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Ancestra d'Atelier Wen : toute la beauté d'un cadran bleu fumé martelé en émail grand feu !


Par Jean-philippe Tarot, Mercredi 30 Juillet 2025 pour Montres-de-luxe.com

La marque horlogère Atelier Wen, lancée par deux Français en Chine, poursuit sur sa lancée avec l’arrivée de cette toute nouvelle collection -la première en trois ans- baptisée Ancestra, 蛟 (JIĀO) qui se présente sous la forme d’une montre de ville de 38 mm en acier, dotée d’un splendide cadran bleu fumé martelé à la main avec plusieurs couches d’émail grand feu et des index en diamants associée à un calibre automatique de chez Pequignet. Une très belle pièce. Mais 5.850 USD sans les taxes.



Le nom de la marque, Atelier Wen, illustre à lui seul parfaitement le concept de la marque. Atelier évoque bien évidemment, l’aspect artisanal et la bien-facture du produit tandis que Wen signifie « culture » en chinois.
 
L’idée étant donc de proposer une montre entièrement manufacturée en Chine (les Chinois ont les mêmes machines que les Suisses rappelons-le) avec une inspiration résolument chinoise mais raffinée. Bonne chose : les concepteurs ne sont pas tomber dans le piège de la chinoiserie « too much » et criarde.
 
Ainsi, après les modèles « montre de ville » avec cadran en porcelaine, lancé en octobre 2018 et une sportive-chic en acier avec un bracelet intégré en 2022, les deux jeunes entrepreneurs français Robin Tallendier et Wilfried Buiron proposent en cet été 2025, une nouvelle montre de ville en acier 904L qui en plus d’un très beau cadran, est associée à un calibre manufacture de la maison Pequignet.

Cela faisait donc trois ans qu’Atelier Wen n’avait pas lancé une nouvelle montre. Depuis hier, la marque propose en précommande sur son site Internet, Ancestra, une nouvelle collection « qui réinterprète la mythologie chinoise au travers d’une montre habillée au design classique ».
 
Cette montre de ville est dotée d’un boitier de 38 mm (une bonne taille pour ce style de garde-temps) en acier 904L poli et brossé -le même que celui utilisé par Rolex. Les connaisseurs apprécieront. Etanche à 100 mètres, cette montre possède une couronne vissée bien intégrée au boiter.
 
On remarque un beau travail sur le boitier qui s'inspire de la plus ancienne représentation d'un dragon connu de l'homme - le Hongshan. Par exemple, les cornes (vissées au boitier) reflètent les courbes du dragon de jade. Plus concrètement, elles sont fixées par des vis internes et terminées par une jolie gravure présentant le caractère Huí Wén.

Mais ce qui bien évidemment attire immédiatement l’attention, c’est le cadran bleu fumé de cette nouveauté. Un cadran proposé en deux variantes : l’un avec des chiffres arabes et l’autre avec des chiffres chinois en alternance, dans les deux cas, avec des index en diamants baguette.
 
On remarque également, une décoration discrète (qui devient une « signature » de la marque) sur tout le pourtour du cadran, d’inspiration résolument chinoise que l’on trouve généralement dans la décoration ou dans l’ameublement.

Ce cadran en émail grand feu est fabriqué par l'atelier de Kong Lingjun, l'une des maisons les plus renommées de Chine pour ce savoir-faire ancestral. Il présente une couleur bleu fumé qui va de l’argent pâle au centre au bleu foncé sur le pourtour. On remarque bien évidemment, son martelage (à la main ; deux jours de travail) qui est réalisé au préalable, sur une basse en argent 925.

Au sein de cette montre se cache la toute nouvelle motorisation de la maison Pequignet : le calibre Initial, nom de code EPM03 (21 rubis).
 
Cadencé à 4 Hz, il permet un remontage à double sens grâce à sa masse oscillante ajourée avec décoration fleur de lys et offre une confortable réserve de marche de 65 heures ; « week-end proof », comme on dit de nos jours, ce qui signifie que vous pouvez poser votre Ancestra sur la table de nuit le vendredi soir et la reprendre à l’heure le lundi matin.
 
Atelier Wen a travaillé en étroite collaboration avec Pequignet pour améliorer l'esthétique du mouvement (visible à travers un fond saphir) et s'assurer qu'il reste fidèle à la mission de la marque de mettre : à savoir, mettre en avant la culture chinoise. Dans cet esprit et pour cette édition, le pont principal présente un micro-gravure reprenant un poème chinois attribué au poète Qu Yuan.
 
« Last but not least », cette montre se porte sur un bracelet en cuir de type Epsom avec un doublure en veau Zermatt. Le tout, associé à une boucle ardillon en acier.







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