Montreux est une jolie petite ville du canton de Vaud, qui longe le lac Léman. Il se dégage de cette cité balnéaire et de ses palmiers, comme un parfum de nostalgie ; comme si Montreux était restée « coincée » dans les années 60. Une atmosphère qui fait penser aux livres de Modiano et à ses courts romans où le temps semble arrêté à jamais dans une époque révolue…
C’est donc dans cette ville qu’il y a cinquante ans, Claude Nobs créa le Montreux Jazz Festival (MJF pour les intimes). L’homme est un passionné. Il connait tout le monde et tout le monde le connait. Il connait tous les morceaux de musique par cœur. Sait reconnaitre qui est à la guitare ou derrière un saxo dans tel ou tel morceau.
Il a l’oreille musicale mais il a plus. Il aime les artistes, vraiment. Pour ce qu’ils sont. Avec leurs qualités, mais aussi avec leurs travers, parfois. C’est lui qui a imaginé cette belle rencontre musicale de toute pièce et l’a portée à bout de bras tout au long de sa vie avant de mourir bêtement le 10 janvier 2013 dans un accident de ski… de fond.
C’est donc dans cette ville qu’il y a cinquante ans, Claude Nobs créa le Montreux Jazz Festival (MJF pour les intimes). L’homme est un passionné. Il connait tout le monde et tout le monde le connait. Il connait tous les morceaux de musique par cœur. Sait reconnaitre qui est à la guitare ou derrière un saxo dans tel ou tel morceau.
Il a l’oreille musicale mais il a plus. Il aime les artistes, vraiment. Pour ce qu’ils sont. Avec leurs qualités, mais aussi avec leurs travers, parfois. C’est lui qui a imaginé cette belle rencontre musicale de toute pièce et l’a portée à bout de bras tout au long de sa vie avant de mourir bêtement le 10 janvier 2013 dans un accident de ski… de fond.
Le chalet de Claude Nobs
Pendant le festival, son chalet peut être visité. A condition de « montrer patte blanche » tout de même ! Ce sont en fait deux chalets situés à Caux, un petit village qui surplombe Montreux et toute la Riviera vaudoise. L’intérieur révèle l’homme et ses goûts, pour le moins éclectiques : une collection de trains miniatures, des juke-boxes, des livres, des tableaux (dont de nombreux dessins originaux de Ronnie Wood, l’un des Rolling Stones, peintre à ses heures perdues), et bien évidemment une fantastique collection de vinyles (10.000 environ) et d’enregistrements audio et vidéo.
Claude Nobs aimait la fête et la musique. Au cours de sa vie, cette maison fut l’occasion d’accueillir de prestigieux invités qui ont mangé, dormi et créé dans ces chalets perdus dans les alpages vaudois. Comme le raconte son assistante, un soir il l’invite à diner. « Viens à la maison ce soir, il y à Fred et David qui viennent manger ». Fred était Freddy Mercury et David était David Bowie. C’est d’ailleurs ce soir-là que Claude Nobs poussa les deux artistes à travailler ensemble. Quelques mois plus tard, sortait le titre Under Pressure. Comme le disait si bien Claude Nobs, « Au Montreux Jazz Festival, le temps appartient aux artistes ».
Claude Nobs aimait la fête et la musique. Au cours de sa vie, cette maison fut l’occasion d’accueillir de prestigieux invités qui ont mangé, dormi et créé dans ces chalets perdus dans les alpages vaudois. Comme le raconte son assistante, un soir il l’invite à diner. « Viens à la maison ce soir, il y à Fred et David qui viennent manger ». Fred était Freddy Mercury et David était David Bowie. C’est d’ailleurs ce soir-là que Claude Nobs poussa les deux artistes à travailler ensemble. Quelques mois plus tard, sortait le titre Under Pressure. Comme le disait si bien Claude Nobs, « Au Montreux Jazz Festival, le temps appartient aux artistes ».
Claude Nobs aurait eu 80 ans en ce début d’année 2016 alors que le Festival qu’il a créé, fête sa 50ème édition. Le Montreux Jazz Festival est un rendez-vous singulier dans le monde musical depuis 1967 et il le doit aux valeurs transmises par son fondateur. Le sens de l’accueil, la proximité, la convivialité ; une faculté à créer des convergences artistiques surplombée par une obsession de la qualité du son – telles étaient les principes chers à Claude Nobs dont il a imprégné le Festival et qui font sa force aujourd’hui.
Cette année, la programmation était une fois encore très éclectique et de qualité. Même si certains reprochent aux organisateurs que le jazz soit désormais le grand absent du Jazz Festival ! Sur scène cette année : Muse, Neil Young, Lisa Simone, Monty Alexander, Jean-Michel Jarre, Patti Smith, Van Morrison, Quincy Jones, Lana del Rey, ou encore Deep Purple sont venus donner vie à ce jubilé et montrer une fois encore, « le pouvoir fédérateur de la musique » dans un monde de plus en plus violent.
Cette année, la programmation était une fois encore très éclectique et de qualité. Même si certains reprochent aux organisateurs que le jazz soit désormais le grand absent du Jazz Festival ! Sur scène cette année : Muse, Neil Young, Lisa Simone, Monty Alexander, Jean-Michel Jarre, Patti Smith, Van Morrison, Quincy Jones, Lana del Rey, ou encore Deep Purple sont venus donner vie à ce jubilé et montrer une fois encore, « le pouvoir fédérateur de la musique » dans un monde de plus en plus violent.
A 71 ans, Neil Young enflamme le festival de jazz de Montreux
Extraordinaire concert de Neil Young au festival de jazz de Montreux. Pendant trois heures, le rockeur canadien de 71 ans, qui a encore une « pêche d’enfer », a enchanté un public de connaisseurs. Assurément, Neil Young reste « forever Young » !
Le style de Neil Young a peu changé en cinquante ans de carrière (à part dans les années 80 où il s’est aventuré sans succès dans l’électro). Sa musique ? Un rock-folk mâtiné de country, de blues, de grunge avec des morceaux « live » qui souvent, s’étirent en longueur (largement plus de dix minutes) et plongent parfois dans le psychédélisme.
Le 12 juillet dernier, pendant trois heures, le Canadien et son groupe s’en sont donnés à cœur joie. Un concert fantastique pour cette 50ème édition du festival de Jazz de Montreux. Manifestement en pleine forme, Neil Young, tout de noir vêtu, son chapeau vissé sur la tête, a offert au public, un large échantillon de son répertoire (The needle and the damage is done, Words, Alabama, etc.).
Entre ballades folk et rock grunge endiablés, le fringant septuagénaire (sobre depuis quelques années et qui s’est totalement remis d’une rupture d’anévrisme) a littéralement enflammé la salle de l’auditorium Stravinsky. L’homme qui a chanté les destructions de la drogue, la douleur de l’amour perdu, la vieillesse ou la solitude (on le surnomme The Loner, le solitaire) s’élève depuis quelques années contre les ravages que l’on impose à la Terre*. Il s’en prend notamment à la multinationale Monsanto, spécialisée dans les OGM.
Le style de Neil Young a peu changé en cinquante ans de carrière (à part dans les années 80 où il s’est aventuré sans succès dans l’électro). Sa musique ? Un rock-folk mâtiné de country, de blues, de grunge avec des morceaux « live » qui souvent, s’étirent en longueur (largement plus de dix minutes) et plongent parfois dans le psychédélisme.
Le 12 juillet dernier, pendant trois heures, le Canadien et son groupe s’en sont donnés à cœur joie. Un concert fantastique pour cette 50ème édition du festival de Jazz de Montreux. Manifestement en pleine forme, Neil Young, tout de noir vêtu, son chapeau vissé sur la tête, a offert au public, un large échantillon de son répertoire (The needle and the damage is done, Words, Alabama, etc.).
Entre ballades folk et rock grunge endiablés, le fringant septuagénaire (sobre depuis quelques années et qui s’est totalement remis d’une rupture d’anévrisme) a littéralement enflammé la salle de l’auditorium Stravinsky. L’homme qui a chanté les destructions de la drogue, la douleur de l’amour perdu, la vieillesse ou la solitude (on le surnomme The Loner, le solitaire) s’élève depuis quelques années contre les ravages que l’on impose à la Terre*. Il s’en prend notamment à la multinationale Monsanto, spécialisée dans les OGM.
L’affiche du 50ème Montreux Jazz Festival offre un bel hommage à son histoire et à son parcours. Sur un fond bleu nuit, sillonné à la manière d’un disque vinyle, se détache le logo du MJF qui représente une synthèse multicolore des 49 affiches précédentes, agencées chronologiquement au fil de l’inscription. Cette affiche créée par l’artiste vaudois Giovanni Riva est le symbole très littéral de 50 ans de parcours, alors qu’elle évoque aussi le mélange des genres et des rencontres qui marquent le MJF.
En tant que partenaire principal de l’évènement, Parmigiani Fleurier a accueilli pendant seize jours, ses clients, ses détaillants, des journalistes et des amis et partenaires au sein de sa nouvelle loge. Une édition anniversaire est l’occasion de raconter son histoire, d’affirmer ses valeurs et de se projeter dans l’avenir.
PF a présenté pour l’occasion une Edition Spéciale MJF de son modèle Tonda Métro aux couleurs de ce 50ème anniversaire. Comme à chaque fois, ces pièces seront remises à l’issue des concerts, comme le veut la tradition, à des artistes reconnus et étoiles montantes de la musique. Certains modèles sont tout de même en vente pendant la quinzaine chez le détaillant local PF.
En tout, PF va produire vingt Tonda Métro : dix pour la Tonda Métrographe masculine et dix pour la Tonda Métropolitaine féminine. De couleur bleu roi (absolument somptueux) à l’instar du fond de l’affiche, le cadran de ces Editions Spéciales a été finement azuré de manière à reproduire les rainures si évocatrices d’un disque vinyle. Par ailleurs, la manufacture fleurisane a choisi de renoncer aux chiffres sur le cadran de la Métropolitaine afin de privilégier la pureté de l’effet circulaire. Le dos du boîtier acier est gravé : « Montreux Jazz Festival – 50ème anniversaire ».
En tant que partenaire principal de l’évènement, Parmigiani Fleurier a accueilli pendant seize jours, ses clients, ses détaillants, des journalistes et des amis et partenaires au sein de sa nouvelle loge. Une édition anniversaire est l’occasion de raconter son histoire, d’affirmer ses valeurs et de se projeter dans l’avenir.
PF a présenté pour l’occasion une Edition Spéciale MJF de son modèle Tonda Métro aux couleurs de ce 50ème anniversaire. Comme à chaque fois, ces pièces seront remises à l’issue des concerts, comme le veut la tradition, à des artistes reconnus et étoiles montantes de la musique. Certains modèles sont tout de même en vente pendant la quinzaine chez le détaillant local PF.
En tout, PF va produire vingt Tonda Métro : dix pour la Tonda Métrographe masculine et dix pour la Tonda Métropolitaine féminine. De couleur bleu roi (absolument somptueux) à l’instar du fond de l’affiche, le cadran de ces Editions Spéciales a été finement azuré de manière à reproduire les rainures si évocatrices d’un disque vinyle. Par ailleurs, la manufacture fleurisane a choisi de renoncer aux chiffres sur le cadran de la Métropolitaine afin de privilégier la pureté de l’effet circulaire. Le dos du boîtier acier est gravé : « Montreux Jazz Festival – 50ème anniversaire ».