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Omega : interview de Chad Le Clos


Alors que le JO de Rio 2016 viennent tout juste de commencer et que le nageur sud-africain Chad Le Clos fait partie de la nouvelle campagne de communication d’Omega, l’horloger a interviewé ce grand champion en exclusivité. Il porte en ce moment, la Seamaster Planet Ocean.


Qu'est-ce qui va changer cette année pour vous aux Jeux olympiques ?
Ce sera très différent des JO de Londres. Cette fois, j'ai l'impression d'être l'homme à abattre. À Londres, j'étais un outsider, personne ne m'attendait. Je n'avais aucune pression sur les épaules. Aujourd'hui, les médias misent beaucoup sur moi. Heureusement, j'ai appris à gérer le stress. Je me suis préparé comme personne et je crois que je suis devenu l'un des athlètes les plus solides mentalement. Il en faut beaucoup pour me déstabiliser.
 
Vous avez participé à des courses très serrées en 2012. Sur quoi misez-vous pour prendre l'avantage lors des JO de Rio ?
En préparation de la semaine la plus importante de ma vie, j'ai surtout travaillé mes points forts. En 2012, les épreuves étaient très serrées, surtout celle que tout le monde a retenue, contre Michael Phelps. Cette année, j'ai essayé de perfectionner les petits détails : j'ai d'abord enchaîné les longueurs pour gagner en endurance, puis j'ai affiné mes techniques de départ, mes demi-tours, la cadence de mes derniers mouvements pour franchir la ligne d'arrivée dans les meilleures conditions.
 
Aurez-vous le temps de visiter Rio ?
C'est une ville merveilleuse. J'y ai passé quelques jours en 2013 et j'ai particulièrement aimé la plage de Copacabana. Rio va forcément se mettre sur son 31 pour l'événement. Bien sûr, on va devoir travailler dur et rester concentrés, mais une fois les épreuves terminées, on va pouvoir profiter de cette ville sensationnelle. Je vais sans doute passer le plus clair de mon temps à la Maison Omega, comme à Londres. C'était exceptionnel. Et j'espère avoir quelques médailles à fêter !
 
La natation est le seul sport dans lequel l'athlète arrête lui-même le chronomètre (à l'aide des plaques de touche). Suivez-vous un entraînement spécifique autour de cet aspect de la compétition ?
Inconsciemment, on s'y prépare. On sait qu'on doit arriver à pleine vitesse au bout du bassin, donc on accélère au maximum sur les dix derniers mètres. Il faut grimper doucement dans les tours, comme avec une voiture. Et même s'il n'y a que cinq vitesses, on doit trouver comment passer la sixième malgré tout si on veut finir en beauté. À l'entraînement, surtout en papillon, je termine toujours tête baissée et tendue vers le mur.
 
Quelle est votre relation avec le chronomètre lors des épreuves majeures ?
Le chrono, c'est primordial, surtout pour le 200 mètres papillon. J'ai toujours été du genre à nager à l'instinct, que ce soit lors des entraînements ou en compétition. Je ne compte pas mes mouvements : je suis plutôt à l'écoute des secondes qui s'écoulent. J'ai une relation très particulière avec le chrono. Avant chaque épreuve, j'ai mes propres trucs. Mais dans le feu de l'action, je sais que je dois faire ma deuxième longueur en 28,5 secondes, sinon je suis sûr de perdre.
 
Qu'est-ce qui vous motive ? Quel est votre plus grand défi ?
Ce qui me motive le plus, c'est mes adversaires. Depuis que je suis tout jeune, j'aime relever les défis. Je n'ai jamais caché que je me suis mis à la nage papillon grâce à Michael Phelps. C'est le meilleur nageur de tous les temps et je voulais absolument l'affronter en finale des Jeux olympiques. Quand je suis dans un mauvais jour à l'entraînement, je me demande simplement ce que ferait Michael. Après 2012, je pensais que ma vie serait plus simple maintenant que j'étais champion olympique, mais elle est devenue encore plus difficile. J'ai compris qu'il fallait travailler encore plus dur pour garder mon niveau. J'ai été interviewé par de nombreux journalistes venus du monde entier, mais j'ai toujours l'impression d'être ce garçon tout à fait normal qui vient de Durban.
 
Vous avez dit que la montre Omega de votre grand-père appartient à votre famille depuis plus de 70 ans. Pouvez-vous nous en parler ?
En fait, elle est dans la famille depuis 80 ans. Mon grand-père, qui aurait eu 103 ou 104 ans cette année, a gardé cette montre pendant de nombreuses années et c'est aujourd'hui un héritage familial. Quand je suis devenu partenaire de la marque en 2011, j'ai compris que le destin me faisait un clin d'œil. Omega possède un vrai patrimoine vivant et je suis ravi de faire partie de cette aventure exceptionnelle.
 
Quelle montre porterez-vous à Rio ?
Cette année, je porterai la Seamaster Planet Ocean, ma préférée. Je porte des montres depuis que je suis tout petit. J'ai une relation très particulière avec elles. J'ai tellement l'habitude d'en avoir une au poignet gauche que je me sens bancal quand je n'en porte pas : c'est aussi simple que ça. Même à l'heure de Facebook, de Twitter et des smartphones, mon Omega m'est toujours indispensable. Je ne sors jamais sans.

Montres-de-luxe.com | Publié le 10 Août 2016 | Lu 709 fois