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Frédérique Constant Classic Tourbillon Manufacture Platine : sublime, tout simplement sublime


Voici probablement l’une des montres les plus intéressantes de cette fin d’année 2023 : il s’agit du modèle Classic Tourbillon Manufacture de chez Frédérique Constant, une pièce d’exception dotée d’un boitier de 39 mm en platine, associé à un calibre mécanique automatique tourbillon et cadran météorite. Edition limitée à 35 exemplaires pour le monde. Compter 42.995 euros.



On le sait, l’année 2023 marque le 35ème anniversaire de la (encore jeune) maison horlogère Frédérique Constant et les quinze ans de son calibre tourbillon. Deux bonnes raisons de présenter pour l’occasion, une pièce d’exception : cette Classic Tourbillon Meteorite Manufacture en platine avec un cadran en météorite.
 
Limitée à seulement 35 exemplaires, chaque pièce et chaque composant sont entièrement finis à la main par deux horlogers de la manufacture située à Plan-les-Ouates. Une première pour la marque.
 
C’est à l’aide d’instruments et d’outils traditionnels qu’ils ont effectué, à la main, et des semaines durant, le minutieux travail de finition de chaque composant : une lime cabron pour l’anglage, un marteau et un pointeau pour le martelage, du papier abrasif de seulement 9 microns utilisé sur le bâti (pont) et l'assiette de la cage du tourbillon afin de reproduire, par charbonnage, l’aspect du cadran météorite. Un seul pont exige à lui seul entre deux et trois jours de travail.

Perlage et étirage des flancs sont faits manuellement et l’intégralité des composants est décorée de chacun des côtés –même ceux que l’œil n’aperçoit pas (les connaisseurs apprécieront). Mais pour ce qu’il peut discerner, Frederique Constant a œuvré au plus infime détail, à l’image des vis polies bloquées.
 
Il s’agit ici d’une technique particulièrement ardue de polissage sur une plaque de zinc avec de la diamantine. Une fois polies, le rendu des vis alterne de l'acier au noir en fonction de la lumière, créant un contraste toujours unique en fonction de l’exposition du mouvement. De ces vis, ce dernier en possède une quarantaine. Chacune d’elle exige environ 40 minutes pour être polie et anglée à la main.
 
Une fois la pièce assemblée et terminée, le contrôle de chacun de ses composants s'effectue selon les plus hauts critères de qualité de la Haute Horlogerie. En l’occurrence, le terme n’est pas usurpé.
 
De son côté, le cadran météorite (très épuré et toujours aussi fascinant) est un fragment d’espace tombé sur Terre par un heureux – mais rare – hasard, à Gibéon, en Namibie. Mais ce morceau d’histoire « géologico-céleste » est aussi un morceau de bravoure : en termes de métiers d’art, ciseler un cadran en météorite, gorgé de métaux, est une pratique de haute voltige.

En effet, le précieux matériau se casse, s’effrite et peut avoir subi (en raison de l’abondance de fer qui s’y trouve) de graves altérations, dont principalement la corrosion. Il faut donc une extrême dextérité pour découper un disque parfaitement plan et lisse.
 
Le cadran météorite de seulement 0,5 mm d’épaisseur est ensuite recouvert de ruthénium, un traitement qui sublime ses reflets naturels de gris tout en préservant la surface de l’oxydation. Naturellement, chaque cadran est différent des autres. On pourrait presque dire qu’il n’y a pas 35 pièces en série limitée, mais bel et bien 35 pièces uniques.
 
Pour garantir la cohérence visuelle avec la couleur du cadran météorite, le mouvement a également été traité en finition ruthénium. Chaque gravure, dont le numéro individuel de la pièce (inscrit sur la cage de tourbillon et côté fond également) reste rhodiée dans sa profondeur, afin que les caractères ressortent avec un éclat plus vif.
 
La masse oscillante est, quant à elle, constituée de laiton et d’une section en tungstène située sur son pourtour. Ce matériau a été sélectionné pour sa densité : supérieure à celle de l’or 18 carats, il confère au rotor, une plus grande inertie lorsqu’il est en mouvement permettant de réarmer plus efficacement le ressort de barillet. Toutes les parties de la masse oscillante sont également revêtues de ruthénium.
 
La Classic Tourbillon Meteorite Manufacture est présentée dans une boîte de 39 mm en platine (dont le poids rend la montre encore plus cossue). C’est la première fois de son histoire que Frederique Constant associe un cadran météorite avec ce précieux métal.
 
Dévoilé en 2008, le mouvement tourbillon Manufacture FC-980 -développé en interne et doté d’une ancre et roue d’échappement en silicium- est visible côté fond et offre 38 heures de réserve de marche. Le tout est visible à travers le fond en saphir.
 
Grâce à son architecture, le collectionneur a une vue imprenable sur sa roue d’échappement en lien avec la palette de l’ancre, le balancier virevoltant de droite à gauche et le spiral battant de manière concentrique. Une aiguille, positionnée au-dessus de la cage du tourbillon, indique l’écoulement des secondes.
 
La roue d’échappement et l’ancre sont en silicium. Ces composants aux reflets violets, combinées avec le reste de l’échappement, les organes de régulation et la cage du tourbillon, ne pèsent que 0,59 gramme, d’où une très faible consommation d’énergie pour être mise en mouvement.
 
« Last but not least », il s’agit de l’un des rares tourbillons paré d’une boîte en platine (étanche à 30 mètres) et d’un cadran météorite actuellement disponible sur le marché. Il se porte sur un bracelet en alligator mat.

Montres-de-luxe.com | Publié le 20 Octobre 2023 | Lu 13520 fois





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