Pourquoi avez-vous fondé Rudis Sylva après avoir collaboré pour Zenith, Roamer et Rodolphe ?
Mon association avec deux partenaires aux compétences complémentaires et reconnues m’a poussé vers cette expérience d’indépendant.
Le talent indéniable de notre région en matière de technologie horlogère doit être mis en valeur et reconnu. Rudis Sylva est une marque consacrée à la promotion des compétences des gens de la région jurassienne.
Dès lors, il s’agissait de construire un mouvement en partant d’un feuille blanche avec pour objectif de proposer une réelle innovation horlogère faisant état de tout ce que l’on pouvait faire de mieux en micromécanique et en décoration. Le produit devenant donc très exclusif, son prix a été positionné en considérant la difficulté à le réaliser.
La crise de 2009 vous a-t-elle touché ?
Oui, comme toute autre marque. Le salut ayant finalement été que nous n’ayons pas connu la folie de la consommation de grandes complications des années 2007 –2008. Nous aurions certainement eu une structure plus grande, donc une exposition plus importante à la récession.
Quels enseignements tirez-vous de ces cinq premières années avec Rudis Sylva ?
Nous avons travaillé les fondamentaux. Nous avons construit un mouvement, l’avons usiné puis assemblé, testé et amélioré durant plusieurs années. L’Oscillateur Harmonieux est une révolution. Les horlogers à qui nous avons présenté le concept des balanciers dentés n’ont pas compris tout de suite la faisabilité d’un tel mouvement. Son explication et la démonstration de sa fiabilité et de l’annulation instantanée de l’effet de gravité les ont séduits.
Il faut maintenant que le monde de l’horlogerie se rende compte de l’importance de cette invention. Des sommes colossales ont été investies par les marques dans la technologie du tourbillon. L’Oscillateur Harmonieux se situe au sommet de la pyramide de cette science dédiée à la lutte contre l’effet de gravité en mécanique horlogère.
Et en ce qui concerne votre distribution, avez-vous rencontré des difficultés à séduire les détaillants ?
Oui, car des dizaines de marques naissent chaque année et la confiance des acteurs de la distribution est érodée. Peu de marques par contre sortent avec leur propre calibre dont uniquement 7 composants sont achetés à des sous-traitants. Cette démarche témoigne de la fiabilité d’une société, en particulier si l’on tient compte de la durée de gestation d’un mouvement à complications. Nous avons donc pu gagner la confiance des meilleurs acteurs de la distribution au monde et notre expansion est en route.
Pensez-vous vendre un jour vos mouvements à d’autres acteurs du marché ?
Nous avons déjà été sollicités par des marques de grand prestige. Il paraît évident que l’Oscillateur Harmonieux, situé au sommet de la catégorie des tourbillons, est un mouvement de référence dans l’histoire de l’horlogerie. Nous ne sommes pas hermétiques à toute forme de collaboration, y compris à l’ouverture du capital-actions, pour autant qu’elle soit en adéquation avec notre stratégie.
Que conseillez-vous à un passionné qui n’a que peu de temps pour découvrir votre marque ?
De prendre trois minutes pour visionner le film réalisé par la Radio Télévision Suisse, qui donne nécessairement envie de consacrer plus de temps à découvrir les valeurs intrinsèques de Rudis Sylva.
Mon association avec deux partenaires aux compétences complémentaires et reconnues m’a poussé vers cette expérience d’indépendant.
Le talent indéniable de notre région en matière de technologie horlogère doit être mis en valeur et reconnu. Rudis Sylva est une marque consacrée à la promotion des compétences des gens de la région jurassienne.
Dès lors, il s’agissait de construire un mouvement en partant d’un feuille blanche avec pour objectif de proposer une réelle innovation horlogère faisant état de tout ce que l’on pouvait faire de mieux en micromécanique et en décoration. Le produit devenant donc très exclusif, son prix a été positionné en considérant la difficulté à le réaliser.
La crise de 2009 vous a-t-elle touché ?
Oui, comme toute autre marque. Le salut ayant finalement été que nous n’ayons pas connu la folie de la consommation de grandes complications des années 2007 –2008. Nous aurions certainement eu une structure plus grande, donc une exposition plus importante à la récession.
Quels enseignements tirez-vous de ces cinq premières années avec Rudis Sylva ?
Nous avons travaillé les fondamentaux. Nous avons construit un mouvement, l’avons usiné puis assemblé, testé et amélioré durant plusieurs années. L’Oscillateur Harmonieux est une révolution. Les horlogers à qui nous avons présenté le concept des balanciers dentés n’ont pas compris tout de suite la faisabilité d’un tel mouvement. Son explication et la démonstration de sa fiabilité et de l’annulation instantanée de l’effet de gravité les ont séduits.
Il faut maintenant que le monde de l’horlogerie se rende compte de l’importance de cette invention. Des sommes colossales ont été investies par les marques dans la technologie du tourbillon. L’Oscillateur Harmonieux se situe au sommet de la pyramide de cette science dédiée à la lutte contre l’effet de gravité en mécanique horlogère.
Et en ce qui concerne votre distribution, avez-vous rencontré des difficultés à séduire les détaillants ?
Oui, car des dizaines de marques naissent chaque année et la confiance des acteurs de la distribution est érodée. Peu de marques par contre sortent avec leur propre calibre dont uniquement 7 composants sont achetés à des sous-traitants. Cette démarche témoigne de la fiabilité d’une société, en particulier si l’on tient compte de la durée de gestation d’un mouvement à complications. Nous avons donc pu gagner la confiance des meilleurs acteurs de la distribution au monde et notre expansion est en route.
Pensez-vous vendre un jour vos mouvements à d’autres acteurs du marché ?
Nous avons déjà été sollicités par des marques de grand prestige. Il paraît évident que l’Oscillateur Harmonieux, situé au sommet de la catégorie des tourbillons, est un mouvement de référence dans l’histoire de l’horlogerie. Nous ne sommes pas hermétiques à toute forme de collaboration, y compris à l’ouverture du capital-actions, pour autant qu’elle soit en adéquation avec notre stratégie.
Que conseillez-vous à un passionné qui n’a que peu de temps pour découvrir votre marque ?
De prendre trois minutes pour visionner le film réalisé par la Radio Télévision Suisse, qui donne nécessairement envie de consacrer plus de temps à découvrir les valeurs intrinsèques de Rudis Sylva.