Constamment enrichi par de nouvelles acquisitions, le musée Breguet de Paris est situé au premier étage de la boutique emblématique de la Maison située Place Vendôme (il se visite sur rendez-vous ; on vous le recommande chaudement). Il présente une centaine d’objets prestigieux parmi les quelques deux cents pièces historiques que possède Breguet.
Principalement centrée sur l’œuvre du fondateur Abraham-Louis Breguet, cette collection présente également des pièces illustrant l’histoire ininterrompue de la marque, de 1775 à nos jours. Il s’agit tout simplement, de la plus grande exposition permanente de pièces Breguet au monde !
D’autres objets provenant du musée Breguet sont exposés au musée de Zurich ainsi que périodiquement dans l’antenne de Shanghai en Chine. Un espace dédié aux pièces historiques verra également le jour dans la boutique de Moscou dès octobre 2018.
Principalement centrée sur l’œuvre du fondateur Abraham-Louis Breguet, cette collection présente également des pièces illustrant l’histoire ininterrompue de la marque, de 1775 à nos jours. Il s’agit tout simplement, de la plus grande exposition permanente de pièces Breguet au monde !
D’autres objets provenant du musée Breguet sont exposés au musée de Zurich ainsi que périodiquement dans l’antenne de Shanghai en Chine. Un espace dédié aux pièces historiques verra également le jour dans la boutique de Moscou dès octobre 2018.
Le fait est que Breguet possède de nombreuses pièces suscitant l’émerveillement, telles que des montres de poche à tourbillon historiques datant du début du XIXe siècle (la marque continue d’acheter régulièrement des pièces anciennes dans les ventes aux enchères ou directement auprès de certains collectionneurs). C’est l’une des seules, voire « la » seule à entretenir aussi bien son héritage.
L’invention du mécanisme à tourbillon par A-L Breguet en 1801 a bâti sa réputation, faisant de lui l’un des précurseurs des plus grandes complications de l’horlogerie moderne.
Les chefs-d’œuvre Breguet peuvent être admirés dans plusieurs musées européens. Un cas unique dans l’univers de l’horlogerie. Le caractère génial des œuvres de Breguet a rapidement attiré les collectionneurs. Dans les années 1780, la reine Marie-Antoinette et le duc d’Orléans ont certainement été les premiers à collectionner les créations du maître, alors au début de sa carrière. Aujourd’hui, Breguet est le seul horloger à être honoré par certains des plus grands musées du monde tels que le Louvre, le Kremlin, le British Museum et le Musée national suisse.
L’invention du mécanisme à tourbillon par A-L Breguet en 1801 a bâti sa réputation, faisant de lui l’un des précurseurs des plus grandes complications de l’horlogerie moderne.
Les chefs-d’œuvre Breguet peuvent être admirés dans plusieurs musées européens. Un cas unique dans l’univers de l’horlogerie. Le caractère génial des œuvres de Breguet a rapidement attiré les collectionneurs. Dans les années 1780, la reine Marie-Antoinette et le duc d’Orléans ont certainement été les premiers à collectionner les créations du maître, alors au début de sa carrière. Aujourd’hui, Breguet est le seul horloger à être honoré par certains des plus grands musées du monde tels que le Louvre, le Kremlin, le British Museum et le Musée national suisse.
Musée des Arts et Métiers, Paris
Le visiteur du célèbre Musée des Arts et Métiers de Paris parcourt au fil des salles les deux siècles de réalisations de la famille Breguet, de l’horlogerie à l’aviation, en passant par l’électricité.
Ingénieur et industriel britannique, Sir David Lionel Salomons offre au Musée des Arts et Métiers à Paris l’une des plus belles pièces de sa collection, la montre No 92, souvent considérée à juste titre comme la plus élaborée sur le plan technique juste après la « Marie-Antoinette ». Faite par Breguet pour son ami le duc de Praslin, il s’agit d’une pièce à double face et à grandes complications.
Autre pièce exceptionnelle signée Breguet à admirer dans ce musée, l’horloge murale No 3177 vendue au roi Louis XVIII en 1821. Cette pendule possède deux cadrans, deux mouvements et deux balanciers à mouvement opposé. Elle a été présentée par Breguet à l’occasion de la grande exposition industrielle de 1819, témoignant ainsi des avancées technologiques dans les différentes branches de l’industrie française.
Ayant cependant été invité à devenir membre du jury, Breguet, dont l’intégrité irréprochable était bien connue, s’est senti moralement contraint d’exposer hors compétition.
Le Louvre, Paris
Inventeur du ressort-timbre et de plusieurs mécanismes à sonnerie, Abraham-Louis Breguet est le père de toutes les montres à répétition modernes. Quelques-unes de ses pièces à répétition des quarts peuvent être admirées dans ce musée mondialement connu. Toutefois, l’une des montres à répétition les plus spectaculaires de la collection du Louvre est exposée au Musée national du château de Fontainebleau. Ce garde-temps, le No 2585, est une montre à répétition des demi-quarts munie de complications qui appartenait au prince Camille Borghèse, gouverneur du Piémont, époux de Pauline Bonaparte.
Le visiteur du célèbre Musée des Arts et Métiers de Paris parcourt au fil des salles les deux siècles de réalisations de la famille Breguet, de l’horlogerie à l’aviation, en passant par l’électricité.
Ingénieur et industriel britannique, Sir David Lionel Salomons offre au Musée des Arts et Métiers à Paris l’une des plus belles pièces de sa collection, la montre No 92, souvent considérée à juste titre comme la plus élaborée sur le plan technique juste après la « Marie-Antoinette ». Faite par Breguet pour son ami le duc de Praslin, il s’agit d’une pièce à double face et à grandes complications.
Autre pièce exceptionnelle signée Breguet à admirer dans ce musée, l’horloge murale No 3177 vendue au roi Louis XVIII en 1821. Cette pendule possède deux cadrans, deux mouvements et deux balanciers à mouvement opposé. Elle a été présentée par Breguet à l’occasion de la grande exposition industrielle de 1819, témoignant ainsi des avancées technologiques dans les différentes branches de l’industrie française.
Ayant cependant été invité à devenir membre du jury, Breguet, dont l’intégrité irréprochable était bien connue, s’est senti moralement contraint d’exposer hors compétition.
Le Louvre, Paris
Inventeur du ressort-timbre et de plusieurs mécanismes à sonnerie, Abraham-Louis Breguet est le père de toutes les montres à répétition modernes. Quelques-unes de ses pièces à répétition des quarts peuvent être admirées dans ce musée mondialement connu. Toutefois, l’une des montres à répétition les plus spectaculaires de la collection du Louvre est exposée au Musée national du château de Fontainebleau. Ce garde-temps, le No 2585, est une montre à répétition des demi-quarts munie de complications qui appartenait au prince Camille Borghèse, gouverneur du Piémont, époux de Pauline Bonaparte.
Musée national suisse, Château de Prangins, Suisse
Une vision d’ensemble de la vie et de l’œuvre de Breguet englobe à la fois des dimensions suisses et françaises, dont aucune ne peut être isolée de l’autre. Acquise en 1798 par Napoléon Bonaparte, la pendulette de voyage Breguet No 178 est exposée au Château de Prangins parmi les pièces phares du Musée national suisse.
Elle faisait partie d’un achat de trois garde-temps destinés à compléter l’équipement de guerre du général Bonaparte, un mois avant le début de la campagne d’Égypte. Très innovante, cette pendulette a déjà, de par sa technique et ses formes, un aspect similaire à celui de la quasi-totalité des pendulettes de voyage produites en France tout au long du XIXe et au début du XXe siècle.
Musée de la Science et de la Technologie Léonard de Vinci, Milan
Cet immense musée italien consacré à la science et à la technologie entraîne le visiteur dans un voyage à travers l’histoire de l’horlogerie et présente des garde-temps Breguet, tels que des montres de souscription. Ces garde-temps d’un diamètre relativement important comprenant une seule aiguille sont équipés d’un mouvement spécial d’une grande simplicité. Ils étaient conçus pour être aussi bien fiables qu’abordables.
Ces montres étaient commercialisées par le biais d’une souscription (ancêtre de Kickstarte en quelques sortes) : le paiement initial était équivalent au quart du prix de chaque commande. Elles ont connu un vif succès et ont attiré une nouvelle clientèle, toujours plus nombreuse.
Victimes de leur succès, les garde-temps Breguet sont rapidement devenus une cible de choix pour les faussaires si bien qu’en 1795, Breguet décide de graver une signature quasi-invisible sur le cadran pour permettre de l’authentifier. Aujourd’hui encore, cette « signature secrète » vient orner la plupart des cadrans Breguet.
British Museum, Londres
Parmi les pièces exposées au British Museum de Londres, la montre No 169 a été offerte en 1809 par Abraham-Louis Breguet à l’horloger anglais John Arnold en gage d’amitié. Breguet envoie d’ailleurs son fils unique Antoine-Louis faire son apprentissage à Londres dans l’atelier d’Arnold, le meilleur endroit pour se former selon lui. De son côté, le fils d’Arnold en fait de même en intégrant les ateliers de Breguet au Quai de l’Horloge à Paris.
Autre pièce exceptionnelle à admirer dans ce musée, le garde-temps No 2741, une montre de marine avec un compteur des secondes et des minutes indépendant. Ce modèle réalisé en 1813 a été utilisé par Breguet pour diverses expériences avant d’être vendu. Il a fallu attendre sa nomination au poste d’horloger de la Marine Royale française en 1815 pour que Breguet commence à fabriquer des chronomètres de marine de manière régulière. Pendant plusieurs décennies, le fils et le petit-fils de Breguet ont continué à fournir des chronomètres à la Marine et à la Marine marchande
Nombreuses sont les institutions qui possèdent d’importantes collections de montres et de pendules Breguet, mais la majeure partie de ces créations appartiennent aujourd’hui à des collectionneurs privés.
C’est le cas notamment de la pendule Sympathique No 666 avec sa montre No 721 vendue au futur roi George IV d’Angleterre, qui appartient aujourd’hui à S.M. la reine Élisabeth et qui est utilisée par S.A.R. le prince Philip, duc d’Édimbourg. La pendule est munie d’un réceptacle qui accueille la montre et peut ainsi la remonter et la mettre à l’heure automatiquement. Le terme « sympathique » a été choisi par Breguet pour exprimer la notion d’harmonie et de « symbiose » entre les deux objets.
Bien que la pendule Sympathique ait contribué à la renommée de Breguet, elle reste très complexe à fabriquer. Les cinq exemplaires, tous différents, vendus par Abraham-Louis Breguet jusqu’à sa mort ont été achetés par des rois ou des princes. Lorsqu’en 1833 son petit-fils Louis-Clément Breguet reprend les rênes de l’entreprise, succédant ainsi à son père, il s’empresse de déposer le brevet de la pendule Sympathique en la dotant d’une nouvelle fonction de remontage.
Plusieurs autres musées exposent des pièces Breguet aussi bien en Europe, comme la Medeiros e Almeida Foundation de Lisbonne au Portugal ou le Musée international d’horlogerie de La Chaux-de-Fonds en Suisse, que sur d’autres continents, comme la Frick Collection à New York.
Une vision d’ensemble de la vie et de l’œuvre de Breguet englobe à la fois des dimensions suisses et françaises, dont aucune ne peut être isolée de l’autre. Acquise en 1798 par Napoléon Bonaparte, la pendulette de voyage Breguet No 178 est exposée au Château de Prangins parmi les pièces phares du Musée national suisse.
Elle faisait partie d’un achat de trois garde-temps destinés à compléter l’équipement de guerre du général Bonaparte, un mois avant le début de la campagne d’Égypte. Très innovante, cette pendulette a déjà, de par sa technique et ses formes, un aspect similaire à celui de la quasi-totalité des pendulettes de voyage produites en France tout au long du XIXe et au début du XXe siècle.
Musée de la Science et de la Technologie Léonard de Vinci, Milan
Cet immense musée italien consacré à la science et à la technologie entraîne le visiteur dans un voyage à travers l’histoire de l’horlogerie et présente des garde-temps Breguet, tels que des montres de souscription. Ces garde-temps d’un diamètre relativement important comprenant une seule aiguille sont équipés d’un mouvement spécial d’une grande simplicité. Ils étaient conçus pour être aussi bien fiables qu’abordables.
Ces montres étaient commercialisées par le biais d’une souscription (ancêtre de Kickstarte en quelques sortes) : le paiement initial était équivalent au quart du prix de chaque commande. Elles ont connu un vif succès et ont attiré une nouvelle clientèle, toujours plus nombreuse.
Victimes de leur succès, les garde-temps Breguet sont rapidement devenus une cible de choix pour les faussaires si bien qu’en 1795, Breguet décide de graver une signature quasi-invisible sur le cadran pour permettre de l’authentifier. Aujourd’hui encore, cette « signature secrète » vient orner la plupart des cadrans Breguet.
British Museum, Londres
Parmi les pièces exposées au British Museum de Londres, la montre No 169 a été offerte en 1809 par Abraham-Louis Breguet à l’horloger anglais John Arnold en gage d’amitié. Breguet envoie d’ailleurs son fils unique Antoine-Louis faire son apprentissage à Londres dans l’atelier d’Arnold, le meilleur endroit pour se former selon lui. De son côté, le fils d’Arnold en fait de même en intégrant les ateliers de Breguet au Quai de l’Horloge à Paris.
Autre pièce exceptionnelle à admirer dans ce musée, le garde-temps No 2741, une montre de marine avec un compteur des secondes et des minutes indépendant. Ce modèle réalisé en 1813 a été utilisé par Breguet pour diverses expériences avant d’être vendu. Il a fallu attendre sa nomination au poste d’horloger de la Marine Royale française en 1815 pour que Breguet commence à fabriquer des chronomètres de marine de manière régulière. Pendant plusieurs décennies, le fils et le petit-fils de Breguet ont continué à fournir des chronomètres à la Marine et à la Marine marchande
Nombreuses sont les institutions qui possèdent d’importantes collections de montres et de pendules Breguet, mais la majeure partie de ces créations appartiennent aujourd’hui à des collectionneurs privés.
C’est le cas notamment de la pendule Sympathique No 666 avec sa montre No 721 vendue au futur roi George IV d’Angleterre, qui appartient aujourd’hui à S.M. la reine Élisabeth et qui est utilisée par S.A.R. le prince Philip, duc d’Édimbourg. La pendule est munie d’un réceptacle qui accueille la montre et peut ainsi la remonter et la mettre à l’heure automatiquement. Le terme « sympathique » a été choisi par Breguet pour exprimer la notion d’harmonie et de « symbiose » entre les deux objets.
Bien que la pendule Sympathique ait contribué à la renommée de Breguet, elle reste très complexe à fabriquer. Les cinq exemplaires, tous différents, vendus par Abraham-Louis Breguet jusqu’à sa mort ont été achetés par des rois ou des princes. Lorsqu’en 1833 son petit-fils Louis-Clément Breguet reprend les rênes de l’entreprise, succédant ainsi à son père, il s’empresse de déposer le brevet de la pendule Sympathique en la dotant d’une nouvelle fonction de remontage.
Plusieurs autres musées exposent des pièces Breguet aussi bien en Europe, comme la Medeiros e Almeida Foundation de Lisbonne au Portugal ou le Musée international d’horlogerie de La Chaux-de-Fonds en Suisse, que sur d’autres continents, comme la Frick Collection à New York.