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Urwerk UR-112 Aggregat "Back to Black" : nouvel OVNI dans le ciel helvétique


La plus récente évolution de la UR-112 d’Urwerk arbore un nouveau fuselage fait de titane et d’acier noirci. Une nouvelle édition limitée (voire même confidentielle) de l’un des plus intéressants horlogers indépendants suisse, Urwerk, qui une fois n’est pas coutume, repousse encore un peu plus loin ses limites. Plus de 300.000 euros.



La première UR-112 Aggregat Odyssée -qui a succédé à la UR-112 Aggregat Bicolore- est sortie du « chantier » Urwerk en édition limitée en février 2022. Un an plus tard, voici donc la deuxième « mouture » de cet ovni horloger. Visuellement, elle présente une infinité de surfaces planes, courbes, rainurées, sculptées, vissées ou accolées.
 
Toutes arborent des finitions qui font alterner le mat et le brillant, le sablé et le poli. Un travail méticuleux et minutieux contribuant à la mise en valeur des deux grands « cockpits » où opèrent les prismes rotatifs qui sont la signature unique de la UR-112. Ce modèle fait partie intégrante de la ligne Special Project et s’éloigne ici du concept fondateur des heures vagabondes de la marque.
 
La partie supérieure de cet astronef de poignet se prête au polissage. Le capot, en acier noirci rainuré, s'ouvre à la verticale pour donner accès aux indications secondaires –réserve de marche et secondes digitales. Son corps central, en titane noirci, est satiné, rainuré, sablé et microbillé. Les deux ailes en acier noirci viennent quant à elles, s’emboiter à ce corps central.

Chaque zone, chaque espace, chaque élément de ce boitier de 42 x 51 mm (étanche à 30 mètres) a ainsi sa texture, ses finitions, son langage. De grand art ! Comme le souligne Martin Frei, co-fondateur d’Urwerk et designer en chef : « j’ai la chance de vivre la naissance de nos créations au plus près. Dans les ateliers, près de nos horlogers. J’assiste ainsi au processus final d’assemblage. Je vois la matière prendre vie, et plus encore, des finitions qui n’existaient que dans mon esprit se matérialiser devant mes yeux ».
 
Et d’ajouter : « comme les coups de crayon qui dessinent et affinent les contours de la montre sur papier, les traces d’usinage sur le titane et l’acier rendent visible son processus de création. Il faut alors toute la magie et la maîtrise de la main de l’artisan pour refaire vivre cette émotion sur le produit fini, microbillé, satiné, poli ».
 
Avec ce calibre UR-13.01, point de cubes, ni de carrousel portant des bras, pas d'indication sectorielle sur 120 degrés comme sur tant de modèles qui ont marqué l’histoire de la marque ces vingt-cinq dernières années.

Elle indique les heures sautantes et les minutes traînantes sur des prismes. Décalés sur l'avant de la montre, ils s’offrent aux regards dans leurs grands habitacles de verre saphir.

A mesure que sautent les heures d'un côté, et que les minutes avancent par tranches de 5 de l'autre, un indicateur traînant achève de préciser la minute.
 
De son côté, Felix Baumgartner, co-fondateur maître horloger déclare « une fois de plus nous avons laissé parler nos tripes en fabriquant un spaceship, un ovni qui est un défi technique. Cette UR-112 est une pure folie : folie mécanique, folie dans les finitions. Nous ne pourrons en réaliser qu’un nombre ultra-limité. Il n’y en aura certainement que 5. Mais c’est du pur plaisir horloger ! »

Le corps central de la boîte renferme les organes moteurs et régulateurs du calibre UR-13.01 (4 Hz). Un grand barillet assurant 48h de réserve de marche, couplé à un rotor de remontage automatique. En actionnant les deux boutons-poussoirs situés sur les flancs de la montre, le couvercle s'ouvre.

Il révèle l'indicateur de réserve de marche et la spectaculaire petite seconde. Cette dernière est composée d'un disque squeletté en silicium arrimé à un pont en aluminium éloxé rouge, fil conducteur dans le design de la marque.
 
Au beau milieu, un axe se détache. Long de plusieurs centimètres, il est peut-être la pièce la plus longue de l’horlogerie contemporaine. Pour garantir sa légèreté et sa rigidité, elle est faite de titane. Elle assure le couplage avec le module d'affichage, situé à l'avant de la coque ; elle établit cette liaison grâce à une nouvelle série de rouages qui anime les prismes heures et minutes via deux pignons coniques à 90°.
 
Les prismes en aluminium noir, aux côtés rainurés, sont rehaussés de Superluminova. Ils sont arrimés par des système planétaires qui en assurent la rotation sur leur axe et dans l'espace.

Montres-de-luxe.com | Publié le 18 Janvier 2023 | Lu 15088 fois






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