimer dans un nouveau langage esthétique, avec des modèles à la fois spectaculaires et de caractère –ce modèle de 1942 en est un parfait exemple.
La fin de la Seconde guerre mondiale marque aussi l’avènement de l’or comme métal de prédilection
dans la fabrication des montres. Bracelets et boîtiers sont faits de cette même matière si précieuse, alors que les années de guerre n’avaient été que privations et restrictions.
Faisant écho à la mode du « New Look » dans la Haute Couture, les montres féminines vont se décliner en modèles larges, opulents, voire massifs, de types manchettes, souvent avec un capot couvrant le cadran.
Les bijoutiers et joailliers vont nourrir l’univers horloger de leur approche créative et vont influencer l’avènement de la montre-bijou avec des bracelets en or rose, ou deux tons, intégrés aux boitiers.
Montre dame à manchette deux ors, lunette bombée, cadran carré et argenté avec 4 chiffres arabes et 8 index bâtons en or appliqués, sur bracelet en or jaune – 1945
