Je vais certainement vous surprendre un peu… Les souvenirs de ma première foire de Bâle, tout comme pour Jean-Jacques Weber d’ailleurs, sont datés du début des années 70 (ndlr : 1978 pour Jean-Jacques Weber).
J'avais à l’époque un peu plus de 10 ans et mes parents se demandaient ce que mon frère Jean-Claude avait organisé, plus ou moins à leur insu. Et donc, un dimanche d'avril, ils m'ont emmené en balade pour découvrir cet événement auquel l'entreprise familiale participait…
Et quelle surprise ! Dès notre arrivée à Bâle, de voir tant de monde déjà à l’extérieur puis à l’intérieur des halls d'exposition, de ce qui s'appelait à l’époque la « Munster Messe » (en français foire échantillons).
On y trouvait de tout, des meubles, aux vêtements en passant par la déco et, enfin les montres, surtout suisse à l’époque. Sauf une petite section de l'horlogerie française comprenant beaucoup de fabricants « private label » (ndlr : sociétés qui fabriquent des montres pour d’autres marques) et même quelques fabricants de composants, puis enfin quelques marques françaises, dont Yema, Cupillard Rième, Pequignet et enfin… Michel Herbelin.
Les stand étaient construits très simplement, mais l'ambiance était euphorique. On pouvait déjà à l’époque rencontrer des acheteurs venus des quatre coins du monde. J’étais vraiment très impressionné !
J'ai appris par la suite que nous avions reçu d’énormes commandes de nouveaux clients venus du monde entier. Je pense, avec le recul des années, que ce fut le réel démarrage de la marque Michel Herbelin.
Voilà un des souvenirs de Bâle qui doit sortir des sentiers battus ! Nous vivions à l’époque au premier étage de la maison familiale et l'entreprise était installée au rez-de-chaussée. Je n’étais donc pas encore « officiellement » dans l'horlogerie mais… j'y étais né !
Par la suite, l'entreprise s'est développée, la foire de Bâle est devenue incontournable puis, tout est devenu plus luxueux et impressionnant. Les stands ont gagné en style, en dimensions et en « show-off » jusqu'à ce que cette foire horlogère, ne devienne une foire de l'architecture bientôt hors prix pour des marques ne faisant pas partie des grands groupes du luxe international…
J'avais à l’époque un peu plus de 10 ans et mes parents se demandaient ce que mon frère Jean-Claude avait organisé, plus ou moins à leur insu. Et donc, un dimanche d'avril, ils m'ont emmené en balade pour découvrir cet événement auquel l'entreprise familiale participait…
Et quelle surprise ! Dès notre arrivée à Bâle, de voir tant de monde déjà à l’extérieur puis à l’intérieur des halls d'exposition, de ce qui s'appelait à l’époque la « Munster Messe » (en français foire échantillons).
On y trouvait de tout, des meubles, aux vêtements en passant par la déco et, enfin les montres, surtout suisse à l’époque. Sauf une petite section de l'horlogerie française comprenant beaucoup de fabricants « private label » (ndlr : sociétés qui fabriquent des montres pour d’autres marques) et même quelques fabricants de composants, puis enfin quelques marques françaises, dont Yema, Cupillard Rième, Pequignet et enfin… Michel Herbelin.
Les stand étaient construits très simplement, mais l'ambiance était euphorique. On pouvait déjà à l’époque rencontrer des acheteurs venus des quatre coins du monde. J’étais vraiment très impressionné !
J'ai appris par la suite que nous avions reçu d’énormes commandes de nouveaux clients venus du monde entier. Je pense, avec le recul des années, que ce fut le réel démarrage de la marque Michel Herbelin.
Voilà un des souvenirs de Bâle qui doit sortir des sentiers battus ! Nous vivions à l’époque au premier étage de la maison familiale et l'entreprise était installée au rez-de-chaussée. Je n’étais donc pas encore « officiellement » dans l'horlogerie mais… j'y étais né !
Par la suite, l'entreprise s'est développée, la foire de Bâle est devenue incontournable puis, tout est devenu plus luxueux et impressionnant. Les stands ont gagné en style, en dimensions et en « show-off » jusqu'à ce que cette foire horlogère, ne devienne une foire de l'architecture bientôt hors prix pour des marques ne faisant pas partie des grands groupes du luxe international…
Pierre-Michel Herbelin est président de la maison familiale et indépendante Michel Herbelin depuis 2010. Tout comme son papa disparu en 2012, cet "homme de la montagne" est un amoureux de la mer et des bateaux.