Les faits : en août 2025, sur un vol long-courrier reliant Dubaï à Singapour, un passager installé en classe Affaires a été victime d’une tentative de vol ciblée.
Profitant de l’obscurité en cabine après le service du dîner, un autre passager, un Chinois de 26 ans, s’est levé et a ouvert le compartiment à bagages au-dessus du siège de la victime.
À l’intérieur de la valise se trouvaient notamment deux montres de luxe, dont une Audemars Piguet et une Chopard, ainsi que d’autres biens de valeur. Le préjudice potentiel a été estimé à plus de 100.000 dollars singapouriens, soit environ 60.000 euros.
Oui mais voilà, l’auteur présumé a été surpris en flagrant délit par l’épouse du propriétaire de la valise. Confronté, il a tenté de replacer le bagage en invoquant une confusion, une version rapidement écartée par l’équipage, d’autant que ce type de vol pendant des vols, se développe notamment sur les lignes aériennes asiatiques.
Arrestation et condamnation
À l’atterrissage à l’aéroport de Singapour, Changi, l’homme a été interpellé par les autorités singapouriennes qui ne rigolent pas, quelque soit l’infraction.
L’enquête a mis en évidence une démarche délibérée, l’individu ayant embarqué avec l’intention précise de cibler des passagers transportant des objets de valeur.
Il a plaidé coupable et a été condamné à 20 mois de prison ferme par la justice de Singapour à la fin de l’année 2025 ; sachat qu’à Singapour, 20 mois, c’est 20 mois et qu’il ne sortira pas avant.
Les autorités ont évoqué un possible mode opératoire organisé, similaire à d’autres affaires récentes de vols en cabine observées sur des lignes internationales premium. On soupçonne des gangs chinois.
Les montres de luxe, cibles privilégiées
Les montres de luxe présentent plusieurs caractéristiques qui en font des cibles idéales : forte valeur concentrée dans un objet de petite taille ; facilité de revente sur les marchés parallèles internationaux ; discrétion du transport, notamment en bagage cabine et difficulté d’identification immédiate sans numéros de série déclarés.
Dans le contexte du transport aérien, la classe Affaires -voire la Première- est particulièrement exposée : les passagers y transportent plus fréquemment des pièces horlogères de grande valeur, parfois dans des étuis non sécurisés.
De nombreux professionnels de l’aérien conseillent d’ailleurs de placer votre bagage, non pas dans le compartiment qui se trouve au-dessus de vous mais celui d’en face dans l’allée, ce qui vous permet de l’avoir toujours à l’œil.
Un signal d’alerte pour les collectionneurs et amateurs
Sans céder à l’alarmisme, cette affaire rappelle une réalité souvent sous-estimée par les amateurs d’horlogerie : le voyage est un moment de vulnérabilité pour les pièces de valeur (screening des bagages compris, où il convient d’être particulièrement vigilant).
Les compagnies aériennes et les autorités observent une recrudescence de vols opportunistes ou organisés visant spécifiquement les bagages cabine.
Pour les collectionneurs, marchands et passionnés, les recommandations restent pragmatiques : conserver les montres sur soi (dans une pochette placée autour de la taille sous les vêtements) plutôt que dans un bagage ; éviter les étuis facilement identifiables ; limiter la divulgation publique de vos voyages sur les réseaux sociaux…
Cette affaire illustre un phénomène bien réel : la mobilité mondiale des montres de luxe s’accompagne de nouveaux risques. À mesure que l’horlogerie de prestige circule entre foires, marchés et collections privées, elle attire des convoitises de plus en plus structurées, jusque dans des espaces autrefois perçus comme sûrs.
Le ciel n’est plus tout à fait un coffre-fort.
Jean-Philippe Tarot
Profitant de l’obscurité en cabine après le service du dîner, un autre passager, un Chinois de 26 ans, s’est levé et a ouvert le compartiment à bagages au-dessus du siège de la victime.
À l’intérieur de la valise se trouvaient notamment deux montres de luxe, dont une Audemars Piguet et une Chopard, ainsi que d’autres biens de valeur. Le préjudice potentiel a été estimé à plus de 100.000 dollars singapouriens, soit environ 60.000 euros.
Oui mais voilà, l’auteur présumé a été surpris en flagrant délit par l’épouse du propriétaire de la valise. Confronté, il a tenté de replacer le bagage en invoquant une confusion, une version rapidement écartée par l’équipage, d’autant que ce type de vol pendant des vols, se développe notamment sur les lignes aériennes asiatiques.
Arrestation et condamnation
À l’atterrissage à l’aéroport de Singapour, Changi, l’homme a été interpellé par les autorités singapouriennes qui ne rigolent pas, quelque soit l’infraction.
L’enquête a mis en évidence une démarche délibérée, l’individu ayant embarqué avec l’intention précise de cibler des passagers transportant des objets de valeur.
Il a plaidé coupable et a été condamné à 20 mois de prison ferme par la justice de Singapour à la fin de l’année 2025 ; sachat qu’à Singapour, 20 mois, c’est 20 mois et qu’il ne sortira pas avant.
Les autorités ont évoqué un possible mode opératoire organisé, similaire à d’autres affaires récentes de vols en cabine observées sur des lignes internationales premium. On soupçonne des gangs chinois.
Les montres de luxe, cibles privilégiées
Les montres de luxe présentent plusieurs caractéristiques qui en font des cibles idéales : forte valeur concentrée dans un objet de petite taille ; facilité de revente sur les marchés parallèles internationaux ; discrétion du transport, notamment en bagage cabine et difficulté d’identification immédiate sans numéros de série déclarés.
Dans le contexte du transport aérien, la classe Affaires -voire la Première- est particulièrement exposée : les passagers y transportent plus fréquemment des pièces horlogères de grande valeur, parfois dans des étuis non sécurisés.
De nombreux professionnels de l’aérien conseillent d’ailleurs de placer votre bagage, non pas dans le compartiment qui se trouve au-dessus de vous mais celui d’en face dans l’allée, ce qui vous permet de l’avoir toujours à l’œil.
Un signal d’alerte pour les collectionneurs et amateurs
Sans céder à l’alarmisme, cette affaire rappelle une réalité souvent sous-estimée par les amateurs d’horlogerie : le voyage est un moment de vulnérabilité pour les pièces de valeur (screening des bagages compris, où il convient d’être particulièrement vigilant).
Les compagnies aériennes et les autorités observent une recrudescence de vols opportunistes ou organisés visant spécifiquement les bagages cabine.
Pour les collectionneurs, marchands et passionnés, les recommandations restent pragmatiques : conserver les montres sur soi (dans une pochette placée autour de la taille sous les vêtements) plutôt que dans un bagage ; éviter les étuis facilement identifiables ; limiter la divulgation publique de vos voyages sur les réseaux sociaux…
Cette affaire illustre un phénomène bien réel : la mobilité mondiale des montres de luxe s’accompagne de nouveaux risques. À mesure que l’horlogerie de prestige circule entre foires, marchés et collections privées, elle attire des convoitises de plus en plus structurées, jusque dans des espaces autrefois perçus comme sûrs.
Le ciel n’est plus tout à fait un coffre-fort.
Jean-Philippe Tarot
