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Bonhams : vente de montres de collection au Grand Palais éphémère le 3 février prochain


Le département « montres » de la maison anglaise Bonhams ouvre le calendrier 2022 avec leur vente de montres de collection au Grand Palais Ephémère à Paris le 3 février. De Mathey-Tissot à Patek Philippe en passant par Audemars Piguet Corum ou encore, Laurent Ferrier.



Parmi les points forts de cette sélection de montres, on trouve deux modèles très rares du célèbre horloger indépendant Laurent Ferrier, ancien directeur technique de Patek Philippe et pilote de course semi-professionnel qui a terminé troisième de la course d'endurance des 24 heures du Mans en 1979.
 
En "pole position" de la vente on trouve donc, une Galet Classic Tourbillon de Ferrier datant de 2010, référence LCF001.02.R5.E09, un garde-temps à remontage manuel en or rose estimé entre 60.000 et 80.000 euros. Dotée d'un mouvement tourbillon à double balancier-spiral, la montre a été réalisée dans la plus pure tradition avec une précision certifiée par l'Observatoire de Besançon.
 
Une autre montre de la collection Galet (dit aussi Pebble) de Laurent Ferrier est un modèle circa 2014. Il s’agit d’une Galet Classic référence LCF004.G1.OBN.1 avec une estimation entre 25.000 et 30.000 euros, présentant un cadran argenté. Seules 150 pièces ont été produites chaque année depuis la création de l'entreprise en 2009. Elles sont donc rares dans la salle des ventes.

Comme le souligne Jonathan Darracott, responsable mondial des montres chez Bonhams : « Laurent Ferrier s'inscrit dans la tradition des horlogers passionnés, renonçant à une carrière de pilote de course, il a suivi les traces de sa famille dans l'horlogerie et a commencé à produire des montres exceptionnelles finies à la main qui lui ont valu de recevoir le prix GPHG et une place parmi les légendes de l'horlogerie ».
 
Une autre montre rare, provenant de l'un des noms les plus réputés de l'horlogerie, est une Patek Philippe référence 96 datant de 1935, doublement signée "Hausmann and Co". Cette montre-bracelet typique des années 30 appartient depuis sa création à la même famille. Le grand-père du vendeur actuel l'avait achetée et l'a donnée à son petit-fils lorsqu'il était enfant, lequel, n'appréciant pas la valeur et la rareté de la montre, la portait à l'école ! La double signature du joaillier d'exception "Hausmann & Co" ajoute à son attrait. Elle est estimée entre 60.000 et 80.000 euros.
 
A noter également une Audemars-Piguet Royal Oak en acier de 1985, Série D référence 25554ST.00.0344ST.01 estimée entre 50.000 et 70.000 euros. Une autre rareté proposée lors de cette vente. Cette montre est la première application par Audemars-Piguet d'un calendrier perpétuel au design légendaire de la Royal Oak de Gerald Genta. Sur les 279 montres de cette référence produites, seules 49 ont été réalisées en acier inoxydable, dont cet exemplaire qui aurait été parmi les premiers à être exécutés (avec mouvement automatique Jaeger-LeCoultre Cal.920).

Parmi les autres lots de la vente représentant les grands noms de l'horlogerie, on peut citer une Mathey-Tissot Type XX des années 60 estimée entre 15.000 et 20.000 euros. Cette montre de pilote chronographe flyback à remontage manuel en acier a été commandée à plusieurs horlogers pour l'armée française (Breguet, Auricoste, etc.).
 
Les spécifications requises comprenaient un cadran noir, des registres situés à 3 et 9 pour les secondes constantes et un registre d'enregistrement des minutes, un flyback pour le chronographe en marche et un diamètre d'environ 38 mm. Cet exemplaire Matthey-Tissot est l'un des plus rares de ce chronographe de style militaire.
 
A noter également une sélection de plus de 60 montres qui ont été collectionnées par un professeur d'université très respecté, influencé par le design et l'esthétique qui l'entourent dans sa vie quotidienne. Le résultat est une collection de pièces intéressantes, inhabituelles et rares, représentant des noms allant de Cartier à Rolex, dont beaucoup ont repoussé les limites du design horloger.

Parmi elles, cette Movado des années 20, une Polyplan référence 4009 estimée entre 12.000 et 18.000 euros. C'est la seule montre de série dont le mouvement soit adapté à la courbe extrême du boîtier, ce qui en fait une montre « oversize » très facile à porter de nos jours.
 
Lancée en 1912, cette montre avait des années d'avance sur ses concurrentes en termes de conception et de progrès technique, car elle était équipée d'un mouvement basé sur trois plans permettant au boîtier de prendre la forme d'une " banane " très incurvée. En raison des coûts de production excessifs, seuls 1.500 exemplaires furent fabriqués. Le modèle proposé arbore un maxi-boîtier en or blanc 18 carats. La combinaison la plus rare qui soit.
 
Créée par Vincent Calabrese, cette montre Corum Golden Bridge circa 1980 est estimée entre 5.000 et 7.000 euros. Elle présente un boîtier en cristal de roche transparent offrant une vue imprenable sur son mouvement linéaire en or, richement détaillé.
 
La 3445 a été la première montre automatique de Patek Philippe à avoir une date. Elle a été produite jusqu'en 1981. Cet exemplaire, de Calatrava circa 1970, est estimée entre 20.000 et 30.000 euros. Elle est dotée d'un cadran noir brillant complété par un solide boîtier jaune 18 carats. Elle embarque le mouvement Calibre 27-470PM.
 
La vente se déroulera en présentiel en respectant la distance sociale et toutes les directives sanitaires liées au COVID. La vente sera également disponible en live et sur l'application Bonhams App, offrant aux enchérisseurs enregistrés la possibilité d'enchérir en temps réel en ligne via Bonhams.com, ou encore par ordre d’achat ou par téléphone.

Montres-de-luxe.com | Publié le Vendredi 28 Janvier 2022 | Lu 4862 fois