On le sait, depuis quelques temps, l’horloger suisse Louis Erard, encore indépendant, multiplie les collaborations et les éditions spéciales. Ainsi, près Alain Silberstein ou Vianney Halter, deux horlogers de renom, la marque opte pour la mise en avant d’un savoir-faire ancestral : l’Email Grand Feu.
« C’est la première fois que Louis Erard intègre un métier d’art et ce n’est qu’un début. Et c’est une réalisation avec un message : rendre accessible l’un des artisanats traditionnels les plus exclusifs qui soient » précise la marque dans son communiqué.
Pour cette édition limitée à 99 exemplaires, Louis Erard a travaillé avec Donzé Cadrans au Locle. Cette adresse de référence appartient à Ulysse Nardin et travaille depuis des années avec les plus grandes marques. On se souvient des somptueux cadrans en émail de chez Vulcain…
« C’est la première fois que Louis Erard intègre un métier d’art et ce n’est qu’un début. Et c’est une réalisation avec un message : rendre accessible l’un des artisanats traditionnels les plus exclusifs qui soient » précise la marque dans son communiqué.
Pour cette édition limitée à 99 exemplaires, Louis Erard a travaillé avec Donzé Cadrans au Locle. Cette adresse de référence appartient à Ulysse Nardin et travaille depuis des années avec les plus grandes marques. On se souvient des somptueux cadrans en émail de chez Vulcain…
Cet atelier ressemble encore à ce que pouvait être un atelier d’émaillage au XVIIe siècle, avec son four, ses collections d’émaux, ses établis que n’encombrent que quelques pinceaux. Dans ce lieu connu seulement de quelques amateurs, pas de haute technologie, pas d’informatique. Le principal, c’est l’homme : la main, l’œil, et le savoir-faire.
Un savoir-faire patiemment peaufiné, à force d’exercices, d’expérimentations, de ratés aussi, car rien n’est jamais gagné d’avance. Avec cette méthode traditionnelle de l’émail grand feu, les cadrans se construisent peu à peu, par petites couches de silice, d’oxyde métallique et de potassium, unies pour l’éternité dans l’alchimie des cuites successives à plus de 800 °C.
On le sait, tout se déroule au creux du four, là où la matière, livrée à elle-même, se montre souvent peu docile, comme en témoigne le niveau élevé et incompressible de déchet !
Un savoir-faire patiemment peaufiné, à force d’exercices, d’expérimentations, de ratés aussi, car rien n’est jamais gagné d’avance. Avec cette méthode traditionnelle de l’émail grand feu, les cadrans se construisent peu à peu, par petites couches de silice, d’oxyde métallique et de potassium, unies pour l’éternité dans l’alchimie des cuites successives à plus de 800 °C.
On le sait, tout se déroule au creux du four, là où la matière, livrée à elle-même, se montre souvent peu docile, comme en témoigne le niveau élevé et incompressible de déchet !
Ce modèle de chez Louis Erard revient à l’essence de ce métier ancestral. Dans sa plus pure tradition, sur base de cuivre, métal ductile et capricieux, avec émaillage et contre-émaillage, comme au temps où les techniques industrielles n’existaient pas, quand les vernis synthétiques n’avaient même pas été imaginés et que l’émail grand feu était le seul moyen de donner un visage aux montres. Et qu’il restait rare et toujours produit en petites quantités.
Chaque cadran est réalisé à la main, pièce à pièce, à mille lieues de toute logique industrielle. De couleur crème, on remarque la douceur du grain. L’accord de l’écru avec le bleu, celui des aiguilles signature sapin en acier bleui et des index en décalques émail.
On regrette cependant le choix d’une version heures, minutes et petites secondes vs le régulateur qui est « la » signature de la maison. On regrette également une taille de boite bien trop large pour une telle montre de ville… 42 mm !
Ce modèle embarque un calibre mécanique automatique Sellita SW261-1 (réserve de marche standard de 38h) visible à travers le fond transparent et se porte sur un bracelet en cuir de veau nubuck sur boucle ardillon. Modèle disponible dès le mois de mars à raison d’une quinzaine de pièces produites par mois.
A n’en pas douter, d’autres métiers d’art suivront…
Chaque cadran est réalisé à la main, pièce à pièce, à mille lieues de toute logique industrielle. De couleur crème, on remarque la douceur du grain. L’accord de l’écru avec le bleu, celui des aiguilles signature sapin en acier bleui et des index en décalques émail.
On regrette cependant le choix d’une version heures, minutes et petites secondes vs le régulateur qui est « la » signature de la maison. On regrette également une taille de boite bien trop large pour une telle montre de ville… 42 mm !
Ce modèle embarque un calibre mécanique automatique Sellita SW261-1 (réserve de marche standard de 38h) visible à travers le fond transparent et se porte sur un bracelet en cuir de veau nubuck sur boucle ardillon. Modèle disponible dès le mois de mars à raison d’une quinzaine de pièces produites par mois.
A n’en pas douter, d’autres métiers d’art suivront…
Louis Erard est commercialisé chez Joaillerie Emile Léon
8 rue Royale
75008 PARIS
Lundi : 10:00 à 19:00
Mardi : 10:00 à 19:00
Mercredi : 10:00 à 19:00
Jeudi : 10:00 à 19:00
Vendredi : 10:00 à 19:00
Samedi : 10:00 à 19:00
Dimanche : Fermé
Téléphone 01 40 20 40 03
8 rue Royale
75008 PARIS
Lundi : 10:00 à 19:00
Mardi : 10:00 à 19:00
Mercredi : 10:00 à 19:00
Jeudi : 10:00 à 19:00
Vendredi : 10:00 à 19:00
Samedi : 10:00 à 19:00
Dimanche : Fermé
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