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Baume et Mercier : le grand retour de la Riviera


Très beau « come back » pour ce modèle emblématique de chez Baume et Mercier qui a marqué toute une génération d’amateurs d’horlogerie, qui avait disparu du catalogue et qui revient cette année en version homme 42 mm (automatique) et femme 36 mm (quatz) avec boitier et bracelet en acier ou caoutchouc. Une montre sportive chic qui fleure bon les années 80.



Certains se sont amusés, sur Instagram, à comparer le design de l’Alpine Eagle de Chopard et celui de la Riviera de Baume et Mercier, estimant que ce dernier s’était trop inspiré du premier… C’est oublier un peu vite que la Riviera est née en 1973 et que la St Moritz (nom d’origine de l’Alpine Eagle) est née en 1980.
 
Et puis, c’est aussi oublier un peu vite que déjà à l’époque, ces deux montres -et bien d’autres d’ailleurs- offraient des designs similaires ; des designs qui étaient dans l’air de leur temps, des designs à la mode et que l’on retrouvait alors, au sein de différents catalogues d’horlogers…
 
Pour des garde-temps qui, in fine, s’avéraient bien différents dans les détails, dans leurs finitions, dans les calibres et dans leurs positionnement de prix. Donc rien d’étonnant à ce que l’histoire, éternel recommencement, se répète encore aujourd’hui !

Ceci étant, la Riviera et sa lunette à douze pans est née en 1973 sous les traits de crayons du designer horloger de renom Jean-Paul Gueit  qui sera également le « papa » de la fameuse Polo de Piaget dans les années 80. Cette montre en acier et sportive apparait donc sur le marché un an après la Royal Oak d’Audemars Piguet et trois ans avant la Nautilus de Patek Philippe.
 
Certes, dans une gamme de prix nettement inférieure, mais dans le même esprit, à savoir une montre chic et sportive capable d’être portée la semaine et le week-end en toute circonstance.  Bref, un garde-temps très seventies et eighties qui sera par la suite et pendant de longues années, décliné dans de très nombreuses versions, peut-être trop d’ailleurs…
 
Cette année, la Riviera fait donc son grand retour dans une version très réussie en acier sur bracelet en acier ou caoutchouc. On retrouve un boitier de 42 mm en acier étanche à 100 mètres et sa lunette dodécagonale avec ses quatre vis si identitaire. Dans cette nouvelle génération, on oublie les outrances stylistiques des modèles précédents qui ne rimaient pas forcément à grand-chose…

Le modèle homme, assez épuré, se décline en deux variantes : la première (entrée de gamme à partir de 2.650 euros) avec un calibre automatique standard, le SW200 (38h de réserve de marche) et la seconde (plus haut de gamme à partir de 3.600 euros) qui embarque le mouvement Baumatic affichant une réserve de marche de cinq jours et une précision plus élevée de -4 s / +6 s quotidienne.

Sans compter un anti-magnétisme de 1500 Gauss permettant une protection aux champs magnétiques du quotidien (quand on passe les portiques d’aéroports par exemple).

Coté cadrans (avec index et chiffres romains à 12 et 6h sans la mention Riviera), le modèle avec calibre Sellita est proposé en bleu, noir ou argenté et avec un cadran saphir fumé bleu sur bracelet acier intégré ou cadran saphir fumé gris décoré sur bracelet souple noir pour les versions embarquant le Baumatic.

Dans les deux cas, la date apparait à trois heures et les fonds sont transparents et permettent de voir le « moteur ». Les cadrans sont protégés par des verres saphir.

A découvrir chez Emile Leon à Paris, au 8 rue Royale.


Montres-de-luxe.com | Publié le 15 Avril 2021 | Lu 24485 fois






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