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Richard Mille Tourbillon RM 69 Erotique : le sexe et le texte


Richard Mille vient de présenter un tout nouveau modèle. Son Tourbillon RM 69 Erotique. Une montre qui permet, grâce à son mécanisme, de dévoiler à l’élu de son cœur, ses pulsions les plus secrètes, ses désirs les plus intimes et surtout, ses envies les plus coquines… Le sexe par le texte… « I want to caress you madly ». Cette création sera présentée à Watches and Wonders qui se tiendra à Hong Kong du 30 septembre au 3 octobre prochains.



Les horlogers proposant des montres érotiques sont peu nombreux et généralement, ils n’aiment pas trop communiquer sur ce genre de pièces pourtant très prisées de certains amateurs… La marque Richard Mille, elle, assume totalement ! Et c’est tant mieux.
 
Historiquement, les scènes érotiques, animées ou non, sur le cadran ou sur le fond de boite, sont une tradition de longue date dans l'industrie horlogère… Mais Richard Mille a choisi une autre voie pour cette montre friponne qui permet d’avouer à son partenaire ses envies les plus coquines !
 
Plantons le décor de ce garde-temps à ne pas mettre en toutes les mains… A manier avec doigté. Avec la RM 69 (le numéro a été parfaitement bien choisi), l’amour et l’érotisme s’énoncent clairement. Voire, crûment. Avec des mots. Bien loin des scènes animées par des automates, cette montre mise plutôt sur l’excitation des sens par le texte… qui mène au sexe !
 
Afin de faciliter la lecture, les ingénieurs ont développé un mécanisme permettant de désolidariser les aiguilles du rouage de temps. L’activation du poussoir placé à 8 heures escamote donc ces dernières pour libérer visuellement les rouleaux. Une fois relâché, il permet aux aiguilles de revenir automatiquement à leur position horaire.  
 
Plus concrètement, le mécanisme déclenche la rotation des trois rouleaux en titane grade 5 gravés, à l’instar des moulins tibétains, créant ainsi un énoncé aléatoire (des dizaines de combinaisons possibles). Activé à la demande du propriétaire par pression sur le bouton poussoir situé à 10 heures, il affiche sans détour les envies de ce dernier : « I want to caress you madly » ou plus sage, « Let me kiss you tonight » par exemple.
 
Le calibre RM69 est protégé par un boîtier tripartite en titane grade 5 aux dimensions généreuses de 50 x 42.7 x 16.15 mm. Ergonomique, ce boîtier est assemblé par 20 vis spline, également en titane, qui assurent l’étanchéité de la montre jusqu’à 50 mètres. 

Les ponts et la platine du calibre tourbillon à remontage manuel sont usinés en titane grade 5. Dessiné en collaboration avec Audemars Piguet Renaud & Papi, ce mouvement aux 505 composants et 41 rubis est extrêmement compact grâce à sa construction unique qui permet d’aligner sur le même axe, tourbillon et barillet. Sublimée par ses ponts, la cage de tourbillon et le barillet s’imposent au regard.
 
Sa réserve de marche de 69 heures (forcément) présente un nouvel affichage à 4 heures sous la forme d’une jauge alimentée par un différentiel planétaire. La RM 69 offre ainsi à son propriétaire la pleine jouissance de cette nouvelle complication Richard Mille baptisée « Oracle ». Cette édition limitée de 30 pièces, ce tourbillon de désirs, sera disponible uniquement dans les 24 boutiques Richard Mille ouvertes à travers le monde.
 
Profitons du lancement de ce garde-temps pour rappeler que les montres érotiques animées sont apparues à la fin du 17ème siècle lorsque les mouvements à répétition minute ont été inventés. Le système des marteaux frappant sur un gong permettait alors, du même coup, de donner vie à des petits personnages, des scènes champêtres ou des scènes coquines.
 
Ces montres de gousset étaient principalement fabriquées en Angleterre, en France ou à Genève. Un couvercle actionné par un poussoir secret laissait apparaître une scène libertine où s’ébattait un automate animé. A l’époque, ces garde-temps faisaient souvent partie de la corbeille de mariée… Et l'heureuse élue les distribuait ensuite aux demoiselles d’honneur. En 1817, l’église interdit la production de ces montres. Certaines pièces furent alors saisies et un bon nombre d’entre elles furent détruites, ce qui explique leur rareté aujourd’hui.
 
Ce marché de niche (quelques dizaines de pièces par an) a été relancé par Jean-Claude Biver dans les années 90, lorsqu’il était patron de Blancpain. Il décide alors de créer pour la première fois un automate érotique sur une montre bracelet.

Montres-de-luxe.com | Publié le 28 Août 2015 | Lu 3267 fois






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