Dès 1910, Rolex obtient en Suisse le premier bulletin officiel de Chronomètre jamais délivré à une montre-bracelet. En 1914, une Rolex similaire obtient également le premier certificat de classe « A » du célèbre Observatoire de Kew en Angleterre, la plus haute instance mondiale en matière de précision, chargée de la certification des chronomètres de marine.
L’invention par Rolex de l’Oyster en 1926, la première montre-bracelet étanche au monde, visait en premier lieu à protéger le mouvement des éléments externes. L’inscription sur les cadrans a évolué avec le temps pour refléter cette quête de la précision…. De « Chronometer », elle passera notamment par « Officially Certified Chronometer » à la fin des années 1930, avant de prendre sa forme définitive de « Superlative Chronometer Officially Certified » une vingtaine d’années plus tard.
Chronomètre Officiellement Certifié
Rappelons tout d’abord ce qu’est un Chronomètre, à savoir une montre de haute précision officiellement certifiée pour sa capacité à mesurer le temps sans dévier de l’heure exacte de plus de quelques secondes par jour. Aujourd’hui, parmi les sept critères éliminatoires, la tolérance maximale pour les calibres mécaniques homme est de 4 secondes de retard ou 6 secondes d’avance par jour. Cette précision est attestée par un organisme indépendant au terme de tests drastiques pendant quinze jours et quinze nuits. Un mouvement qui remplit les critères reçoit alors un certificat de Chronomètre délivré en Suisse par le Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres (COSC). Mais il n’en a pas toujours été ainsi.
Avant 1951, la réglementation sur l’appellation de Chronomètre était passablement différente. La définition officielle en était : « une montre de précision (…) pouvant obtenir un certificat officiel de marche ». Un Chronomètre pouvait ainsi être certifié par le fabricant lui-même. Pour garantir la qualité de ses Chronomètres, Rolex a entrepris de les faire certifier officiellement. Pour marquer cette différence, on verra apparaître dès la fin des années 1930 sur les cadrans la mention « Officially Certified Chronometer ».
L’invention par Rolex de l’Oyster en 1926, la première montre-bracelet étanche au monde, visait en premier lieu à protéger le mouvement des éléments externes. L’inscription sur les cadrans a évolué avec le temps pour refléter cette quête de la précision…. De « Chronometer », elle passera notamment par « Officially Certified Chronometer » à la fin des années 1930, avant de prendre sa forme définitive de « Superlative Chronometer Officially Certified » une vingtaine d’années plus tard.
Chronomètre Officiellement Certifié
Rappelons tout d’abord ce qu’est un Chronomètre, à savoir une montre de haute précision officiellement certifiée pour sa capacité à mesurer le temps sans dévier de l’heure exacte de plus de quelques secondes par jour. Aujourd’hui, parmi les sept critères éliminatoires, la tolérance maximale pour les calibres mécaniques homme est de 4 secondes de retard ou 6 secondes d’avance par jour. Cette précision est attestée par un organisme indépendant au terme de tests drastiques pendant quinze jours et quinze nuits. Un mouvement qui remplit les critères reçoit alors un certificat de Chronomètre délivré en Suisse par le Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres (COSC). Mais il n’en a pas toujours été ainsi.
Avant 1951, la réglementation sur l’appellation de Chronomètre était passablement différente. La définition officielle en était : « une montre de précision (…) pouvant obtenir un certificat officiel de marche ». Un Chronomètre pouvait ainsi être certifié par le fabricant lui-même. Pour garantir la qualité de ses Chronomètres, Rolex a entrepris de les faire certifier officiellement. Pour marquer cette différence, on verra apparaître dès la fin des années 1930 sur les cadrans la mention « Officially Certified Chronometer ».
Précision Superlative
En 1951, la certification officielle des Chronomètres devient obligatoire. Une victoire pour Rolex qui, à cette époque, compte à son actif près de 90% de tous les Chronomètres officiellement certifiés depuis 1927. Parallèlement, la marque crée pour accompagner chaque montre, un sceau rouge sur lequel figure la mention « Officially Certified Chronometer ». Mais pour continuer à distinguer ses Chronomètres, Rolex mise sur un autre attribut différenciateur, à savoir l’obtention d’un certificat avec mention.
En effet, selon les anciens règlements, les mouvements faisant preuve d’une précision supérieure lors des tests recevaient un bulletin avec mention « résultats particulièrement bons ». Dès le début des années 1950, Hans Wilsdorf, le fondateur de Rolex, fera de l’obtention de bulletins avec mention, son nouveau cheval de bataille. Une exigence qui ira croissant jusqu’à ce qu’en janvier 1959, il écrive : « Nous voilà arrivés à un point qui nécessitera l’obtention de tous nos bulletins avec mention ! » Et de conclure : « C’est ainsi que le prestige de Rolex augmentera. »
Parvenir à ce résultat aura été facilité par une importante innovation technique. En effet, en 1957, Rolex lance une nouvelle génération de mouvements, les calibres 1500, munis d’un balancier à vis Microstella en or (aujourd’hui des écrous) et offrant d’excellentes performances chronométriques. Les résultats de marche obtenus sont même plus précis que les critères d’obtention d’une mention. Pour qualifier ces qualités exceptionnelles, Rolex invente la notion de « Superlative Chronometer », soit « Chronomètre Superlatif ».
Cette dénomination trouvera sa place sur les cadrans en complément de la mention utilisée jusqu’ici, pour donner le fameux « Superlative Chronometer Officially Certified ». Cet ajout est apparu à la fin des années 1950 sur les modèles Datejust et Day-Date. Depuis, la signification de cette dénomination a continué d’évoluer pour refléter les avancées techniques et les performances des montres Rolex, tout en conservant la notion que les Chronomètres Rolex dépassent les standards en vigueur.
En 1951, la certification officielle des Chronomètres devient obligatoire. Une victoire pour Rolex qui, à cette époque, compte à son actif près de 90% de tous les Chronomètres officiellement certifiés depuis 1927. Parallèlement, la marque crée pour accompagner chaque montre, un sceau rouge sur lequel figure la mention « Officially Certified Chronometer ». Mais pour continuer à distinguer ses Chronomètres, Rolex mise sur un autre attribut différenciateur, à savoir l’obtention d’un certificat avec mention.
En effet, selon les anciens règlements, les mouvements faisant preuve d’une précision supérieure lors des tests recevaient un bulletin avec mention « résultats particulièrement bons ». Dès le début des années 1950, Hans Wilsdorf, le fondateur de Rolex, fera de l’obtention de bulletins avec mention, son nouveau cheval de bataille. Une exigence qui ira croissant jusqu’à ce qu’en janvier 1959, il écrive : « Nous voilà arrivés à un point qui nécessitera l’obtention de tous nos bulletins avec mention ! » Et de conclure : « C’est ainsi que le prestige de Rolex augmentera. »
Parvenir à ce résultat aura été facilité par une importante innovation technique. En effet, en 1957, Rolex lance une nouvelle génération de mouvements, les calibres 1500, munis d’un balancier à vis Microstella en or (aujourd’hui des écrous) et offrant d’excellentes performances chronométriques. Les résultats de marche obtenus sont même plus précis que les critères d’obtention d’une mention. Pour qualifier ces qualités exceptionnelles, Rolex invente la notion de « Superlative Chronometer », soit « Chronomètre Superlatif ».
Cette dénomination trouvera sa place sur les cadrans en complément de la mention utilisée jusqu’ici, pour donner le fameux « Superlative Chronometer Officially Certified ». Cet ajout est apparu à la fin des années 1950 sur les modèles Datejust et Day-Date. Depuis, la signification de cette dénomination a continué d’évoluer pour refléter les avancées techniques et les performances des montres Rolex, tout en conservant la notion que les Chronomètres Rolex dépassent les standards en vigueur.
Certification interne
L’ambition de Rolex a toujours été de produire des montres de la plus haute qualité, notamment en termes de précision et de fiabilité. Au gré des avancées techniques, cette ambition s’est concrétisée par de nouvelles possibilités et de nouveaux critères, au-delà des normes et des standards existants, justifiant le qualificatif de Superlatif appliqué aux Chronomètres Rolex.
En 1927 déjà, le fondateur de Rolex Hans Wilsdorf déclarait au sujet de la précision de ses montres : « Nous travaillons selon des critères qui ne peuvent être mesurés par aucun instrument autre que ceux que nous fabriquons nous-mêmes ». La marque genevoise a en effet toujours testé les performances de ses montres selon ses propres standards, tout en appuyant cette démarche par une validation officielle de ses Chronomètres.
Après 1973, avec le regroupement des bureaux officiels de certification des Chronomètres au sein du COSC et l’adoption de critères unifiés qui rendaient caduques les mentions, Rolex a continué de légitimer le qualificatif de Superlatif de ses Chronomètres en les testant à 100% en interne de manière plus étendue. Ainsi, outre l’étanchéité qui permet de préserver la précision dans la durée, Rolex teste depuis plusieurs décennies la précision de ses Chronomètres après emboîtage du mouvement.
Depuis l’année dernière, les Rolex bénéficient de la certification Chronomètre Superlatif redéfinie par la marque. Ce titre atteste que la montre a subi avec succès toute une batterie de tests menés par Rolex dans ses propres laboratoires, selon ses propres critères, plus sévères que les normes horlogères. Cette certification porte sur la montre dans son ensemble, une fois le mouvement emboîté (contrairement au COSC qui ne concerne que le calibre seul). De fait, la précision d’un Chronomètre Superlatif Rolex est de l’ordre de -2/+2 secondes par jour, soit plus de deux fois celle exigée d’un Chronomètre officiel. Ce statut de Chronomètre Superlatif est symbolisé par le sceau vert (versus rouge auparavant) dont est assortie chaque montre et s’accompagne d’une garantie internationale de cinq ans.
L’ambition de Rolex a toujours été de produire des montres de la plus haute qualité, notamment en termes de précision et de fiabilité. Au gré des avancées techniques, cette ambition s’est concrétisée par de nouvelles possibilités et de nouveaux critères, au-delà des normes et des standards existants, justifiant le qualificatif de Superlatif appliqué aux Chronomètres Rolex.
En 1927 déjà, le fondateur de Rolex Hans Wilsdorf déclarait au sujet de la précision de ses montres : « Nous travaillons selon des critères qui ne peuvent être mesurés par aucun instrument autre que ceux que nous fabriquons nous-mêmes ». La marque genevoise a en effet toujours testé les performances de ses montres selon ses propres standards, tout en appuyant cette démarche par une validation officielle de ses Chronomètres.
Après 1973, avec le regroupement des bureaux officiels de certification des Chronomètres au sein du COSC et l’adoption de critères unifiés qui rendaient caduques les mentions, Rolex a continué de légitimer le qualificatif de Superlatif de ses Chronomètres en les testant à 100% en interne de manière plus étendue. Ainsi, outre l’étanchéité qui permet de préserver la précision dans la durée, Rolex teste depuis plusieurs décennies la précision de ses Chronomètres après emboîtage du mouvement.
Depuis l’année dernière, les Rolex bénéficient de la certification Chronomètre Superlatif redéfinie par la marque. Ce titre atteste que la montre a subi avec succès toute une batterie de tests menés par Rolex dans ses propres laboratoires, selon ses propres critères, plus sévères que les normes horlogères. Cette certification porte sur la montre dans son ensemble, une fois le mouvement emboîté (contrairement au COSC qui ne concerne que le calibre seul). De fait, la précision d’un Chronomètre Superlatif Rolex est de l’ordre de -2/+2 secondes par jour, soit plus de deux fois celle exigée d’un Chronomètre officiel. Ce statut de Chronomètre Superlatif est symbolisé par le sceau vert (versus rouge auparavant) dont est assortie chaque montre et s’accompagne d’une garantie internationale de cinq ans.