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SevenFriday : Beach Club et Free-D, deux montres pour l'été


Jeune, SevenFriday fête ses dix ans d’existence en ce mois de juin 2022 ; à cette occasion, la marque indépendante célèbre cet anniversaire avec deux modèles particulièrement disruptifs mais tout aussi ludique. Sans oublier une énorme présence au poignet.



Il y a une certaine insolence dans les montres SevenFriday. L’insolence de la jeunesse d’une marque qui annonce des prix contenus pour des modèles qui sortent de l’ordinaire et qui ne sont pas issus d’une opération de « green washing ».
 
Colorée et rafraîchissante, la Beach Club bleue et blanche est tout à fait dans l’esprit Yacht Club. Si sa boîte carrée aux angles arrondis affiche néanmoins 47 mm sous la toise, elle semble légère dans un environnement estival en dépit de son poids.
 
Une boîte en acier habillée d’opaline blanche et d’un insert bleu méditerrané offre à cette Beach Club  sont côté estival. L’étanchéité à 100m permet la fréquentation de toutes les piscines de la baie de Saint Tropez. Un mouvement automatique japonais de qualité -Miyota- permet à cette SevenFriday de rester sous la barre des 1.300 euros.

Petit plus supplémentaire, cette Beach Club est équipée d’une puce NFC visible dans le dos de la montre qui est une garantie contre la contrefaçon. Une garantie que l’on retrouve également dans l’autre nouveauté de la marque : la série Free-D.
 
Avec cette série Free-D, on est dans un registre différent. Certains y verront l’aboutissement d’une recherche stylistique, d’autres de l’humour en référence à des modèles tout autant disruptif mais dont les tarifs affichent trois zéro de plus ou tout simplement, un hommage à des marques qui sont allées très loin dans l’exacerbation du design et de la construction horlogère. Des modèles qui méritent réellement le qualificatif de haute horlogerie.
 
Avec Free-D, SevenFriday cherche juste à habiller les poignets masculins d’une manière ludique à un prix attractif. Pour cela, la marque a utilisé le principe de l’impression en 3D avec une imprimante Hewlet-Packard pour la conception de la « griffe géante » qui enserre la boîte. 

Le cadran est aussi réalisé par le même procédé. Le matériau, un polyamide PA11 fabriqué à base d’huile de ricin est ensuite coloré selon les références. Là encore, les dimensions sont généreuses (52,8mm x 55,4 mm x 23,7 mm) et cette montre ne s’accorde pas à tous les poignets.
 
On appréciera l’utilisation de 12 vis Torx en titane microbillé qui, outre l’aspect technique ont l’avantage d’être toujours alignées entre elles. A l’inverse de certains modèles où les vis semblent être posées en vrac.
 
Quant à la boîte elle-même, elle est en titane et confère à cette Free-D une consolidation technologique et surtout, allège le poids d’un modèle qui célèbre parfaitement les dix ans de la marque.

​Quant au mouvement, c’est un calibre Sellita SW300-1 qui motorise cette Free-D et lui offre une lecture originale des heures. Un seul regret, l’étanchéité limitée de ce modèle à l’allure extrême.
 
Chaque modèle est équipé d’une puce NFC reliant la montre à son NFT et son certificat d’authenticité original. Avant-gardiste, ludique, rafraîchissante la Free-D produite en série limitée est une montre de collectionneur qui reste abordable.
 
Joël Chassaing-Cuvillier



Montres-de-luxe.com | Publié le 27 Juin 2022 | Lu 3879 fois