Cette vente est l’occasion de revenir plus en détails sur ce garde-temps tout simplement exceptionnel qui fut imaginé lors d’une conversation en 2012 en Californie (Napa Valley), entre ces deux génies. L’un du cinéma ; l’autre de l’horlogerie.
Les deux hommes furent captivés par l’idée d'utiliser une main humaine pour indiquer le temps sur un cadran ! Une idée un peu folle qui séduisit François-Paul Journe qui décida de s’atteler à cette complication aussi ardue qu’inédite.
C’est aussi, et c’est important de le souligner, le seul garde-temps de toutes les collections F.P.Journe dont le concept initial n’est pas du au maitre-horloger français.
Comme le souligne François-Paul : « le défi était de taille, c'est exactement le type de projet horloger que j'adore. Après des années de collaboration directe avec Francis dans le processus de développement, ce fut un grand plaisir de lui livrer ce prototype FFC en 2021 ».
Les deux hommes furent captivés par l’idée d'utiliser une main humaine pour indiquer le temps sur un cadran ! Une idée un peu folle qui séduisit François-Paul Journe qui décida de s’atteler à cette complication aussi ardue qu’inédite.
C’est aussi, et c’est important de le souligner, le seul garde-temps de toutes les collections F.P.Journe dont le concept initial n’est pas du au maitre-horloger français.
Comme le souligne François-Paul : « le défi était de taille, c'est exactement le type de projet horloger que j'adore. Après des années de collaboration directe avec Francis dans le processus de développement, ce fut un grand plaisir de lui livrer ce prototype FFC en 2021 ».
Et d’ajouter : « je suis fier de soutenir pleinement la vente de cette montre par l'intermédiaire de Phillips pour financer la création de ses chefs-d'œuvre artistiques dans le cinéma ». Il se dit en effet, que Francis Ford Coppola rencontrerait quelques difficultés financières à cause de son film Megalopolis qui n’a pas rencontré le succès escompté !
De son côté, Paul Boutros, responsable du service Horlogerie USA de Phillips indique : « ce prototype FFC est, sans aucun doute, l'un des garde-temps F.P.Journe les plus importants sur le plan historique jamais fabriqués.
Imaginé par Francis Ford Coppola et réalisé par François-Paul Journe, deux maîtres travaillant côte à côte, il met en valeur ce qui peut être accompli lorsque de grands esprits créatifs collaborent, allumant les feux de l'ingéniosité ».
Et de poursuivre avec emphase : « ce prototype FFC est plus qu'une montre, c'est une œuvre d'art singulière, une merveille technique et un objet profondément personnel, réalisé pour l'un des plus grands cinéastes de tous les temps.
Son incroyable provenance, sa créativité remarquable et sa rareté exceptionnelle le placent parmi les garde-temps les plus importants jamais présentés aux enchères ».
De son côté, Paul Boutros, responsable du service Horlogerie USA de Phillips indique : « ce prototype FFC est, sans aucun doute, l'un des garde-temps F.P.Journe les plus importants sur le plan historique jamais fabriqués.
Imaginé par Francis Ford Coppola et réalisé par François-Paul Journe, deux maîtres travaillant côte à côte, il met en valeur ce qui peut être accompli lorsque de grands esprits créatifs collaborent, allumant les feux de l'ingéniosité ».
Et de poursuivre avec emphase : « ce prototype FFC est plus qu'une montre, c'est une œuvre d'art singulière, une merveille technique et un objet profondément personnel, réalisé pour l'un des plus grands cinéastes de tous les temps.
Son incroyable provenance, sa créativité remarquable et sa rareté exceptionnelle le placent parmi les garde-temps les plus importants jamais présentés aux enchères ».
A l’origine de cette rencontre entre Francis Ford Coppola et François-Paul Journe ? Un cadeau de Noël ! Celui de la femme de FFC qui décida d’offrir en 2009 à son réalisateur de mari, un Chronomètre à Résonance en platine avec un cadran en or blanc.
Ravi et fasciné à la fois par ce garde-temps d’exception, Coppola invita François-Paul Journe à lui rendre visite dans son domaine viticole d'Inglenook, dans la Napa Valley… S’ensuivit cette amitié qui donna naissance à ce garde-temps d’exception.
Cette montre sera tout d’abord fabriquée en deux exemplaires uniques : un pour FPJ et un pour FFC. A noter que ces prototypes diffèrent l'un de l’autre et des pièces de production ultérieures (produites en quantités très très limitées pour des clients choisis avec soin par la manufacture).
Comment fonctionne ce garde-temps totalement unique ? Après avoir trouvé avec Francis Ford Coppola comment égrainer les 12 chiffres des heures avec une seule main et 5 doigts, François-Paul s’est mis en tête de concevoir un mécanisme capable de retranscrire convenablement ces chiffres transmués en signes digitaux.
Ravi et fasciné à la fois par ce garde-temps d’exception, Coppola invita François-Paul Journe à lui rendre visite dans son domaine viticole d'Inglenook, dans la Napa Valley… S’ensuivit cette amitié qui donna naissance à ce garde-temps d’exception.
Cette montre sera tout d’abord fabriquée en deux exemplaires uniques : un pour FPJ et un pour FFC. A noter que ces prototypes diffèrent l'un de l’autre et des pièces de production ultérieures (produites en quantités très très limitées pour des clients choisis avec soin par la manufacture).
Comment fonctionne ce garde-temps totalement unique ? Après avoir trouvé avec Francis Ford Coppola comment égrainer les 12 chiffres des heures avec une seule main et 5 doigts, François-Paul s’est mis en tête de concevoir un mécanisme capable de retranscrire convenablement ces chiffres transmués en signes digitaux.
Pour éviter de sombrer dans le naturalisme, l’horloger que l’on sait passionné d’histoire comme l’un de ses fils dont c’est le métier aujourd’hui, fit le choix de s’inspirer d’un ancien dessin de prothèse réalisé par le célèbre barbier-chirurgien français Ambroise Paré (1509/1510-1590).
Cette main mécanisée que l’on retrouve sur la face avant de la FFC est inspirée de celle pensée par ce médecin de la Renaissance.
Initialement imaginée en bronze par son inventeur, celle destinée à la montre a été réalisée en titane gravé car il fallait réduire le poids des composants en mouvement afin que ceux-ci n’aient pas d’incidence sur la consommation énergétique du calibre, l’Octa 1300 lancé par la Manufacture F.P.Journe en 2001.
Car, comme le soulignait François-Paul à ce sujet, « le plus important en horlogerie c’est ce qui se voit le moins. Dans le cas présent, il s’agissait de parvenir à faire agir cinq doigts avec le minimum d’efforts ».
Cette main mécanisée que l’on retrouve sur la face avant de la FFC est inspirée de celle pensée par ce médecin de la Renaissance.
Initialement imaginée en bronze par son inventeur, celle destinée à la montre a été réalisée en titane gravé car il fallait réduire le poids des composants en mouvement afin que ceux-ci n’aient pas d’incidence sur la consommation énergétique du calibre, l’Octa 1300 lancé par la Manufacture F.P.Journe en 2001.
Car, comme le soulignait François-Paul à ce sujet, « le plus important en horlogerie c’est ce qui se voit le moins. Dans le cas présent, il s’agissait de parvenir à faire agir cinq doigts avec le minimum d’efforts ».
Pour parvenir à n’utiliser comme énergie que celle en provenance du barillet assurant une réserve de marche de 5 jours à la pièce, le choix a été fait d’installer un remontoir d’égalité entre le train de rouage primaire et l’affichage comme cela se fait dans les pendules d’édifices quand les aiguilles à faire se mouvoir sont longues et lourdes.
Toutes les heures et durant 40 minutes, le remontoir d’égalité formé d’une lame ressort enfermée dans une “ruche ouverte”, d’un déclencheur et d’une sorte d’ancre montée d’un côté sur une roue munie en son centre d’un excentrique, est réarmé par le mouvement.
A l’heure juste, le mécanisme, décrit par François-Paul comme une sorte d’échappement agissant une fois par heure, est libéré afin que l’énergie accumulée en provenance du barillet principal puisse, par l’entremise de cette fourchette agissant tangentiellement, mettre en mouvement la série des 10 cames qui ont pour objet de piloter le mouvement des doigts de la main.
Placées sur le côté gauche et visibles entre l’anneau des minutes rotatif monté sur grand roulement à billes extra-plat avec un curseur fixe placé à midi, elles effectuent un tour en 12 heures et actionnent chacune une série de ressorts et de bascules agissant sur la montée, la descente des 4 doigts, mais également la translation du pouce.
Toutes les heures et durant 40 minutes, le remontoir d’égalité formé d’une lame ressort enfermée dans une “ruche ouverte”, d’un déclencheur et d’une sorte d’ancre montée d’un côté sur une roue munie en son centre d’un excentrique, est réarmé par le mouvement.
A l’heure juste, le mécanisme, décrit par François-Paul comme une sorte d’échappement agissant une fois par heure, est libéré afin que l’énergie accumulée en provenance du barillet principal puisse, par l’entremise de cette fourchette agissant tangentiellement, mettre en mouvement la série des 10 cames qui ont pour objet de piloter le mouvement des doigts de la main.
Placées sur le côté gauche et visibles entre l’anneau des minutes rotatif monté sur grand roulement à billes extra-plat avec un curseur fixe placé à midi, elles effectuent un tour en 12 heures et actionnent chacune une série de ressorts et de bascules agissant sur la montée, la descente des 4 doigts, mais également la translation du pouce.
La forme des cames, associée à la denture de chacune, agit sur les doigts qui sont montés sur une élingue d’acier et qui se déplacent alors, pratiquement sans frottement, à la façon d’une navette de métier à tisser.
Grâce à cet ingénieux système, l’énergie nécessaire pour actionner un doigt, quatre doigts entre 5 et 6 heures ainsi qu’entre 9 et 10 heures, est toujours la même et calibrée pour que cela se fasse en toute sécurité et surtout, sans incidence sur la chronométrie du groupe de régulation.
Grâce à un travail de miniaturisation poussé à l’extrême et sept ans d’un labeur incessant passé à fiabiliser l’ensemble, le maître-horloger est parvenu à intégrer tous les composants du calibre automatique et cet étonnant mobile anthropomorphe dans un boîtier de 42 mm de diamètre pour seulement 10,7 mm d’épaisseur.
Résultat, et malgré la complexité de l’ensemble, cette montre n’est pas plus épaisse qu’un modèle équipé du même mouvement.
Pour parvenir à pareil exploit, François-Paul a supprimé le cadran et remplacé l’aiguille des minutes, qu’il était inenvisageable d’utiliser de façon traditionnelle, par un anneau rotatif monté sur un grand roulement à billes extra-plat, comme il l’a fait pour le calendrier perpétuel de l’Astronomic Souveraine.
Cette modification a permis de gagner les quelques millimètres nécessaires au placement de la main articulée sculptée par une maître-graveur.
Outre la FFC F.P.Journe de Coppola, six autres montres de la collection personnelle du réalisateur seront proposées dans le cadre de la vente de New York dont la F.P.Journe Chronomètre à Résonance en platine qui déclencha leur première rencontre, ainsi que des pièces de chez Patek Philippe, Breguet, Blancpain ou encore, IWC.
Grâce à cet ingénieux système, l’énergie nécessaire pour actionner un doigt, quatre doigts entre 5 et 6 heures ainsi qu’entre 9 et 10 heures, est toujours la même et calibrée pour que cela se fasse en toute sécurité et surtout, sans incidence sur la chronométrie du groupe de régulation.
Grâce à un travail de miniaturisation poussé à l’extrême et sept ans d’un labeur incessant passé à fiabiliser l’ensemble, le maître-horloger est parvenu à intégrer tous les composants du calibre automatique et cet étonnant mobile anthropomorphe dans un boîtier de 42 mm de diamètre pour seulement 10,7 mm d’épaisseur.
Résultat, et malgré la complexité de l’ensemble, cette montre n’est pas plus épaisse qu’un modèle équipé du même mouvement.
Pour parvenir à pareil exploit, François-Paul a supprimé le cadran et remplacé l’aiguille des minutes, qu’il était inenvisageable d’utiliser de façon traditionnelle, par un anneau rotatif monté sur un grand roulement à billes extra-plat, comme il l’a fait pour le calendrier perpétuel de l’Astronomic Souveraine.
Cette modification a permis de gagner les quelques millimètres nécessaires au placement de la main articulée sculptée par une maître-graveur.
Outre la FFC F.P.Journe de Coppola, six autres montres de la collection personnelle du réalisateur seront proposées dans le cadre de la vente de New York dont la F.P.Journe Chronomètre à Résonance en platine qui déclencha leur première rencontre, ainsi que des pièces de chez Patek Philippe, Breguet, Blancpain ou encore, IWC.











