Le palmarès 2025 présenté par Antoine de Caunes (exit Carole Bouquet trop ennuyeuse l’an dernier) couronne donc Breguet de sa fameuse Aiguille d’Or pour son modèle Souscription qui est venu couronner les 250 ans de la manufacture.
Cette montre en or est dotée d’une seule aiguille sur son cadran d’émail blanc. Une pièce d’une grande pureté et qui reprend le design d’un modèle présenté il y a plus de deux siècles au travers d’un prospectus publicitaire, du jamais vu auparavant.
Une véritable réussite qui mérite amplement cette Aiguille d’or et qui illustre parfaitement le retour de Breguet sur le devant de la scène avec des montres qui font honneur au passé de cette prestigieuse manufacture du Swatch Group.
La Petite Aiguille revient quant à elle à la M.A.D. Green by M.A.D., le « label » de montres accessibles imaginé par Maximilian Büsser pour récompenser ses clients fidèles et pour permettre à d’autres un peu moins fortunés d’avoir accès à ses créations.
Pour le reste, le groupe LVMH réalise une véritable « razzia » de prix ! Six sur dix-neuf prix possible… Zenith, Prix de la Chronométrie, Bvlgari (un grand habitué du GPHG), Prix de la montre Tourbillon, Dior pour le Prix de la montre Joaillière, Daniel Roth pour le prix de la montre « Time Only », Gerald Genta pour le Prix de la montre Femme et enfin, L’Epée pour le prix de L’Horloge mécanique.
On imagine la joie de Jean Arnault et de Jean-Christophe Babin à l’annonce de ces résultats.
Pour le reste, on retrouve Audemars Piguet, Prix de la montre Iconic, Chopard pour le Prix de la montre Sport et pour le Prix de la complication horlogère féminine et Bovet pour le Prix de la complication horlogère masculine.
Trois grands noms de l’horlogerie qui sont des « habitués » du GPHG et qui affichent déjà de nombreux prix à leur actif au cours de ces dernières années… Tout comme Voutilainen (Prix de la montre Artistique) qui fut déjà récompensé par le passé.
Parmi les bonnes surprises, le Prix de l’Audacité qui revient à la Fam Al Hut de de Möbius, une montre chinoise qui ne ressemble à rien de connu jusqu’à maintenant, une sorte d’ovni horloger qui mérite amplement cette récompense.
Autre bonnes surprises : le Prix de Chronographe qui revient au Chronographe Télémètre d’Angelus, un monopoussoir de 37 mm de toute beauté qui embarque un calibre d’exception, le même que THA Èbauche (réfabriqué), qui en 1996, réunissait un trio d’horlogers de très haut vol : Vianney Halter, Denis Flageollet (fondateur de De Bethune) et François-Paul Journe !
Le Prix de la montre Homme revient quant à lui à Urban Jürgensen qui fait son grand retour cette année !
Pour le reste, le Prix de la révélation revient à Anton Suhanov, horloger russe de St. Petersbourg pour une horloge tourbillon, le Prix de la mécanique d’exception à Greubel Foprsey pour sa Nano Foudroyante et le Prix de la montre Challenge à Dennison.
Enfin, le prix spécial de l’horlogerie revient Alain-Dominique Perrin (né en 1942), l’une des grandes figures du luxe français. Il est surtout connu pour avoir transformé Cartier dans les années 1970-1990, en faisant de la maison une référence mondiale du luxe moderne.
Ancien président de Cartier puis de Richemont, il a joué un rôle majeur dans la structuration du groupe et dans la renaissance de nombreux métiers artisanaux. Entrepreneur visionnaire et mécène, il a également fondé en 1984 la Fondation Cartier pour l’art contemporain, qui soutient la création artistique internationale.
Au final, un GPHG 2025 avec de très bonnes choses et de bons choix dans différentes gammes de prix et de style (Breguet bien évidemment, Angelus, Möbius ou encore Urban Jürgensen) mais globalement et comme chaque année, toujours un peu décevant à cause de la redondance de certaines marques et la prédominance de certains groupes.
Comme l’an passé et comme l’année d’avant… Ce palmarès laisse énormément de grands noms de l’horlogerie sur le bas-côté de la route pour récompenser souvent et toujours les mêmes…
Jean-Philippe Tarot
Cette montre en or est dotée d’une seule aiguille sur son cadran d’émail blanc. Une pièce d’une grande pureté et qui reprend le design d’un modèle présenté il y a plus de deux siècles au travers d’un prospectus publicitaire, du jamais vu auparavant.
Une véritable réussite qui mérite amplement cette Aiguille d’or et qui illustre parfaitement le retour de Breguet sur le devant de la scène avec des montres qui font honneur au passé de cette prestigieuse manufacture du Swatch Group.
La Petite Aiguille revient quant à elle à la M.A.D. Green by M.A.D., le « label » de montres accessibles imaginé par Maximilian Büsser pour récompenser ses clients fidèles et pour permettre à d’autres un peu moins fortunés d’avoir accès à ses créations.
Pour le reste, le groupe LVMH réalise une véritable « razzia » de prix ! Six sur dix-neuf prix possible… Zenith, Prix de la Chronométrie, Bvlgari (un grand habitué du GPHG), Prix de la montre Tourbillon, Dior pour le Prix de la montre Joaillière, Daniel Roth pour le prix de la montre « Time Only », Gerald Genta pour le Prix de la montre Femme et enfin, L’Epée pour le prix de L’Horloge mécanique.
On imagine la joie de Jean Arnault et de Jean-Christophe Babin à l’annonce de ces résultats.
Pour le reste, on retrouve Audemars Piguet, Prix de la montre Iconic, Chopard pour le Prix de la montre Sport et pour le Prix de la complication horlogère féminine et Bovet pour le Prix de la complication horlogère masculine.
Trois grands noms de l’horlogerie qui sont des « habitués » du GPHG et qui affichent déjà de nombreux prix à leur actif au cours de ces dernières années… Tout comme Voutilainen (Prix de la montre Artistique) qui fut déjà récompensé par le passé.
Parmi les bonnes surprises, le Prix de l’Audacité qui revient à la Fam Al Hut de de Möbius, une montre chinoise qui ne ressemble à rien de connu jusqu’à maintenant, une sorte d’ovni horloger qui mérite amplement cette récompense.
Autre bonnes surprises : le Prix de Chronographe qui revient au Chronographe Télémètre d’Angelus, un monopoussoir de 37 mm de toute beauté qui embarque un calibre d’exception, le même que THA Èbauche (réfabriqué), qui en 1996, réunissait un trio d’horlogers de très haut vol : Vianney Halter, Denis Flageollet (fondateur de De Bethune) et François-Paul Journe !
Le Prix de la montre Homme revient quant à lui à Urban Jürgensen qui fait son grand retour cette année !
Pour le reste, le Prix de la révélation revient à Anton Suhanov, horloger russe de St. Petersbourg pour une horloge tourbillon, le Prix de la mécanique d’exception à Greubel Foprsey pour sa Nano Foudroyante et le Prix de la montre Challenge à Dennison.
Enfin, le prix spécial de l’horlogerie revient Alain-Dominique Perrin (né en 1942), l’une des grandes figures du luxe français. Il est surtout connu pour avoir transformé Cartier dans les années 1970-1990, en faisant de la maison une référence mondiale du luxe moderne.
Ancien président de Cartier puis de Richemont, il a joué un rôle majeur dans la structuration du groupe et dans la renaissance de nombreux métiers artisanaux. Entrepreneur visionnaire et mécène, il a également fondé en 1984 la Fondation Cartier pour l’art contemporain, qui soutient la création artistique internationale.
Au final, un GPHG 2025 avec de très bonnes choses et de bons choix dans différentes gammes de prix et de style (Breguet bien évidemment, Angelus, Möbius ou encore Urban Jürgensen) mais globalement et comme chaque année, toujours un peu décevant à cause de la redondance de certaines marques et la prédominance de certains groupes.
Comme l’an passé et comme l’année d’avant… Ce palmarès laisse énormément de grands noms de l’horlogerie sur le bas-côté de la route pour récompenser souvent et toujours les mêmes…
Jean-Philippe Tarot
