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MeisterSinger édition Notre-Dame : cadran en rosace et calibre à sonnerie !


A l’occasion du salon We Love Watches qui a eu lieu à Paris le 12 octobre dernier à la Samaritaine, la maison horlogère MeisterSinger a présenté une édition spéciale et limitée de 70 exemplaires qui embarquent un boitier en acier de 43 mm, un cadran qui reproduit la rosace de Notre-Dame et un calibre mécanique automatique à sonnerie. Compter 4.599 euros.



Le 15 avril 2019, la cathédrale Notre Dame brûle. Le monde est en émoi. Reste coi devant cet incendie spectaculaire qui détruit l’un des plus beaux monuments de France.
 
Heureusement, le travail des pompiers -exceptionnel et parfaitement reproduit dans le film de Jean-Jacques Annaud sur le sujet- parviennent à éteindre le feu et sauver l’essentiel de l’édifice sauf le toit et la célèbre flèche emportée par les flammes…
 
Depuis son achèvement au XIVème siècle, la cathédrale Notre-Dame est un point de repère important pour Paris et l'ensemble de la nation française ; ce, depuis d'innombrables générations. Connue mondialement, elle attirait chaque année plus de 10 millions de visiteurs.

À la suite de l'incendie dévastateur d'avril 2019, d'importants travaux de restauration ont été entrepris pour s'achever cette année.
 
Pour commémorer la réouverture de ce monument extraordinaire le 8 décembre 2024, Manfred Brassler, fondateur et designer de MeisterSinger a souhaité lui rendre hommage en concevant l’Edition Notre-Dame.

La cathédrale Notre-Dame de Paris constitue un chef-d'œuvre de l'architecture gothique. Ses rosaces figurent parmi les plus grandes et les plus somptueuses du monde.
 
Reproduire l’une d’entre elles sur le cadran d’une montre fut un véritable défi technique, relevé par une attention minutieuse aux détails et une grande rigueur dans leur réalisation.
 

Cette Edition Notre-Dame de 70 exemplaires est équipée d’un boitier en acier de 43 mm paré d’une fine lunette. Tout en rondeur, celui-ci laisse apparaître un large cadran dont le centre a été fraisé pour reproduire la rosace de Notre-Dame -de couleur bleu.
 
Paré d’ivoire, le pourtour divisé en 144 segments de 5 minutes est animé d’une aiguille d’inspiration historique. Finalisée d’une flèche de couleur rouge et dotée de contrepoids, elle permet de lire l'heure presque à la minute près.
 
Le fond de boitier de cette montre révèle à son tour le graphisme de la rosace sur le fond de verre transparent, complété du numéro gravé de l’édition.

Cette montre propose une fonction devenue rare dans l’horlogerie : la fameuse « sonnerie au passage » qui permet de scander les temps qui passe d’un « ding » à chaque heure qui passe. Une complication qui puise son inspiration dans les origines mêmes de l’horlogerie.
 
Ces systèmes d'indication sonore de l’heure vont apparaitre très tôt sur les montres de poche, parfois même avant les aiguilles et les cadrans. A la fin du XVe siècle, on connaît déjà des montres sonnant les heures « au passage », comme les horloges des églises.
 
Plus tard, au 18ème siècle, Abraham-Louis Breguet inventera les timbres, des lames circulaires en acier trempé qui permettront de réduire l’épaisseur du boitier tout en offrant un son plus limpide. Dans la pratique, cela servait principalement à savoir l’heure la nuit…
 
De temps à autre et notamment pour cette édition Notre Dame, MeisterSinger fait revivre cette fonction devenue un tantinet désuète de nos jours, mais pleine de charme !

Cette fonction sonnerie au passage peut être désactivée à l'aide du poussoir situé au-dessus de la couronne, ce qui rend la montre silencieuse.
 
Habillée d'un bracelet en cuir de vachette tanné à l'écorce de chêne et teinté à la main, l’Edition Notre-Dame est livrée dans un coffret spécial paré d’une photo représentant la cathédrale Notre-Dame de Paris.
 
Seulement 70 exemplaires sont disponibles. Excepté 20 pièces réservées pour les membres du Club MeisterSinger, les amateurs de cette édition spéciale pourront l’acquérir exclusivement auprès du site de vente en ligne Ocarat ou chez Ochrono à Paris. 

Notre Dame brûle de Jean-Jacques Annaud

Au printemps 2022, le cinéaste français Jean-Jacques Annaud, à l’impressionnante carrière, a présenté son dernier film Notre Dame brûle qui aborde dans le détail et avec une précision chirurgicale, cette journée du 15 avril 2019 qui a vu la destruction d’une grande partie de l’une des plus importantes cathédrales au monde.
 
En une heure cinquante, le réalisateur revient, comme un métronome, sur ce drame qui a touché la France et les Français mais également la communauté internationale, dans le monde entier. 
 
J.J. Annaud, tel un journaliste impartial, présente ces évènements qui vont s’enchainer, s'emboiter les uns aux autres de manière inéluctable ; sans porter de jugement mais en constatant....
 
Un tout nouvel employé pas vraiment au fait de ce qu’il doit faire en cas d’alerte, des ouvriers qui fument sur les échafaudages alors que c’est interdit, des pompiers qui n’arrivent pas à se rendre sur le lieu de l’incendie à cause des embouteillages qui bloquent la capitale depuis quelques années (travaux, vélos, trottinettes, etc.). « Notre Drame de Paris », Anne Hidalgo, fait d’ailleurs une courte apparition…
 
Au fil des plans (95% du scénario est tiré de faits réels), tout se met en place : c’est implacable, on le sait, on connait tous l’histoire et comment elle se termine. Mais on reste malgré tout en alerte, espérant que les choses vont évoluer différemment, peut-être, mais non ! Nous ne sommes pas dans un blockbuster américain. Aucun super héros ne va venir sauver Notre Dame. Elle va bel et bien brûler…
 
Aucun super héros mais en revanche, de véritables héros du quotidien, des pompiers hommes et femmes avec lesquels Jean-Jacques Annaud à travailler de concert à la réalisation de cette nouvelle « guerre du feu » pour nous offrir ce film chirurgical de précision. Au déroulement inéluctable.
 
Un déroulement qui prend un véritable tournant dans un vertigineux travelling arrière sur les poutres de la charpente de la cathédrale qui signe le départ véritable de ce gigantesque incendie reproduit méthodiquement dans les moindres détails. Annaud, tout comme Kubrick, a ce souci de la minutie, de l'exactitude !
 
D’ailleurs ces deux génies du 7ème art ont toujours tourné des films radicalement différents les uns des autres, mais avec une constante tout de même : des mises en scène d’une précision horlogère et une obsession presque maladive du moindre détail.
 
Il faut que tout fasse vrai. Que ce soit le plus proche possible de la réalité ; c’est vrai dans Le nom de la rose, mais aussi dans L’ours, dans Sept ans au Tibet, dans Stalingrad et bien évidemment dans ce dernier chef d’oeuvre.
 
A ce titre, pas d’effets spéciaux dans tous les sens, les acteurs qui jouent les rôles des pompiers se sont entrainés avec les soldats du feu et ont dû combattre de véritables flammes dans des incendies reproduits grandeur nature dans des studios ! Tout cela se sent, se ressent : on suffoque avec eux, on dégouline d’eau, on perçoit l’intensité du brasier. Tout est criant, étouffant, de vérité.
 
Un très beau film de Jean-Jacques Annaud qui confirme sa place dans les très grands du cinéma contemporain ! Mais cela, on le savait déjà !

Horloge Notre Dame, l'association qui travaille à la reconstruction de l'horloge de la cathédrale

Rappelons également qu’une association baptisée Horloge Notre Dame, emmenée notamment par l’horloger Jean-Baptiste Viot travaille à reconstruire l’horloge monumentale qui se trouvait au cœur de la forêt, à l’aplomb même de la flèche disparue.
 
Ce collectif, dès novembre 2019, s’est structuré sous la forme d’une association loi de 1901. Son but ? Contribuer « par tous les moyens dont elle dispose à la documentation, la restauration et/ou la reconstruction de l’horloge de la cathédrale de Notre-Dame de Paris, détruite dans l’incendie du 15 avril 2019 ».
 
Pour rappel, cette horloge fut installée dans Notre Dame en 1867 à l’occasion des travaux de restauration dirigés par l’architecte Viollet Le Duc.
 
Comme le souligne le site de l’association, « fabriquée par les ateliers Collin-Wagner, cette pièce mesurait 2,26 mètres de long pour 1,78 mètre de haut sur son socle et pesait plusieurs centaines de kilos ».
 
Elle transmettait l’heure à quatre cadrans qui étaient logés dans des chiens assis aux quatre coins de la toiture du transept.

Montres-de-luxe.com | Publié le 15 Octobre 2024 | Lu 2770 fois






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