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Breguet Classique 5177 : somptueuse en platine et cadran émail "Grand Feu" noir


​La nouvelle Breguet Classique 5177 sur boitier en platine de 38 mm, un modèle trois aiguilles-date automatique, présente pour la première fois un boitier fabriqué dans le plus noble des métaux associé à un cadran en émail « Grand Feu » noir.



Dans un 18ème siècle marqué par l’exubérance baroque, Abraham-Louis Breguet (inventeur du tourbillon) privilégiait une esthétique épurée... Cette simplicité est devenue une évidence et son style a rapidement séduit les élites…
 
En 2019, Breguet présentait sa Classique 5177 en émail « Grand Feu » bleu. Aujourd’hui, cette référence arrive dans une version en platine associée à un cadran en émail « Grand feu », mais noir.
 
C’est vers la seconde moitié du XVIIIème siècle que le platine, découvert près de 400 ans plus tôt sur le continent américain, connaît un formidable élan en Europe. Après avoir conquis la joaillerie, ce matériau s’invite progressivement dans l’horlogerie.
 
Sa robe grise, brillante, parfois confondue avec celle de l’or blanc ou de l’argent, séduit. Ses nombreuses qualités le distinguent toutefois des autres minéraux naturels et alliages ferreux, telles que son poids, sa malléabilité et surtout, sa grande résistance au magnétisme et à la corrosion.

Il est également hypoallergénique et son poids confère une présence affirmée au poignet. La boite de 38 mm (épaisseur de 8,8 mm) de cette référence 5177 est donc, pour la première fois, usinée dans ce métal.
 
Initialement, l’utilisation de l’émail « Grand Feu » en horlogerie servait à protéger les disques des cadrans, souvent victimes de vieillissement dû à la lumière naturelle, aux particules de poussière et à l’oxydation, les montres n’étant absolument pas étanches avant le milieu du XXème siècle.
 
Cette technique décorative à base de matière poudreuse faite d’une kyrielle de minéraux et, pour la teinte, d’oxydes métalliques, amalgamée avec un liant, appliqué sur le fond de cadran, puis vitrifiée à haute température (entre 800 et 1 200°C), requiert une minutieuse expertise artisanale car elle peut s’avérer, telle une flamme, capricieuse, imprévisible et indomptable.
 
En effet, plusieurs cuissons dans un four dédié sont nécessaires en fonction du nombre de couches pour fusionner les éléments et pigments, apporter de la profondeur et obtenir cet éclat inaltérable, et chaque passage au feu représente un risque.

Nappés d’émail « Grand Feu » noir intense, une des couleurs les plus difficiles à travailler, le « visage » lisses et uniformes de cette nouvelle Classique est cintré d’un ensemble de chiffres arabes Breguet et d’une discrète minuterie en argenté poudré pour former un léger contraste.
 
Pour tous ses garde-temps dotés d’un cadran en émail, la maison continue d’utiliser la calligraphie dessinée autrefois par A-L Breguet, telle qu’utilisée, par exemple sur la montre perpétuelle Breguet N° 15 commencée en 1787.
 
Contraste prolongé par les fameuses aiguilles Breguet rhodiées à pomme évidée qui indiquent les heures, minutes et secondes. Reprenant les us et coutumes en vogue chez les horlogers du XVIIIème siècle pour garantir l’authenticité d’une pièce, ce cadran révèle la signature secrète de Breguet entre le centre et 6h.
 
On remarque également la présence à 3h d’une date à guichet « ton sur ton ». Discrète, certes, mais était-elle bien nécessaire ?

Animé par le calibre mécanique à remontage automatique 777Q, cette montre de ville propose des fonctions « de base ». Pour autant, les avancées technologiques actuelles, telle que l’utilisation du silicium pour l’ancre et la roue d’échappement, optimisent sa fiabilité chronométrique.
 
Certains éléments esthétiques de ce calibre, notamment la forme des roues, font écho aux créations de Breguet datant de la fin du 18ème siècle. La masse oscillante apparaît par le fond saphir d’un motif « mosaïque étoilée » guilloché à la main, un dessin exclusif qui fait écho à la mention « Breguet édition spéciale » gravée sur la masse.
 
De même, chacun des composants –visible ou invisible– est délicatement terminé par les artisans de la Manufacture avec anglage, perlage, brossage ou encore Côtes de Genève. Le calibre 777 Q offre une réserve de marche de 55h.  
 
Cette montre se porte sur un bracelet en alligator noir, aspect satiné avec boucle à ardillon en platine. A noter qu’elle existe aussi en or blanc, cadran émail « Grand Feu » blanc, en or rose, cadran émail « Grand Feu » blanc, en or blanc, cadran émail « Grand Feu » bleu, en or rose, cadran or argenté guilloché et en or blanc, cadran or argenté guilloché.

Montres-de-luxe.com | Publié le 30 Octobre 2024 | Lu 1470 fois






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